Devant subir un examen médical je me rends dans la clinique préconisée par le médecin qui l'avait demandé pour prendre rendez-vous. Déjà, il n'y a "que" deux mois d'attente.... Le jour J, je m'y rends en taxi, puisqu'il était recommandé de ne surtout pas conduire soi-même au retour (*). Convoquée à midi, il m'était demandé d'arriver un quart d'heure plus tôt. J'arrive, par sécurité à 11h30. Et là, j'attends, j'attends, j'attends... Que mon tour arrive. Les médecins s'occupant à la fois des consultations externes, des examens des malades hospitalisés, et des urgences, il est évident qu'ils n'ont pas quinze bras.
Ah enfin, à 14h, on m'appelle ! Une fois l'examen passé, on me dit qu'il faut rester une demi-heure couchée, et on m'installe sur un brancard dans un couloir où stationnaient déjà pas mal de gens, bonjour la pudeur et la confidentialité... Je proteste que je vais très bien, qu'on m'attend, et finis par négocier avec le médecin pour ne rester que 5 minutes.
Affaires récupérées, tenue décente remise, je me rends à l'accueil pour récupérer ma carte vitale et mon dossier à remettre à mon médecin traitant. Ah mais non, faut attendre... Une demi-heure au moins que le compte-rendu soit rédigé ! Je proteste à nouveau en disant que je reviendrai le chercher, cette fois avec ma propre voiture, ce qui me coûtera quand même moins cher. La secrétaire qui devait trouver que j'étais vraiment une cliente chiante, me donne mon dossier sans le compte-rendu, me rend ma carte vitale, et je peux enfin rentrer chez moi. Quatre heures tout de même que j'étais là.....
Le lendemain matin, je regarde le dossier remis. En plus du CD qui contenait toutes les images de l'intervention il s'y trouvait une url, un identifiant et un mot de passe pour récupérer sur Internet le compte-rendu que je devais aller chercher. Et en trois clics, j'imprime le papier qui me manquait ! 30 kilomètres de voiture en moins ! On n'arrête pas le progrès....
M'enfin quand même, plusieurs mois d'attente pour un examen, plusieurs heures d'attente pour le passer, une lourde procédure pour constituer les dossiers administratifs ou les fiches de circulation, des personnels de santé surmenés (**), il y a quand même quelque chose qui ne va pas bien dans ce domaine, et on se demande ce qui se passerait en cas de maladie grave ou d'urgence impérative, disons que ce n'est pas très rassurant !
Eh non, hélas, je n'ai pas de solution aux interminables attentes dans les services hospitaliers : faire une réservation sur Internet, comme pour un musée et ses billets coupe-file ne servirait sans doute pas à grand chose et serait, comme on dit en politiquement correct, discriminatoire... Avoir plus de médecins ? Mais encore faut-il les trouver, les généralistes à la campagnes sont rares, et dans les hôpitaux il faut bien souvent faire appel à des praticiens (médecins et paramédicaux) venus des quatre coins du monde... Réorganiser les cliniques et autres centres hospitaliers pour bien séparer les heures de consultations externes des soins aux malades internes ? Mais on en revient au problème de manque de praticiens et surtout à l'argent, nerf de la guerre, celui qui manquera toujours.
Tous problèmes qui ne sont pas de mon ressort, ni en tant qu'ancien praticien de santé, ni en tant qu'usager des services hospitaliers, on ne peut que subir, de quelque côté que l'on soit de la barrière.
(*) Non remboursé le taxi, puisqu'il n'y avait pas de prescription de transport, tout le monde sait qu'on peut aller à pieds ou en bicyclette partout, n'est-ce pas ce que nous disent les écologistes qui n'ont jamais quitté Paris ?
(**) Je sais, j'en ai fait partie pendant 40 ans...
Ah enfin, à 14h, on m'appelle ! Une fois l'examen passé, on me dit qu'il faut rester une demi-heure couchée, et on m'installe sur un brancard dans un couloir où stationnaient déjà pas mal de gens, bonjour la pudeur et la confidentialité... Je proteste que je vais très bien, qu'on m'attend, et finis par négocier avec le médecin pour ne rester que 5 minutes.
Affaires récupérées, tenue décente remise, je me rends à l'accueil pour récupérer ma carte vitale et mon dossier à remettre à mon médecin traitant. Ah mais non, faut attendre... Une demi-heure au moins que le compte-rendu soit rédigé ! Je proteste à nouveau en disant que je reviendrai le chercher, cette fois avec ma propre voiture, ce qui me coûtera quand même moins cher. La secrétaire qui devait trouver que j'étais vraiment une cliente chiante, me donne mon dossier sans le compte-rendu, me rend ma carte vitale, et je peux enfin rentrer chez moi. Quatre heures tout de même que j'étais là.....
Le lendemain matin, je regarde le dossier remis. En plus du CD qui contenait toutes les images de l'intervention il s'y trouvait une url, un identifiant et un mot de passe pour récupérer sur Internet le compte-rendu que je devais aller chercher. Et en trois clics, j'imprime le papier qui me manquait ! 30 kilomètres de voiture en moins ! On n'arrête pas le progrès....
M'enfin quand même, plusieurs mois d'attente pour un examen, plusieurs heures d'attente pour le passer, une lourde procédure pour constituer les dossiers administratifs ou les fiches de circulation, des personnels de santé surmenés (**), il y a quand même quelque chose qui ne va pas bien dans ce domaine, et on se demande ce qui se passerait en cas de maladie grave ou d'urgence impérative, disons que ce n'est pas très rassurant !
Eh non, hélas, je n'ai pas de solution aux interminables attentes dans les services hospitaliers : faire une réservation sur Internet, comme pour un musée et ses billets coupe-file ne servirait sans doute pas à grand chose et serait, comme on dit en politiquement correct, discriminatoire... Avoir plus de médecins ? Mais encore faut-il les trouver, les généralistes à la campagnes sont rares, et dans les hôpitaux il faut bien souvent faire appel à des praticiens (médecins et paramédicaux) venus des quatre coins du monde... Réorganiser les cliniques et autres centres hospitaliers pour bien séparer les heures de consultations externes des soins aux malades internes ? Mais on en revient au problème de manque de praticiens et surtout à l'argent, nerf de la guerre, celui qui manquera toujours.
Tous problèmes qui ne sont pas de mon ressort, ni en tant qu'ancien praticien de santé, ni en tant qu'usager des services hospitaliers, on ne peut que subir, de quelque côté que l'on soit de la barrière.
(*) Non remboursé le taxi, puisqu'il n'y avait pas de prescription de transport, tout le monde sait qu'on peut aller à pieds ou en bicyclette partout, n'est-ce pas ce que nous disent les écologistes qui n'ont jamais quitté Paris ?
(**) Je sais, j'en ai fait partie pendant 40 ans...
1 commentaire:
Coucou !
Si cela peut te rassurer, en cas d'urgence, tu passe bien devant tout le monde. Un jour, on m'a retrouvé dans le coma (et dehors après une nuit, en plein mois de décembre...), je peut t'assurer que on te prend en charge assez vite ^^ Apres etre sorti des vapes (au bout 3 jours quand même...) j’étais dans une unité de soins intensif (tu m’étonnes !), il me suffisait d'appuyer sur un bouton pour voir débarquer une personne dans la minute.
Récemment, ma femme a fait un calcul rénal, hospitalisé dans un service d'urgences urologique, ben là, c'est pas la même musique du tout, il a fallu attendre au moins 10 minutes avant de voir quelqu'un.
La différence c'est que en soins intensifs, il y a 4 chambres pour 1 infirmeries alors qu'en urologie, c'est plus 10 chambres....Pas assez de personnel, de plus en plus de patient, forcement ça coince quelque part, alors quand la vie des gens n'est pas (ou plus...) en danger, il te faut attendre, attendre, et encore attendre....
Et puis bon, les cliniques... voila quoi ^^ Je préfère largement les hôpitaux !
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