Alors qu'on discutait dans un groupe de joueurs sur Facebook de l'opportunité ou pas d'acheter (avec sa carte bancaire) certains bonus, les avis divergeaient, comme c'est toujours le cas quand ce sujet est abordé. Certains disant que jamais ils ne paieraient pour des jeux gratuits, d'autres étaient plus nuancés expliquant qu'ils acceptaient de donner quelques sous, déjà parce que ça les arrange pour le jeu, et aussi pour rétribuer les développeurs grâce auxquels on passe de bien agréables moments. Quelqu'un est alors arrivé dans la conversation et a expliqué (je le cite intégralement) :
"En reversant 2,8 milliards de dollars aux développeurs, Facebook rémunère une activité qui touche 20% des utilisateurs du réseau social.
Le jeu est en passe de devenir une activité très lucrative sur Facebook. En effet, le réseau social vient d’annoncer qu’il a versé 2,8 milliards de dollars aux développeurs des jeux conçus pour son site. Pourtant, cela ne concerne que 200 jeux disponibles. Créer un jeu pour Facebook est donc très rentable !
Le jeu sur Facebook est une tendance qui se développe avec désormais quelque 250 millions de joueurs, soit 20% des utilisateurs du réseau social. D’ailleurs, Facebook a tout à gagner dans le développement de ce créneau, car cela pousse les utilisateurs à rester encore plus longtemps connectés."
Voilà un éclairage intéressant, qui explique bien des choses. Déjà se dire qu'il y a 250 millions de joueurs (sur environ 200 jeux), rend son addiction personnelle infiniment moins grave ! Mais plus sérieusement, les éditeurs de jeu sont tributaires de leur succès : un jeu qui marche "fait marcher" Facebook qui engrange donc de nouveaux adhérents donc de nouvelles recettes publicitaires, donc la rétribution des concepteurs augmente. D'où leur intérêt à se démarquer de la concurrence en offrant des jeux intéressants, amusants, bien réalisés, sans bugs, qui tiennent en haleine le joueur longtemps, et qui l'inciteront à inviter de nouveaux amis.
Par contre, un jeu qui ne marche pas, qui ne fait pas le plein de joueurs pour diverses raisons, trop difficile ou pas assez, mal foutu ou qui plante trop souvent sera vite abandonné des joueurs qui l'ont essayé, et sera supprimé puisqu'il ne sera pas rentable, ni pour l'éditeur, ni pour Facebook.
Intéressante la nouvelle économie des nouvelles technologies, n'est-ce pas ?
"En reversant 2,8 milliards de dollars aux développeurs, Facebook rémunère une activité qui touche 20% des utilisateurs du réseau social.
Le jeu est en passe de devenir une activité très lucrative sur Facebook. En effet, le réseau social vient d’annoncer qu’il a versé 2,8 milliards de dollars aux développeurs des jeux conçus pour son site. Pourtant, cela ne concerne que 200 jeux disponibles. Créer un jeu pour Facebook est donc très rentable !
Le jeu sur Facebook est une tendance qui se développe avec désormais quelque 250 millions de joueurs, soit 20% des utilisateurs du réseau social. D’ailleurs, Facebook a tout à gagner dans le développement de ce créneau, car cela pousse les utilisateurs à rester encore plus longtemps connectés."
Voilà un éclairage intéressant, qui explique bien des choses. Déjà se dire qu'il y a 250 millions de joueurs (sur environ 200 jeux), rend son addiction personnelle infiniment moins grave ! Mais plus sérieusement, les éditeurs de jeu sont tributaires de leur succès : un jeu qui marche "fait marcher" Facebook qui engrange donc de nouveaux adhérents donc de nouvelles recettes publicitaires, donc la rétribution des concepteurs augmente. D'où leur intérêt à se démarquer de la concurrence en offrant des jeux intéressants, amusants, bien réalisés, sans bugs, qui tiennent en haleine le joueur longtemps, et qui l'inciteront à inviter de nouveaux amis.
Par contre, un jeu qui ne marche pas, qui ne fait pas le plein de joueurs pour diverses raisons, trop difficile ou pas assez, mal foutu ou qui plante trop souvent sera vite abandonné des joueurs qui l'ont essayé, et sera supprimé puisqu'il ne sera pas rentable, ni pour l'éditeur, ni pour Facebook.
Intéressante la nouvelle économie des nouvelles technologies, n'est-ce pas ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire