9 août 2015

Twitter est malade

Une progression d'à peine 2% du nombre de ses utilisateurs annoncée en juillet, soit 316 millions, alors que Facebook en a près d'un milliard et demi.. Le niveau le plus bas atteint des actions depuis son entrée en Bourse en 2013... 3,6% des recettes publicitaires seulement aux USA contre 18% pour Facebook et 36% pour Google... Un PDG qui démissionne et un ancien patron, co-fondateur, qui revient à sa place en attendant de trouver quelqu'un.. Enfin, toutes nouvelles pas très encourageantes pour la pérennité de ce réseau social si novateur à sa création.

Qui s'en sert actuellement ? Aux dires des observateurs, Twitter est surtout utilisé par les adolescents et les professionnels des media. Transmettre une réflexion plus ou moins profonde (plutôt moins que plus d'ailleurs, avec 140 caractères autorisés), un flash publicitaire, un lien vers une nouveauté de site, une actualité brûlante ? Oui, tout ça, mais d'autres le font aussi, qu'il s'agisse d'une sorte de communauté comme sur Facebook, ou d'interactions entre les membres comme dans d'autres réseaux semblables. Alors, quel modèle choisir pour se démarquer et retrouver l'aura d'antan ?

L'ogre Google lorgne sur Twitter, d'autant plus que son réseau Google+ a été un échec et qu'il aimerait bien lancer un harpon dans cette direction ; d'autres aussi sans doute auraient certainement l'envie, sinon les moyens, de se l'offrir.

Et l'utilisateur lambda ? Qu'est-ce qu'il va y chercher ? Qu'est-ce qu'il lui reproche ? Tout dépend des sources d'intérêt que l'on a. L'un voudra connaître les moindres détails de l'actualité quotidienne, et s'abonnera aux tweets des grands journaux par exemple. L'autre sera plus attiré par les programmes télé, les people, le sport. Et certains ne seront abonnés qu'aux tweets de leurs amis. Dans tous les cas, la limite des 140 caractères est pénalisante, le système des hashtags peu clair, et certains dysfonctionnements de l'interface web sont agaçants.

Alors, le petit oiseau bleu continuera-t-il encore longtemps à gazouiller ? Ces choses là évoluent si vite de nos jours... Perso, je pourrais facilement me passer de Twitter, alors que ce n'est pas le cas de Facebook, qui est ma cour de récré, mon terrain de jeu favori depuis (trop ?) longtemps ! 

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