La place de grève à Paris |
Si on ne change rien, où prendra-t-on l'argent nécessaire ? Je crains que ce ne soit dans leur poche, parce qu'on ne peut pas créer de l'argent par un coup de baguette magique, alors, où est la logique ?
Pour défendre ce que l'on croit être son intérêt, comment en vient-on à couper l'électricité à tout un quartier, sous prétexte qu'il y a là la permanence d'un élu qui ne pense pas pareil ? C'est illégal d'abord, et inhumain aussi. Que penserait-on d'un service hospitalier qui refuse de soigner un malade gravement atteint sous prétexte qu'il appartient à la CGT ? Quel tollé ça ferait !
Je reconnais que moi qui ai pu prendre ma retraite pour mes soixante ans, avec mes 40 trimestres de cotisation, je n'aurais certainement pas apprécié de devoir travailler plusieurs années de plus, surtout dans les conditions où j'exerçais (pénurie de personnel, travail physiquement difficile), mais en tant que personnel de santé, je n'avais pas le droit (moral) de grève, et j'ai donc quand même du mal à comprendre pourquoi ceux qui ont la sûreté de l'emploi peuvent mettre une telle énergie à enquiquiner le peuple (parce que les "riches", ils s'en contrefoutent des mesures de restriction des transports et autres). Pourquoi ajouter sciemment de la difficulté aux difficultés que le petit peuple subit déjà ?
Je crois qu'il est temps que je rejoigne l'EHPAD la plus proche et que je délègue à l'administration le soin de s'occuper de moi et de tout ça (*) ! Parce que, quand on commence à ne plus comprendre l'époque dans laquelle on vit, il faut songer à s'en aller ailleurs..
(*)A condition qu'il y ait du Wi-Fi quand même !!