Les vacances vont commencer pour beaucoup, soleil, plage, montagne, découvertes de pays étrangers, maison de famille, campagne paisible, villes nouvelles, etc.. A part quelques vêtements et autres maillots de bain, que trouve-t-on dans les bagages ? Tous ces outils qui permettent de continuer la vie sociale virtuelle que l'on pratique quotidiennement ! Quelques chiffres en vrac : 48% emportent leur ordinateur portable, 29% leur tablette, 9% utilisent leur smartphone pour surfer et lire leurs mails. Il n'y a que 4% d'irréductibles qui partent sans aucune de ces prothèses !
Donc, pour "rester en contact", il est impératif de trouver une connexion wi-fi sur le lieu de vacances (la 4g étant encore un rêve pour la France profonde). 81% des vacanciers l'exigent ! Il est loin le temps où un (très) grand hôtel de Marseille proposait à prix très élevé (en rapport avec le prix du reste ?), une connexion filaire dans les chambres. Aujourd'hui les hébergements mettent en exergue leur connexion wi-fi gratuite comme argument publicitaire, parce que c'est devenu aussi indispensable que l'eau courante et l'électricité. Rares sont ceux qui n'offrent rien, ou au mieux, une connexion du côté de la réception seulement. Et pas sûr que ceux-ci aient fait le bon choix.
Encore des chiffres : une fois arrivés sur le lieu de vacances, 19% surfent comme d'habitude, mais 76% réduisent toutefois leur usage, quand même... Pourtant, comment peut-on survivre sans aller voir ce qui se passe sur Facebook (ou sur Wikipédia, un autre réseau social fort animé), surveiller ses courriers, poster ses photos, discuter avec ses copains, etc ?
Les Américains qui nous devancent souvent et nous influencent toujours, ont créé un nouveau concept : le JOMO (Joy Of Missing Out), ce n'est pas une maladie, c'est juste le refus du besoin irrépressible de se connecter, où qu'on se trouve, et quoi que l'on ait d'autre à faire. Les adeptes de cette nouvelle secte se refusent (temporairement, faut pas pousser non plus) à consulter Twitter, Facebook ou similaire pendant une période donnée, le week-end ou le soir par exemple, pour parvenir à une forme de renoncement raisonné afin laisser du temps à la méditation, aux retrouvailles avec son conjoint, à l'observation de la nature...
Inhumain ? Insurmontable ? Irréalisable ? Peut-être bien !! Pour aider au sevrage, je peux vous indiquer quelques arpents vierges de toute pollution téléphonique ou wi-fique, où aucun réseau ne sévit, encore que, depuis ma dernière visite, certaines choses aient pu changer... Allez faire un tour au Yukon (*). D'abord, c'est un territoire magnifique, sauvage à souhait, et si peu peuplé que vous pouvez faire des kilomètres en ayant l'impression d'être seul sur Terre. Et surtout, téléphone et ordinateurs peuvent s'épuiser à capter un quelconque réseau, ils n'y parviendront pas !
(*) Je ne parle évidemment pas des deux "grandes" villes de l'endroit, Whitehorse et Dawson, où là, on peut facilement succomber, mais des étendues sauvages qui se trouvent en dehors.
Donc, pour "rester en contact", il est impératif de trouver une connexion wi-fi sur le lieu de vacances (la 4g étant encore un rêve pour la France profonde). 81% des vacanciers l'exigent ! Il est loin le temps où un (très) grand hôtel de Marseille proposait à prix très élevé (en rapport avec le prix du reste ?), une connexion filaire dans les chambres. Aujourd'hui les hébergements mettent en exergue leur connexion wi-fi gratuite comme argument publicitaire, parce que c'est devenu aussi indispensable que l'eau courante et l'électricité. Rares sont ceux qui n'offrent rien, ou au mieux, une connexion du côté de la réception seulement. Et pas sûr que ceux-ci aient fait le bon choix.
Encore des chiffres : une fois arrivés sur le lieu de vacances, 19% surfent comme d'habitude, mais 76% réduisent toutefois leur usage, quand même... Pourtant, comment peut-on survivre sans aller voir ce qui se passe sur Facebook (ou sur Wikipédia, un autre réseau social fort animé), surveiller ses courriers, poster ses photos, discuter avec ses copains, etc ?
Les Américains qui nous devancent souvent et nous influencent toujours, ont créé un nouveau concept : le JOMO (Joy Of Missing Out), ce n'est pas une maladie, c'est juste le refus du besoin irrépressible de se connecter, où qu'on se trouve, et quoi que l'on ait d'autre à faire. Les adeptes de cette nouvelle secte se refusent (temporairement, faut pas pousser non plus) à consulter Twitter, Facebook ou similaire pendant une période donnée, le week-end ou le soir par exemple, pour parvenir à une forme de renoncement raisonné afin laisser du temps à la méditation, aux retrouvailles avec son conjoint, à l'observation de la nature...
Inhumain ? Insurmontable ? Irréalisable ? Peut-être bien !! Pour aider au sevrage, je peux vous indiquer quelques arpents vierges de toute pollution téléphonique ou wi-fique, où aucun réseau ne sévit, encore que, depuis ma dernière visite, certaines choses aient pu changer... Allez faire un tour au Yukon (*). D'abord, c'est un territoire magnifique, sauvage à souhait, et si peu peuplé que vous pouvez faire des kilomètres en ayant l'impression d'être seul sur Terre. Et surtout, téléphone et ordinateurs peuvent s'épuiser à capter un quelconque réseau, ils n'y parviendront pas !
(*) Je ne parle évidemment pas des deux "grandes" villes de l'endroit, Whitehorse et Dawson, où là, on peut facilement succomber, mais des étendues sauvages qui se trouvent en dehors.
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