Je n'aurais jamais pu faire du Droit ! Jamais ! Quand je lis un truc émanant d'un tribunal, ou de toute autre instance juridique ou notariale, j'ai la désagréable impression de lire du français, certes, mais où les mots ne veulent pas dire ce que j'ai l'habitude d'entendre. En plus, ces gens là parlent comme on le faisait au XVIIIe siècle, voire avant, ce qui rend les tournures de phrases absconses pour le citoyen du XXIe.
Bien sûr tous les métiers ont leur vocabulaire et leur jargon, la médecine par exemple. Mais quand votre docteur parle de sténose ou de dyspepsie, on ne comprend pas forcément la signification du mot employé, mais ça ne donne pas le même malaise que d'entendre un notaire vous dire qu'il va vous faire part de la minute et que la grosse a été enregistrée..... Parce que une minute, on sait ce que c'est, et une grosse (chose ? Dame ?) aussi, mais on ne l'associe pas spontanément à une liasse de papier !
En fait les juristes emploient des mots tout à fait habituels, mais dans un sens totalement différent du sens commun. Alors, que le vocabulaire médical n'est pas, en dehors des métiers de la santé, dans l'usage quotidien.
Par exemple, quand on parle de la notification d'une décision gracieuse, ou que l'on statue en matière gracieuse, il ne s'agit pas d'une belle statue à l'allure élégante et pleine de grâce, mais de quelque chose de beaucoup plus abstrait !!! Et quand tout ça est en premier ressort, on ne vante pas les qualités d'un matelas. Le résultat des présentes, comme on dirait au Palais de Justice, fait que la lecture de ce genre de document est totalement déroutante pour ne pas dire incompréhensible pour le commun des mortels qui ne fait pas partie de la carrière.
Quant aux phrases qui commencent par attendu que, et continuent par vu... On est endormi avant d'arriver au bout. Que dire quand on lit que le Conseil d'État reste saisi au fond ? Qu'on a pris le Conseil d'État par le fond du pantalon ? Pour en faire quoi ??? Peut-être pour le balancer sur les ménages du premier quintile de la distribution des niveaux de vie ?
Bien sûr tous les métiers ont leur vocabulaire et leur jargon, la médecine par exemple. Mais quand votre docteur parle de sténose ou de dyspepsie, on ne comprend pas forcément la signification du mot employé, mais ça ne donne pas le même malaise que d'entendre un notaire vous dire qu'il va vous faire part de la minute et que la grosse a été enregistrée..... Parce que une minute, on sait ce que c'est, et une grosse (chose ? Dame ?) aussi, mais on ne l'associe pas spontanément à une liasse de papier !
En fait les juristes emploient des mots tout à fait habituels, mais dans un sens totalement différent du sens commun. Alors, que le vocabulaire médical n'est pas, en dehors des métiers de la santé, dans l'usage quotidien.
Par exemple, quand on parle de la notification d'une décision gracieuse, ou que l'on statue en matière gracieuse, il ne s'agit pas d'une belle statue à l'allure élégante et pleine de grâce, mais de quelque chose de beaucoup plus abstrait !!! Et quand tout ça est en premier ressort, on ne vante pas les qualités d'un matelas. Le résultat des présentes, comme on dirait au Palais de Justice, fait que la lecture de ce genre de document est totalement déroutante pour ne pas dire incompréhensible pour le commun des mortels qui ne fait pas partie de la carrière.
Quant aux phrases qui commencent par attendu que, et continuent par vu... On est endormi avant d'arriver au bout. Que dire quand on lit que le Conseil d'État reste saisi au fond ? Qu'on a pris le Conseil d'État par le fond du pantalon ? Pour en faire quoi ??? Peut-être pour le balancer sur les ménages du premier quintile de la distribution des niveaux de vie ?
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