Eh bien, c'est un parcours du combattant pour prendre un avion de nos jours, surtout à destination des USA. Donc, on arrive au terminal E et on repère les comptoirs Delta, qui sont les mêmes que ceux d'Air France. Premier arrêt, premier agent : il vérifie qu'on est au bon endroit et qu'on est bien inscrits sur le vol qu'on veut prendre.
Second agent : la sécurité. Il rappelle ce qu'il ne faut pas transporter, vérifie, épluche les billets et les passeports, nous remet les formulaires de l'immigration et nous dirige vers l'enregistrement des bagages où une troisième employé, fort sympathique, envoie les valises à Boston et nous donne les cartes d'embarquement.
Le quatrième employé, une dame boulotte et toute affolée devant l'affluence des passagers, essaye de canaliser tout le monde vers les zones de contrôle, pour éviter les étranglements et les files d'attente. Là, on quitte chaussures, ceintures et vestes, on pose les bagages à main sur le tapis roulant, on passe sous le portique, puis on est palpé de haut en bas. Ceci fait, on récupère chaussures et ceintures et on s'approche d'un... cinquième employé qui ouvre les sacs que nous gardons avec nous, en vérifie le contenu, passe à l'intérieur un drôle de truc ainsi que sur nos mains et nos montres (il paraît que c'est pour détecter des explosifs), nous dit que tout est OK et on part... en direction de la porte d'embarquement 80. Mais c'est qu'elle n'est pas là du tout, elle est à l'autre bout de l'aéroport. Il faut prendre un bus spécial, et après un assez long circuit en zig zag dans des entrepôts et autres bâtiments en béton, on arrive dans un endroit clair, agréable. On a le temps de traîner dans les duty free et de boire un café, avant d'arriver à la porte 82 (oui, ça avait changé entre temps), et d'embarquer !
L'avion était loin d'être plein, on avait largement la place de s'étaler, de changer d'endroit, de circuler, ce qui est rudement confortable. On tire la langue pour s'appliquer à remplir le formulaire vert, sans rature, sans hésitation, sans se tromper de case, et on se demande si on va passer ce dernier contrôle. Nos précédentes expériences nous donnant quelques doutes, surtout dans le contexte actuel.
Arrivée à Boston, pas d'autre arrivée que notre Airbus, donc peu de monde. Un employé vérifie que nous avons bien nos fameux cartons verts, on attend qu'une place se libère, et on arrive devant le fonctionnaire. Il était gentil, aimable, et avait même un certain humour, ce qui est stupéfiant pour quelqu'un qui travaille dans ce secteur. Tout allait bien, nos papiers étaient bien remplis, nos empreintes digitales convenaient, et, comme nous rangions le tout, il nous a même dit "au revoir", dans son meilleur français ! Jamais vu ça...
Après toutes ces péripéties de voyage, toutes bien terminées, il me semble qu'une caesar salade serait la bienvenue.. !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
High Hélène,
I can read that you and your husband are still alive after the plane and the airport. Bon j'arrête car l'anglais et moi ça fait 2. Dans ton message tu "massacres" :) les pauvres fonctionnaires (ou bien les pov'fonctionnaires). Amuse-toi bien.
Nous t'embrassons,
Séverine et San Pe
ah mais non Séverine, les fonctionnaires américains sont bien plus rares qu'ici, donc bien plus précieux :-) : quelques instances gouvernementales et la Poste. Justement, j'ai toujours rencontré des postiers américains adorables, et là, je viens de découvrir un employé de l'Immigration sympa, alors, je ne vais surtout pas le massacrer :-))
Enregistrer un commentaire