28 févr. 2007

Un grand moment de musique "Free" !

Tout le monde connaît la FSF (Free Software Foundation) et son fondateur Richard Stallman, RMS pour les intimes, créateur aussi de cet extraordinaire et incomparable programme qu'est Emacs... dont voilà le credo :

Il n'y a qu'un système : GNU, et Linux est son noyau.
Emacs est son église et son mode de vie, pour être Saint, il faut exorciser les systèmes propriétaires. Vive le Holly Free System !

En tant que Grand gourou de l'église Emacs et de la religion GNU, il se devait d'être le premier à entonner le cantique, que dis-je, l'hymne de cette communauté, et voilà ce que donne cette merveilleuse interprétation .

Bien entendu, le fichier est en .ogg, liberté oblige ! Pour rester dans une totale orthodoxie, il faut écouter ce "cantique" avec Emacs (et son mode mpg123)... et pour ceux qui n'utiliseraient pas (encore ?) Emacs, ou pour les pauvres Windowiens qui n'ont pas Rythmbox ou Xmms disponibles, sans doute existe-t-il autre chose ou alors il leur reste à installer VLC, Winamp, zinf ou similaire, pour apprécier la voix (fort peu) mélodieuse de RMS. (Je suppose que Mac OSX lit tout, y compris les formats libres...)

Et si vous voulez la vidéo en plus, elle est LA ! , et ça vaut son pesant de cacahuètes ! D'accord, la vidéo est en Flash, le comble pour un pur et dur comme l'est RMS, mais on va dire que ce n'est pas lui qui l'a créée....

Voici déjà ces inoubliables paroles, que vous pouvez reprendre en choeur... .

Join us now and share the software;
You'll be free, hackers, you'll be free.

Hoarders may get piles of money,
That is true, hackers, that is true.
But they cannot help their neighbors;
That's not good, hackers, that's not good.

When we have enough free software
At our call, hackers, at our call,
We'll throw out those dirty licenses
Ever more, hackers, ever more.

Join us now and share the software;
You'll be free, hackers, you'll be free.

Have fun !

25 févr. 2007

Ce qu'il ne faut PAS faire avec POV !

Une scène avec POV est constituée de différents objets disposés harmonieusement au milieu de décors qui les mettent en valeur ou donnent une signification précise à la scène. Pour créer les objets, on utilise toutes les fonctionnalités de notre logiciel préféré dans ce domaine, en leur appliquant des textures aussi compliquées (parfois) que réalistes. Et l'on obtient dans ce cas un chef d'oeuvre, digne de figurer dans le best-of ou le Hall Of Fame des créations Poviennes ! Enfin... on peut aussi tricher outrageusement, faire du n'importe quoi avec n'importe quoi -- je ne parle pas d'une image 2D, faite avec Pho.. que l'on fait passer pour de la 3D -- en voici un exemple :


Dans l'image que vous voyez, il y a quelques objets répandus dans une cour qui pourrait se situer au Bronx, éventuellement : une canette de coca, une vieille roue, un bidon bancal, un ballon crevé, une affiche décollée, des bouteilles de bière qui attendent d'être bues, une souris, etc... le tout au milieu de murs de brique rouge décroûtés et taggés, et de pavés disjoints. Et là dedans, il n'y a pas (*) d'objet POV... !

J'avoue : ce ne sont QUE des image_map ! Donc, absolument pas de la 3D ! (d'accord, faudrait pas bouger la caméra..), une tricherie complète ! Juste quelques box pour y déposer des image_map qu'on scale ensuite et translate à sa convenance.

Mais, faudrait pas croire, ce n'est pas aussi simple que ça.. d'abord, faut trouver l'image qui convienne, la détourer soigneusement, en faire un .png, en modifier éventuellement la couleur, la forme, puis, il faut la scaler harmonieusement, pour éviter trop de pixellisation, et enfin, l'insérer dans la scène à l'endroit que l'on veut sans oublier qu'il s'agit d'objets sans volume ! En fait, ce genre d'exercice fait beaucoup plus utiliser The Gimp que POV !!

Donc, voilà une image plus GIMPienne que POVienne, qu'il ne faut surtout pas imiter, c'est mal :-)

Les textures des murs et du sol proviennent de l'excellent site mayang.com et les images de Google image (très modifiées).
(*) un seul objet EST un véritable objet POV, lequel ?

23 févr. 2007

Le Temps

Quand on ne travaille plus, on gagne du temps, celui du temps de travail, du temps de trajet, du temps de récupération (c'est épuisant de travailler !). Et, "quand on a le temps, on a la liberté" (G.Apollinaire).

Pour en faire quoi de ce temps ? Sachant que "faire trop longtemps la même chose, au même endroit, à la même heure, cela rend vieux" (C.Bobin) ? Se donner le plaisir de prendre son temps en se disant que "Qui prend son temps n'en manque jamais" (M.Boulgarov), oublier sa montre en observant que "L'humanité s'ennuie, et elle a inventé la montre pour savoir combien de temps il restait avant d'aller se coucher" (G. Buisine), et méditer sur le passé en pensant que "L'âge mûr est le plus beau de tous. On est assez vieux pour reconnaître ses erreurs et encore assez jeune pour en commettre d'autres" (M.Chevallier) parce que "On peut avancer longtemps dans la vie sans y vieillir" (Joubert). De toutes façons, "Prenons garde que la vieillesse ne nous attache plus de rides à l'esprit qu'au visage" (Montaigne).

Ainsi, "Le temps de lire, comme le temps d'aimer, dilatent le temps de vivre" (D.Pennac), tandis que "Le temps mène la vie dure à ceux qui veulent le tuer" (Prévert). Prendre le temps d'aimer, de lire, d'admirer, de découvrir, de créer, de réfléchir, de rêver et de dormir, pas comme "L'homme ordinaire (..qui..) ne se préoccupe que de passer le temps, l'homme de talent que de l'employer" (Schopenhauer).

Remontons le temps pour terminer : tiré du Roman de la Rose :

Le temps qui ne peut séjourner
Mais va toujours sans retourner
Comme l'eau qui s'écoule toute
Sans que n'en remonte une goutte
G. de Lorris

Ces citations sont extraites de l'excellent petit livre "Le temps mesuré par les sciences" de Patrick De Wever (529-WEV) que vous trouverez sur les rayons de la Médiathèque de Vernon (pour les autochtones !).

21 févr. 2007

Pauvres vendeurs, pauvres clients !

Quand on va dans une grande enseigne, comme Darty, Boulanger, But, ou similaires, pour acheter un nouvel appareil, la première chose à faire est déjà de savoir, exactement ce que l'on veut ! Il n'est pas question de demander son avis ou des détails techniques au vendeur qui s'approche en souriant de vous, parce que le pauvre garçon (ou la pauvre fille) n'y connaît strictement rien. Ils ont des fiches sur les produits, qui répètent ce que l'on trouve dans le manuel, mais c'est tout ce qu'ils savent.

Ce ne sont pas des techniciens, ce sont, pour la plupart, des petits jeunes embauchés là, et tout juste formés à leur logiciel de facturation, et leur salaire doit être bien loin de celui d'un professionnel qui a eu le temps et les moyens d'étudier les caractéristiques techniques précises des produits qu'il vend. Donc, je suis loin de leur jeter la pierre, je constate, seulement !

Récemment, je suis passée chez Darty, à Mantes-la-Jolie, pour acheter un Palm Tréo. Je savais exactement ce que je voulais, et je savais aussi que l'objet était en vente dans CE magasin là (merci Internet). Par contre, une fois la chose repérée dans la vitrine, j'ai vite compris que l'adorable jeune vendeuse ne m'en apprendrait pas plus que ce que je savais déjà ! C'est vrai qu'elle savait par contre fort bien faire la liaison avec mon opérateur téléphonique, et qu'elle était très aimable...

Ceci fait, l'outil arrivé à la maison, encore fallait-il apprendre à s'en servir, et là aussi, ce n'est pas du tout évident, parce que la documentation papier (sur un fort joli livret en papier glacé dans toutes les langues) est fort succincte. Heureusement, il y a, intégré à l'appareil, une aide avec un index bien pratique. Toutefois, s'il est assez facile de trouver les modalités de fonctionnement de la partie téléphone, heureusement que j'ai déjà eu deux Palms, parce que nulle part il n'y a d'indications pour utiliser calendrier, tâches, mémos, et pas non plus pour télécharger et installer de nouveaux programmes.

Donc, quand on quitte un Palm Vx ou M515, ou autre sans doute, pour passer au Tréo, on n'est pas dépaysé, pour peu qu'on ait une synchronisation qui ne date pas de l'an 40, on récupère toutes ses données, et l'installation de nouveaux logiciels suit la même procédure que celle que je connais depuis mon premier Palm, il doit y avoir pas loin de 10 ans.

Mais celui qui intègre cet univers pour la première fois, il fait comment ? Après, on s'étonne que les nouvelles technologies irritent tant de monde par leur complexité, et que nos appareils si perfectionnés ne soient utilisés qu'à 10% de leurs possibilités. Entre les vendeurs incompétents et les documentations de plus en plus "légères", ce n'est pas étonnant.

Au passage, le Palm Tréo 680 est né avec un gros défaut : suite à un bug logiciel, la batterie ne tient pas plus d'une journée... ! Heureusement, les concepteurs s'en sont aperçu, et on publié un correctif (on se croirait sous Windows), qu'il suffit de télécharger et d'installer. La manoeuvre est d'une simplicité enfantine (si toute installation logicielle était aussi limpide que sur un Palm...), et tout va beaucoup mieux ensuite, heureusement.

18 févr. 2007

Le hameau de Cocherel

Il ne comporte qu'une petite vingtaine de maisons, et se divise en deux parties, le Haut-Cocherel, avec la chapelle et le tombeau d'Aristide Briand, et le bas, le long de l'Eure, où on trouve le moulin, le lavoir, et l'excellent restaurant La Ferme de Cocherel (un peu de publicité pour des gens aussi sympathique que Mr et Mme Delton est autorisé !). Voici quelques vues prises par une belle journée de février, qui montre qu'il ne pleut pas toujours en Normandie...

La chapelle et le tombeau d'Aristide Briand

Le moulin de Cocherel

Le lavoir

16 févr. 2007

Un parcours du combattant... quand on se prend pour Diderot !

Dans un article précédent, je parlais de l'achat d'un livre sur Wikipédia. Une fois le livre lu, malgré les défauts d'édition stigmatisés dans l'article en question, il fallait mettre en pratique en contribuant à cette encyclopédie que tout le monde connait et utilise. Comment on fait ? En fait, si corriger quelques fautes d'orthographe et de typographie, ou rajouter trois lignes de précisions à un article existant, n'est pas bien compliqué, si on veut apporter une pierre un peu plus importante à l'édifice, là, ça se corse ! Déjà, il faut circuler dans toutes les pages à la recherche d'exemples, de fichiers d'aide, d'explications, et ça ne manque pas, à tel point qu'une fois que toute la barre d'onglets de Firefox est bien remplie, on ne sait plus où on en est !

Ensuite il faut réfléchir au fond et à la forme. La forme, ça va, ce n'est pas trop difficile, il y a une syntaxe à appliquer qui est, bien sûr différente d'html, de LaTeX, de celle utilisée dans Drupal, ou dans d'autres wikis, mais la fenêtre d'édition avec ses icônes claires, et surtout le copier (coller) sur son voisin aide beaucoup : on regarde comment "il" fait, et on fait pareil ! Mais le fond ? Là, c'est bien plus dur... Même si on a des compétences très pointues sur, par exemple, "la vie sexuelle des indigènes du nord ouest de la Mélanésie" (ce qui n'est pas mon cas !), encore faut-il savoir s'il faut ou non faire un nouvel article, et si c'est possible, où le mettre, sans oublier de tenir compte des éventuels droits d'auteur, de la pertinence des informations, du style "encyclopédique" à respecter... Et de nouveaux onglet apparaîssent dans Firefox ! A tel point qu'on se demande comment peuvent faire tous ces pauvres gens condamnés à utiliser IE6, qui n'a pas d'onglets !!

Donc, on se lance, après quelques hésitations, sur quoi ? Eh bien, en parcourant la page sur Liste de logiciels populaires sous Linux , à la rubrique jeu, il y avait un lien rouge sur le jeu Kshisen, ce qui signifie qu'il n'y avait pas encore d'article là-dessus, on suit le lien rouge... Et là, je me dis qu'il faudrait une capture d'écran, pour montrer la "tête" qu'a ce jeu. Ksnapshot y a pourvu, mais une fois l'image récupérée, il a fallu franchir une étape supplémentaire, aller du côté de Wikicommons, comprendre comment on uploadait une image, ainsi que saisir toutes les habituelles précautions de copyright qui s'y rattachent.

Et voilà, l'article est en place ! Pas bien sérieux tout de même de commencer ses contributions par quelque chose sur un jeu, mais j'y joue si souvent.. et puis, on a les compétences qu'on peut !!

En attendant, c'est rudement intéressant de découvrir tout ça, même si on patauge un peu au début. Je sais, je sais, d'aucuns me diront que j'aurais bien pu attendre la mi-mai, où nous avons justement un atelier sur ce sujet au Club, plutôt que de foncer tête baissée, avec une orgueilleuse solitude, mais tout le monde sait que la patience n'est pas ma principale qualité....

Si vous voulez lire cet article , allez-y, et surtout, n'hésitez pas à corriger tout ce qui vous semble mal dit/écrit/mis en page, etc. Il n'y a qu'avec les critiques des autres que l'on peut progresser.

12 févr. 2007

De la pérennité du support papier

Ayant du temps libre, je me suis dit que je pourrais l'utiliser à des choses plus constructives que de passer des heures à chatter sur IRC ! Le projet Wikipédia semblant fort intéressant, je pourrais y contribuer dans la mesure de mes faibles connaissances. D'abord, on se contente de corriger certaines fautes d'orthographe ou de typographie, puis, on rajoute quelques précisions à un article existant, et ensuite, on se dit qu'on pourrait aller plus loin..

J'ai la chance d'habiter le joli hameau qu'aimait tant Aristide Briand , où il est d'ailleurs enterré, et je m'étais longuement documentée sur ce grand homme du siècle dernier, dont on connaît le nom, tant il y a de rues, de places, d'écoles qui le portent, mais pas toujours l'oeuvre et les multiples actions. Des gens du village l'ont bien connu, il est mort en 1932, j'avais pu avoir accès aux documents d'un "ancien du pays", et y récupérer un certain nombre d'anecdotes sur sa vie à Cocherel. J'avais écrit deux articles sur ce sujet pour le Journal Communal à l'époque.

Donc, je souhaitais récupérer ce texte pour l'insérer dans Wikisource, par exemple, avec un lien qui y pointerait depuis les articles sur Briand ou sur Cocherel . Mais... ces textes ont été écrits à l'époque avec un Atari, et le logiciel de PAO Publishing Partner Master, je n'ai plus d'Atari depuis longtemps, et de toutes façons, aurais-je conservé les disquettes de sauvegarde que je n'aurais jamais pu les relire, quel format de texte exotique pouvait bien générer ce logiciel ? Heureusement, il me reste l'exemplaire imprimé du Journal Communal ! Je vais pouvoir récupérer ces textes. En les tapant ? Oui, ce sera sans doute bien plus rapide que de trouver un scanner avec un logiciel d'OCR, et d'apprendre à m'en servir !!

D'où le titre de cet article ! Tous nos supports magnétiques ou autres actuellement ont-ils la pérennité du support papier ? Pour ce dernier, il suffit de deux yeux pour le relire, et pour les autres ? Il faut l'outil qui sait lire le support et le format de fichier.. et ça, c'est une autre paire de manches ! Bien sûr, on pourrait idéalement quand on change de matériel, récupérer ses fichiers, les convertir au format suivant (ce qui n'est pas forcément évident), les sauvegarder sur un autre support, lisible par la machine suivante, etc.. Sans doute est-ce fait pour des données importantes et sensibles, mais pour un particulier... ? Alors qu'on peut toujours lire une édition du XVIIIe siècle. C'est vrai, le papier, ça brûle, mais les disquettes aussi !!

Enfin, il y a des formats plus pérennes que d'autres. Un fichier texte édité avec Emacs en 1985 est certainement beaucoup plus facile à récupérer qu'un fichier Word de la même époque, à condition qu'ils n'aient pas été enregistrés sur des disquettes 5 pouces 1/4, parce qu'alors, faudra retrouver un lecteur en état de marche !!

8 févr. 2007

Où l'honnêteté est bien mal récompensée


J'ai acheté un petit livre très intéressant sur Wikipedia, aux éditions Eyrolles, gage de qualité ! Sur une des premières pages, il y a un long avertissement concernant les dangers de la photocopie sur l'avenir de la production de livres, et l'éditeur a immédiatement mis en pratique cet avertissement, en fabriquant un ouvrage écrit en rose pale sur fond blanc, en caractères sans serif, avec des bandeaux violacés, et des copies d'écran en caractères au corps inférieur à 6... Certes, on va avoir du mal à photocopier ça, mais surtout... on a bien du mal à le lire !

Donc, une fois de plus, pour protéger un contenu de la copie, on pénalise l'utilisateur honnête, celui qui a acheté parfaitement légalement l'ouvrage. Ça me rappelle autre chose.. les DRM, qui avaient pour but d'empêcher le propriétaire, celui qui avait acheté son CD, de l'encoder afin d'en profiter sur son lecteur nomade, ou de le copier pour l'écouter dans sa voiture, alors que la même musique se trouvait en téléchargement libre (à défaut d'être légal) sur Internet.. ou encore, ces disquettes protégées (je vous parle d'une autre époque !) qui obligeaint l'éditeur à payer des employés uniquement pour répondre aux utilisateurs ayant payé la licence régulièrement, afin d'aider les gens à installer le produit dont les verrous étaient incompatibles avec certains matériels, alors que les pirates n'avaient eu aucun mal à faire sauter les dits verrous !

Tiens, ça me donne envie d'essayer de photocopier les pages de l'opuscule dont je parle, avec une bonne photocopieuse, qui peut régler les couleurs en les intensifiant, ça doit pouvoir se faire... grrr

5 févr. 2007

Une histoire aussi étonnante que triste....

Quand se produit un décès dans son entourage, on a l'habitude de recevoir par la poste un faire-part, immédiatement reconnaissable, avec sa bordure sombre et son texte tristement habituel. Si l'on assiste aux obsèques, il est de tradition, en sortant de l'église, de signer le registre de condoléances proposé par les employés des Pompes Funèbres, les condoléances orales aux affligés n'étant, heureusement plus de mise. Si l'on ne peut pas se rendre à la cérémonie, il est normal et humain d'envoyer une petite lettre de condoléances à la famille, en essayant le mieux possible d'exprimer sa peine et sa sympathie.

Aujourd'hui, j'ai appris un décès, pas du tout par un courrier envoyé par la poste, ni par un avis dans un journal, mais par la transmission d'un lien sur Internet... Ce lien menait à un site de Pompes Funèbres , où l'avis de décès figurait, avec un autre lien pour exprimer, dans un formulaire, ses condoléances. J'en ai été toute surprise, pas du tout choquée, mais fort étonnée ! Je ne savais pas que ce genre de chose existait... C'est très bien fait, très sobre, on peut fournir une adresse mail pour que la famille puisse répondre, et voir aussi tous les autres messages. Ceci se passe au Canada, au Québec, et j'ignore si ce type de service existe en France.

On connaissait déjà les cartes de voeux, d'anniversaire, de vacances envoyées par Internet, mais personnellement, je ne savais pas que ça existait aussi pour un faire-part de décès. Que penseraient de ça nos grands mères qui faisaient scrupuleusement (en se déplaçant) les visites de condoléances, ou nos mères qui écrivaient des lettres manuscrites parce que le téléphone était incorrect dans ces circonstances.... ?

2 févr. 2007

Retour du salon

Trois jours de salon, dont une nocturne qui nous a fait rester sur place de 9h30 à 20h non stop.. épuisant ! Mais tellement amusant, intéressant et sympathique. D'abord, on découvre beaucoup de choses, l'ambiance convivale, affectueuse et souvent débridée du Village des Associations, permet de voir déjà l'immense travail effectué par tous ces bénévoles qui gravitent autour de la notion et de la défense du Logiciel Libre, de poser des questions, d'obtenir tout plein de renseignements. Ensuite, c'est un lieu de rencontre et de retrouvailles.

Cette année, une partie des participants au canal IRC #framasoft se sont retrouvés entre le stand de Framasoft et celui de Léa Linux, et ont continué, cette fois dans la "vraie vie", les conversations qu'ils ont tous les jours entre eux dans leur cyber salon ! Amusant de mettre enfin une tête sur un pseudo !

Il y a eu aussi quelques moments forts, je ne veux pas parler du grand show médiatique de Microsoft, le mardi soir, sur l'esplanade, où le feu d'artifice tiré en l'honneur de la sortie de Vista était visible de tous les coins de Paris, mais plutôt des démonstrations aussi bruyantes que drôles de l'équipe GCU : déguisés en nettoyeurs avec combinaison anti-radiations, bombes désinfectantes et papier hygiénique, ils sont partis au milieu des stands professionnels stigmatiser (et désinfecter) ceux qui n'utilisaient pas que des produits "libres", le stand Microsoft (oui, oui, il y en avait un) était bien sûr visé, mais aussi celui de Novell, et d'autres.. Il y a eu aussi la visite de Monsieur Bayrou, en campagne électorale, traversant les stands au milieu d'une nuée de journalistes, curieux et autres gardes du corps, pour aller trinquer avec les gens de l'APRIL .

Il y a eu beaucoup de monde, le mercredi particulièrement, la foule était dense, et il était difficile de circuler ; les stands, bien rangés le mardi matin, essayaient de cacher un bazar de plus en plus envahissant : des bouteilles d'eau (ça assoiffe de parler..) ou de bière pour certains, des tracts des autres associations, des vêtements en tous genre, des sacs pleins de documentation, etc... Tout le monde se congratulait, s'embrassait, échangeait des pin's et autres gadgets, et les valeureux participants l'étaient de moins en moins (valeureux) au fur et à mesure que les heures tournaient.

Jeudi, en fin d'après-midi, on a tout remballé, ceux qui avaient installé le réseau pour tout le village des associations (merci à tuxfamily grâce à qui on a pu disposer d'une connexion Internet correcte) ont tout démonté, et tout le monde est rentré chez soi, la tête vide et les jambes lourdes... pour se retrouver quelques heures après sur IRC et commenter ces journées !

Bon, maintenant, faudra penser au RMLL , à Amiens cette année... mais c'est en juillet, d'ici là, on aura le temps de récupérer !

Vous voulez voir d'autres photos ? C'est LA