Faire un long voyage en avion, de plus de 11h, n'est plus une corvée, depuis la mise en service de la classe premium (ou similaire), confortable, où l'on mange très bien (en tous cas sur Air France), où on a de la place, avec des tarifs à peu près abordables par rapport à la classe Affaire. Si en plus, on est dans un Airbus A 380 particulièrement silencieux, le voyage redevient un plaisir, mais c'est tout ce qu'il y a autour qui est empoisonnant !
Déjà il faut arriver jusqu'aux salles d'embarquement et en sortir. Il y a certes des aéroports plus ou moins grands, où la circulation des passagers est plus ou moins bien organisée, et il y en a d'autres... Prenez Roissy : on arrive un peu abruti après de longues heures de vol, et on démarre un marathon pédestre ! Couloirs interminables, tapis roulants en panne, escaliers roulants pour monter ou descendre, on est arrivé ? Mais pas du tout, encore un immense couloir, puis, tiens, un train qu'il faut attendre sur le quai, dans lequel on s'entasse debout, où il faut comprendre à quelle station on doit descendre, et... On est arrivé ? Mais pas du tout, encore plusieurs volées de couloirs qui n'en finissent pas. Ouf ! On n'en peut plus !!
Et là, c'est pas fini, on va rencontrer la police des frontières. Un labyrinthe canalise les foules qui s'agglutinent (et si plusieurs gros porteurs arrivent en même temps, je ne vous dis pas le nombre de gens que ça fait). Là, ça dépend, si le pays où on arrive fait des économies sur ses fonctionnaires et ouvre un guichet sur deux, ou s'il y a une grève ou pas de ces personnels (*), qui ne permet, là aussi, que d'ouvrir un guichet sur trois dans le meilleur des cas. Alors on attend, on avance lentement, on attend, on en a plein les pattes, et on finit, une bonne heure, quand ce n'est pas plus, après, par se retrouver devant le préposé : passeport, empreintes digitales main droite, puis main gauche, puis le pouce droit, le gauche, les yeux... si la machine ne tombe pas en rideau en plus (**) bloquant tous ceux qui attendaient derrière.
Obstacle franchi avec succès, bravo ! Restera à attendre les bagages pour ceux qui en ont, parce que de plus en plus de gens prennent leur (petite) valise en cabine pour zapper cette étape. Entre le moment où l'avion a posé son train d'atterrissage au sol, et le moment où on franchit le panneau EXIT, il s'est écoulé entre une et deux heures !
Et la sécurité ? Là aussi, ça dépend s'il y a beaucoup de monde ou pas. Quand il y a foule, c'est la pagaille, on voit des chaussures qui arrivent dans les bacs, suivies du computer qu'il faut sortir de son sac, en posant le sac dans un autre bac, des messieurs qui tiennent d'une main leur pantalon (faut ôter ceinture et bretelles) et de l'autre leur passeport qu'il faudra aussi mettre dans un troisième bac, avec la veste. On passe un portique en abandonnant ses affaires sur le tapis roulant, en espérant tout retrouver ensuite, et ne rien oublier ; parfois ça sonne, parce que le pantalon a des boutons métalliques, parfois pas, avec le même pantalon, certains pays font passer une sorte de radio à quelques passagers, d'autres les font circuler tellement vite que l'on voit, une fois passé les instruments, de pauvres hères en chaussettes, qui tentent de tout récupérer sans perdre leur carte d'embarquement ou le contenu de leurs poches.... Et on se marre, tout ce toutim pourquoi ? Comme si ça empêchait les terroristes de passer... Pour rassurer les passagers peut-être ? Fut un temps, on n'avait pas le droit d'avoir en cabine du liquide, des gels divers comme du dentifrice, de l'eau, maintenant, ça s'est amélioré, si c'est mis dans un sac en plastique de 20cm sur 20cm, on a le droit. Mais, si tout ça est dans la valise cabine que l'on garde avec soi, comme il y en a bien peu de vérifiées (***), on se demande pourquoi ce qui est interdit dans un sac à main est autorisé dans une valise.
En tous cas, pour les vols internationaux, on recommande d'arriver 3h à l'avance au terminal, on comprend pourquoi...
De toutes façons, faut prendre toutes ces contraintes avec humour, personne ne nous oblige à voyager si loin quand ce n'est pas pour le travail, et puis, il y a quand même de nombreux cas où ces attentes sont d'une durée tout à fait correcte, tout dépend de l'heure du vol, et/ou du nombre de gens qui arrivent/partent en même temps, sans parler des pays plus ou moins regardants... Et puis, si on n'est pas content, on peut toujours prendre le train ! Ce qui n'est pas très adapté pour aller en Amérique toutefois !!!
(*) Roissy lundi 17 octobre 2016
(**) San Francisco le 9 octobre 2016
(***) Heureusement d'ailleurs, sinon, ce ne serait plus 3h avant mais la veille qu'il faudrait arriver
Déjà il faut arriver jusqu'aux salles d'embarquement et en sortir. Il y a certes des aéroports plus ou moins grands, où la circulation des passagers est plus ou moins bien organisée, et il y en a d'autres... Prenez Roissy : on arrive un peu abruti après de longues heures de vol, et on démarre un marathon pédestre ! Couloirs interminables, tapis roulants en panne, escaliers roulants pour monter ou descendre, on est arrivé ? Mais pas du tout, encore un immense couloir, puis, tiens, un train qu'il faut attendre sur le quai, dans lequel on s'entasse debout, où il faut comprendre à quelle station on doit descendre, et... On est arrivé ? Mais pas du tout, encore plusieurs volées de couloirs qui n'en finissent pas. Ouf ! On n'en peut plus !!
Et là, c'est pas fini, on va rencontrer la police des frontières. Un labyrinthe canalise les foules qui s'agglutinent (et si plusieurs gros porteurs arrivent en même temps, je ne vous dis pas le nombre de gens que ça fait). Là, ça dépend, si le pays où on arrive fait des économies sur ses fonctionnaires et ouvre un guichet sur deux, ou s'il y a une grève ou pas de ces personnels (*), qui ne permet, là aussi, que d'ouvrir un guichet sur trois dans le meilleur des cas. Alors on attend, on avance lentement, on attend, on en a plein les pattes, et on finit, une bonne heure, quand ce n'est pas plus, après, par se retrouver devant le préposé : passeport, empreintes digitales main droite, puis main gauche, puis le pouce droit, le gauche, les yeux... si la machine ne tombe pas en rideau en plus (**) bloquant tous ceux qui attendaient derrière.
Obstacle franchi avec succès, bravo ! Restera à attendre les bagages pour ceux qui en ont, parce que de plus en plus de gens prennent leur (petite) valise en cabine pour zapper cette étape. Entre le moment où l'avion a posé son train d'atterrissage au sol, et le moment où on franchit le panneau EXIT, il s'est écoulé entre une et deux heures !
Et la sécurité ? Là aussi, ça dépend s'il y a beaucoup de monde ou pas. Quand il y a foule, c'est la pagaille, on voit des chaussures qui arrivent dans les bacs, suivies du computer qu'il faut sortir de son sac, en posant le sac dans un autre bac, des messieurs qui tiennent d'une main leur pantalon (faut ôter ceinture et bretelles) et de l'autre leur passeport qu'il faudra aussi mettre dans un troisième bac, avec la veste. On passe un portique en abandonnant ses affaires sur le tapis roulant, en espérant tout retrouver ensuite, et ne rien oublier ; parfois ça sonne, parce que le pantalon a des boutons métalliques, parfois pas, avec le même pantalon, certains pays font passer une sorte de radio à quelques passagers, d'autres les font circuler tellement vite que l'on voit, une fois passé les instruments, de pauvres hères en chaussettes, qui tentent de tout récupérer sans perdre leur carte d'embarquement ou le contenu de leurs poches.... Et on se marre, tout ce toutim pourquoi ? Comme si ça empêchait les terroristes de passer... Pour rassurer les passagers peut-être ? Fut un temps, on n'avait pas le droit d'avoir en cabine du liquide, des gels divers comme du dentifrice, de l'eau, maintenant, ça s'est amélioré, si c'est mis dans un sac en plastique de 20cm sur 20cm, on a le droit. Mais, si tout ça est dans la valise cabine que l'on garde avec soi, comme il y en a bien peu de vérifiées (***), on se demande pourquoi ce qui est interdit dans un sac à main est autorisé dans une valise.
En tous cas, pour les vols internationaux, on recommande d'arriver 3h à l'avance au terminal, on comprend pourquoi...
De toutes façons, faut prendre toutes ces contraintes avec humour, personne ne nous oblige à voyager si loin quand ce n'est pas pour le travail, et puis, il y a quand même de nombreux cas où ces attentes sont d'une durée tout à fait correcte, tout dépend de l'heure du vol, et/ou du nombre de gens qui arrivent/partent en même temps, sans parler des pays plus ou moins regardants... Et puis, si on n'est pas content, on peut toujours prendre le train ! Ce qui n'est pas très adapté pour aller en Amérique toutefois !!!
(*) Roissy lundi 17 octobre 2016
(**) San Francisco le 9 octobre 2016
(***) Heureusement d'ailleurs, sinon, ce ne serait plus 3h avant mais la veille qu'il faudrait arriver
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