En Mai 68.... Mais non, on ne va pas parler politique, ça manquerait d'originalité en ce moment... Donc, en Mai 68, de très nombreux français n'avaient pas le téléphone, et ceux, les veinards, qui en bénéficiaient, n'avaient pas "l'automatique", ce qui veut dire que pour appeler quelqu'un il fallait passer par une demoiselle du téléphone : "Bonjour mademoiselle, je voudrais le 144 à Montauban", et attendre son bon vouloir. Et ceci, pas seulement chez les particuliers, les entreprises aussi, ce qui fait que quand les dites demoiselles étaient en grève, on ne pouvait plus téléphoner ou recevoir d'appels.
Quelque cinquante ans plus tard, on se ballade avec cent grammes de plastique dans la poche avec lesquels on peut joindre le monde entier et être appelé n'importe où et n'importe quand. Certains n'ont même plus de téléphone fixe à domicile, et quand ils en ont, il ne s'agit plus d'un lourd combiné en bakélite noire, mais d'objets légers que l'on déplace partout.
En Mai 68 (et longtemps après d'ailleurs), on écrivait des lettres, sur du papier, avec un stylo, on repliait le papier, on le mettait dans une enveloppe, on collait un timbre, et on allait déposer le tout à la poste ou dans la boîte aux lettres la plus proche. Ceci aussi bien pour la correspondance privée que pour les papiers administratifs divers dont on avait besoin.
Quelque cinquante ans plus tard, on envoie des mails, on y joint des photos en .jpg, on envoie le même courrier à un groupe de personnes, on récupère les formulaires administratifs sur Internet, on les remplit en ligne, on effectue les règlements par carte bancaire directement sur les sites, le tout assis chez soi devant son écran.
En Mai 68, pour organiser quelque chose, pas seulement une manifestation, on se retrouvait dans un café, on discutait, on se donnait rendez-vous quelque part où l'on se rendait en vélo ou en Solex.
Quelque cinquante ans plus tard, on s'envoie des SMS, on lance un appel sur Twitter ou sur Facebook, on discute avec son mobile.
En Mai 68, on dépavait les rues, on culbutait des voitures et on coupait les arbres du boulevard Saint-Michel pour élever des barricades, exactement comme le faisaient nos aïeux au XIXe siècle.
Quelque cent cinquante ans plus tard.... Les moyens pour se faire entendre sont bien différents !
Autres temps, autres moyens de communication.
Quelque cinquante ans plus tard, on se ballade avec cent grammes de plastique dans la poche avec lesquels on peut joindre le monde entier et être appelé n'importe où et n'importe quand. Certains n'ont même plus de téléphone fixe à domicile, et quand ils en ont, il ne s'agit plus d'un lourd combiné en bakélite noire, mais d'objets légers que l'on déplace partout.
En Mai 68 (et longtemps après d'ailleurs), on écrivait des lettres, sur du papier, avec un stylo, on repliait le papier, on le mettait dans une enveloppe, on collait un timbre, et on allait déposer le tout à la poste ou dans la boîte aux lettres la plus proche. Ceci aussi bien pour la correspondance privée que pour les papiers administratifs divers dont on avait besoin.
Quelque cinquante ans plus tard, on envoie des mails, on y joint des photos en .jpg, on envoie le même courrier à un groupe de personnes, on récupère les formulaires administratifs sur Internet, on les remplit en ligne, on effectue les règlements par carte bancaire directement sur les sites, le tout assis chez soi devant son écran.
En Mai 68, pour organiser quelque chose, pas seulement une manifestation, on se retrouvait dans un café, on discutait, on se donnait rendez-vous quelque part où l'on se rendait en vélo ou en Solex.
Quelque cinquante ans plus tard, on s'envoie des SMS, on lance un appel sur Twitter ou sur Facebook, on discute avec son mobile.
En Mai 68, on dépavait les rues, on culbutait des voitures et on coupait les arbres du boulevard Saint-Michel pour élever des barricades, exactement comme le faisaient nos aïeux au XIXe siècle.
Quelque cent cinquante ans plus tard.... Les moyens pour se faire entendre sont bien différents !
Autres temps, autres moyens de communication.