Ce matin, j'ai décidé d'aller faire mes courses au bourg voisin. C'est très bien les commandes par internet livrées à domicile, mais parfois on a envie de voir fruits, légumes et viandes en vrai, pour mieux choisir. Le bourg étant distant d'une dizaine de kilomètres, j'utilise mon égo-mobile pour m'y rendre. Elle est là, devant ma porte, et elle connaît très bien ma voix ; je n'ai qu'à lui dire "Bonjour Lola" (oui, elle s'appelle Lola) pour qu'elle ouvre immédiatement ses portes.
Je m'installe dans un siège confortable, Lola ferme la portière. Je lui indique ma destination et lui précise de m'emmener au plus près de la rue principale. Elle me répond OK, avance et lance un rayon invisible pour ouvrir le portail.
Sur l'écran qui est devant moi, je choisis d'écouter le concerto pour clarinette de Mozart d'une simple pression sur la liste de mes œuvres préférées qu'elle a l'habitude de me présenter. Son habitacle est tout à fait isolé des bruits extérieurs, et comme son moteur est totalement silencieux, c'est un vrai bonheur de profiter de la quadriphonie quand on est aussi bien installé.
On arrive très rapidement. Lola s'arrête, ouvre la portière, je sors et lui dit "Au revoir". Elle referme la portière et s'en va se garer au parking le plus proche. Je n'ai plus qu'à musarder dans la rue, regarder les boutiques, faire mes courses, prendre mon temps. Une fois ceci fait, je pose mon sac à mes pieds, et sors de ma poche mon mini-terminal. Il suffit d'appuyer sur un bouton et Lola revient me chercher là où je me trouve.
En revenant, je pense à ce que me racontaient mes parents, qui vivaient au début du XXIe siècle : ils devaient "conduire" eux-même leur voiture, avec trois pédales, un volant et des clignotants pour tourner ; ils devaient faire attention aux autres véhicules, aux piétons, aux vélos ; ils devaient régulièrement mettre un liquide malodorant dans le réservoir de leur auto en allant le chercher à une pompe loin de chez eux ; ils devaient tourner plusieurs fois dans les rues afin de trouver une place pour garer leur véhicule, quand ils ne recevaient pas une amende pour s'être arrêté là où il ne fallait pas....
Je me demande s'ils n'exagéraient pas un peu quand même, parce que ça paraît totalement invraisemblable tout ça !
Je m'installe dans un siège confortable, Lola ferme la portière. Je lui indique ma destination et lui précise de m'emmener au plus près de la rue principale. Elle me répond OK, avance et lance un rayon invisible pour ouvrir le portail.
Sur l'écran qui est devant moi, je choisis d'écouter le concerto pour clarinette de Mozart d'une simple pression sur la liste de mes œuvres préférées qu'elle a l'habitude de me présenter. Son habitacle est tout à fait isolé des bruits extérieurs, et comme son moteur est totalement silencieux, c'est un vrai bonheur de profiter de la quadriphonie quand on est aussi bien installé.
On arrive très rapidement. Lola s'arrête, ouvre la portière, je sors et lui dit "Au revoir". Elle referme la portière et s'en va se garer au parking le plus proche. Je n'ai plus qu'à musarder dans la rue, regarder les boutiques, faire mes courses, prendre mon temps. Une fois ceci fait, je pose mon sac à mes pieds, et sors de ma poche mon mini-terminal. Il suffit d'appuyer sur un bouton et Lola revient me chercher là où je me trouve.
En revenant, je pense à ce que me racontaient mes parents, qui vivaient au début du XXIe siècle : ils devaient "conduire" eux-même leur voiture, avec trois pédales, un volant et des clignotants pour tourner ; ils devaient faire attention aux autres véhicules, aux piétons, aux vélos ; ils devaient régulièrement mettre un liquide malodorant dans le réservoir de leur auto en allant le chercher à une pompe loin de chez eux ; ils devaient tourner plusieurs fois dans les rues afin de trouver une place pour garer leur véhicule, quand ils ne recevaient pas une amende pour s'être arrêté là où il ne fallait pas....
Je me demande s'ils n'exagéraient pas un peu quand même, parce que ça paraît totalement invraisemblable tout ça !
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