30 juil. 2012

Un beau voyage


Vous avez 60.000 euros sous la main ? Evidemment, faut bien avoir quelque menue monnaie sur soi.. Donc, j'ai une proposition à vous faire. Pour cette modique somme, vous pouvez faire un magnifique voyage pendant un peu plus d'un mois, un tour du monde qui vous permettra de visiter tous les hauts lieux de la Terre comme le Machu Pichu, Venise, le canyon du Colorado (*), les chutes d'Iguazú, Sydney, la baie du Cap, etc.... Le tout en avion classe affaires évidemment pour aller d'un point à un autre, train de luxe et limousine pour les déplacements et excursions sur place, hôtels 5 étoiles, c'est pas séduisant ça ? Le tour du monde dans les plus beaux endroits du monde, avec le maximum de confort.

C'est l'agence Safrans du monde qui propose ce superbe périple dans lequel tout est compris même les soins dans les spas des grands hôtels, les cocktails et le port des bagages (c'est vrai qu'il faut plusieurs valises pour transporter toutes les robes du soir)... Sans oublier évidemment les guides francophones et autres petits détails infiniment agréables.

Comment ça, ça manque de naturel, d'esprit de découverte et d'aventure ? Comment ça, rien ne vaut le sac à dos et le camping ? Comment ça, on ne doit y croiser que des bourgeois guindés ? Mais tout de même, prendre l'Orient Express jusqu'à Venise, puis, partir à Lima en classe affaire, puis..... Rejoindre l'Asie et rentrer ensuite en Europe via l'Afrique, les yeux remplis d'images inoubliables (suis pas mal dans le cliché, hein ?).

Comment ça, c'est un truc pour gens imposés à 75% et autres footballeurs ? Ah oui, ça c'est vrai que je ne peux même pas revendre ma voiture pour me le payer, la pauvre petite, elle est très très loin de valoir ce prix... En plus, il n'y a aucune escale en Amérique du Nord, rien en Chine, ni au Seychelles, c'est mesquin... Donc, on s'abstiendra pour cette fois ! Dommage !

(*) Erreur, le circuit ne passe pas au Grand Canyon.... pffff, c'est nul ! 

L'image d'illustration provient de Wikimedia Commons. Elle représente les chutes d'Iguazú .

27 juil. 2012

Contente !


Voilà, j'ai fait mon marché, j'ai acheté pour vingt euros douze films de la série "Des trains pas comme les autres" sur le site de l'INA. La manoeuvre est simple, les prix sont peu élevés, moins de 3 euros l'unité, et encore moins si on prend un pack, le téléchargement est facile (enfin, une fois qu'on a compris... voir un billet précédent ), et ensuite, on peut laisser les fichiers sur l'ordinateur, les transporter sur la tablette directement, les déposer sur une carte SD ou autre clé usb pour utilisation ultérieure, c'est comme on veut. Comme ils sont "garantis sans DRM", peu importe où on les visionne.

Donc, j'ai de longues heures de découvertes de pays lointains, le Brésil, la Birmanie, la Norvège, etc... qui rendront moins fastidieux les longs déplacements... en train par exemple ! Et la tablette a le bon format pour regarder ça sans se crever les yeux et sans tenir trop de place dans le sac.

Quelques bons bouquins à lire (ceux-ci, du domaine public, récupérés sur le site ebooksgratuits , un peu de musique, que j'avais déjà sur l'Ipod, donc, dans ma bibliothèque Itunes, et quelques documentaires, voilà de quoi s'occuper pendant les trajets trans-atlantiques et trans-canadiens prochains, mais aussi, à plus courte échéance, dans une chaise longue à l'ombre sous les arbres du jardin, la tablette, ça tient moins chaud que l'ordi portable sur les genoux !

L'image d'illustration a été prise dans le musée du chemin de fer à Mulhouse, lieu incontournable pour tous les amoureux du rail et des locomotives.

26 juil. 2012

Mise à jour = adrénaline ?

Quand on utilise un système qui fonctionne bien, auquel on est habitué, et qu'on vous propose une mise à jour.... C'est stressant ! Voyons, et si ensuite tout foirait, si les softs ne marchaient plus, si le système devenait instable ? Faut-il lâcher la proie pour l'ombre ?

C'est valable aussi pour un logiciel que l'on utilise souvent, ou une appli sur la tablette ou le téléphone. Et pourtant, je le fais, mais j'avoue que pendant la durée du processus, sur lequel d'ailleurs on n'a aucune prise, je tremble et ne suis soulagée que quand tout est terminé. Sans doute est-ce là une ancienne phobie windowsienne qui ressort alors qu'il y a plus de 10 ans que je n'utilise plus cet OS, quelque chose enfoui dans mon inconscient qui me fait secréter de l'adrénaline à chaque fois que je dois effectuer ce type d'opération. Suivant... Suivant... Voulez-vous remplacer le fichier x.dll par xx.dll oui non ? Euh.... oui... Planté, coup fourré, c'était non qu'il fallait dire !!! Gniark, gniark, gniark !

C'est d'autant plus stupide que je dois reconnaître n'avoir jamais eu le moindre sou de problèmes depuis fort longtemps, que ce soit avec les mises à jour de MacOS X (enfin, avec mon Tiger antédiluvien, il y a des lustres qu'il n'est plus maintenu, donc plus mis à jour), ou, plus récemment, avec celles du téléphone sous Androïd (qui est depuis peu en Jolly Bean, soit Androïd 4.1). Le processus s'est déroulé automatiquement en quelques secondes, et l'outil a repris sans la moindre anicroche les fonctionnalités qu'il avait avant.

Une seule fois, mais c'était de ma faute, j'avais laissé Firefox se mettre à jour tout seul, en oubliant que les versions récentes de ce navigateur n'étaient pas compatibles avec mon système d'exploitation, donc, forcément, ça ne marchait pas. Le temps de revenir à l'ancienne version et d'interdire les mises à jour automatiques, et tout était rétabli, donc, pourquoi se faire du souci pour rien ?

Mais il n'empêche, quand un soft (quel qu'il soit et sur quelque plateforme qu'il se trouve) doit être mis à jour, ça me stresse toujours un peu..... Comme quoi, malgré mon quart de siècle de fréquentation assidue de ce type d'outil, je ne suis pas vraiment geek !

24 juil. 2012

Comment se tirer une balle dans le pied

Ou comment réussir à ne pas avoir d'article sur Wikipédia en faisant de la contre-publicité pour son personnage ou son entreprise.

Donc, on commence par écrire un article sur un personnage ou une entreprise qui n'a strictement rien à faire sur l'encyclopédie, personne inconnue, établissement local, ton hagiographique ou promotionnel selon le sujet, absence complète (et pour cause) de sources externes, etc.. Et on publie en se frottant les mains, c'est fait, "je" suis sur Wikipédia, à moi le référencement dans les premières pages de Google. Mais.....

Il y a des gens qui veillent au grain : un bandeau d'admissibilité avec demande de sources, pour alerter, et une suppression immédiate s'ensuit. Le contributeur s'en aperçoit et fonce sur la page qui lui a été indiquée dans l'explication de la suppression, et y arrive bille en tête : "Mais qu'est-ce qui vous prend ? Vous avez supprimé l'article sur mon entreprise, alors que vous vous prétendez une encyclopédie libre, elle est belle votre liberté, on voit bien que vous n'y connaissez rien et que vous n'êtes que des ados incultes.. J'exige que cette page soit immédiatement restaurée...". Première manche gagnée, la balle n'est pas loin du pied...

Les administrateurs qui s'occupent de la page en question gardent leur calme (ils ont l'habitude), demandent d'abord courtoisement si quelqu'un a déjà parlé du personnage, ou s'il a été rédigé un article de presse sur l'entreprise et qu'on veuille bien le leur indiquer. Et là, le contributeur initial part en vrille, s'indigne, vocifère, la colère lui fait perdre son calme, les menaces arrivent, et la balle se rapproche de plus en plus des métatarses.....

La demande de restauration est évidemment refusée, on en reste là ? Que nenni.. On porte la discussion sur la place publique, le Bistro par exemple, ou alors on harcèle d'autres contributeurs pour que l'on revoit le cas, parce que, vraiment, il y en a des qui outrepassent leurs droits, et que ''je ne vais pas en rester là''. On rameute les copains, qui s'inscrivent rapidement, et viennent immédiatement protester de l'inanité de la décision, expliquant que non, ils n'étaient absolument pas venus pour ça, ils l'ignoraient totalement et que c'est aussi tout à fait par hasard qu'ils sont tombés sur cette page (*).... Et si l'on estime qu'il est plus juste d'initier une procédure de page à supprimer, là, c'est la cata, parce que les avis "supprimer" pleuvent comme si l'on était en Normandie et Bretagne réunis, avec des arguments comme "complètement inconnu", "publicité", "totalement hors critères" etc... L'image de marque de l'entreprise ou de la personne en prennent un coup, d'autant plus que c'est cette page qui apparaîtra dans les premièrs résultats sur Google... Et cette fois, la balle a troué le cuir de la chaussure ! Parce que, bien entendu, l'article est finalement supprimé, et l'entreprise a bénéficié de quinze jours de contre-publicité...

Donc, si vous voulez créer une page sur Wikipédia sur vous-même ou votre entreprise, et que vous ne soyez ni Total ni Barak Obama (exemples sans aucun rapport... les premiers qui me sont venus à l'esprit), il faut observer certaines règles :

- Si la page est supprimée, en demander "humblement" la restauration, sans menaces ni invectives, sinon ça risque de se retourner contre vous, et c'est vous qui perdrez votre calme en premier. Il vaut mieux chercher des sources, et s'il n'y en a pas, renoncer..
- Se dire que plus on est de mauvaise foi (du genre, vous ne voulez pas de ma PME qui fait vivre 5 personnes et vous acceptez IBM..) moins on est crédible.
- Bien se rendre compte que si on "exige" de faire appel à la communauté pour donner tort à celui ou celle qui a supprimé l'article, c'est à ses risques et périls, on a déjà vu des gens supplier qu'on arrête la procédure parce que ça leur faisait trop de tort...
- Eviter de revenir quelques mois plus tard en s'étonnant "innocemment" qu'il n'y ait pas d'article sur truc ou chose, ça ne trompe personne et risque de faire croire que vous avez vraiment un impérieux besoin de vous faire connaître.

Et puis, je pourrais aussi donner plein d'autres conseils acquis par ma déjà longue expérience, mais ce serait trop rendre service à ceux qui ne viennent pas contribuer au projet, mais pour en profiter !

(*) l'ordre d'arrivée des "copains" est variable, parfois c'est dès le départ de la demande de restauration, parfois c'est seulement au moment de la page à supprimer, ça dépend de la vitesse à laquelle ils lisent leurs mails....

Ceci est un billet de "fiction", qui s'appuie sur une compilation d'exemples multiples et ne saurait en aucun cas faire référence à un cas précis... Donc toute ressemblance avec... est totalement fortuite, bien entendu :)


21 juil. 2012

Les hymnes nationaux

Les Jeux Olympiques ne vont pas tarder à commencer, et l'on va entendre les hymnes des pays dont les athlètes sont vainqueurs des épreuves. C'est toujours amusant d'écouter les différents hymnes des pays de la Terre (*). Le nôtre évidemment, dont la musique est remarquable, et les paroles.... enfin, elles sont historiques ! Mais certains autres aussi sont originaux. Par exemple, celui d'Afrique du Sud, dont la musique est émouvante ; les paroles sont successivement en xhosa, Zoulou, sotho, afrikaan et anglais.... à l'image de ce pays "arc en ciel" où il y a 10 langues officielles ! Les amateurs de rugby le connaissent forcément.

L'hymne américain, comme l'hymne allemand, sont aussi fort connus par les sportifs (et les autres aussi évidemment). Quant au "God save the Queen", je me souviens qu'autrefois, on le chantait en Angleterre au début des séances de cinéma, enfin, ça remonte à..... la préhistoire, donc, ce n'est peut-être plus vrai maintenant. J'avais aussi avoir appris l'hymne italien au lycée quand j'étudiais cette langue, mais je préfère l'hymne espagnol, même si je ne comprends pas les paroles, ou celui du Portugal qui est martial et harmonieux, ce qui n'est pas toujours le cas.

Plus au sud, l'hymne du Maroc est original, et celui d'israël a un air de "déjà entendu", que son histoire explique. Très belle mélodie en tous cas ! Vous pouvez l'écouter sur le lien ci-dessus.

 Comme on n'a plus Encarta pour écouter tous ces hymnes, on peut les trouver sur Youtube, avec de nombreuses interprétations, en attendant de les entendre à Londres, pour ceux qui suivront les Jeux. J'ignore si les athlètes belges vont monter sur le podium ou pas, mais au cas où ce ne serait pas le cas, voici leur hymne, la Brabançonne, aussi beau qu'entraînant.





(*) Pour l'instant, je n'ai pas encore pu récupérer l'hymne du pays d'Olympus Mount sur mars, mais ça ne saurait tarder...


Et au passage, une bizarrerie de la langue française, on parle d'hymne au féminin quand il s'agit de religion, tous les autres sont masculins. 

18 juil. 2012

Les homonymies sont un véritable cauchemar


Quand on parcourt l'état de l'Alaska, afin de créer des articles dans Wikipédia sur la géographie locale, on se heurte à une multitude d'homonymies, et c'est le cauchemar. Par exemple, la rivière Togiak prend sa source dans le lac Togiak , traverse le parc national Togiak , et se jette dans la baie Togiak laquelle est située près du village de Togiak ..... Je n'ai pas encore trouvé de glacier Togiak, et comme il n'y a pas de routes dans ce coin, je ne risque pas de rencontrer une route Togiak, coup de pot !

Alors, il faut commencer par répertorier tous les homonymes,  créer la page d'homonymie et choisir le titre d'article le plus pertinent afin de différencier les pages sans oublier d'apposer le modèle homonymie sur toutes les pages en question. Quand il y a plusieurs rivières qui portent le même nom, faut observer de quelle autre elles sont les affluents, parce que, par exemple, des rivières appelées North Fork, j'en connais au moins quatre... (et je ne parle pas de la douzaine de Birch Creek que j'ai, pour l'instant, renoncé à traiter, ni des Salmon Rivers qui sont légion). Il ne faut pas non plus oublier de faire une recherche sur le mot, parce qu'il ne faudrait pas qu'il y ait un homme, ou un film, ou je ne sais quoi d'autre qui porte le même nom. Et comme c'est pas joli de laisser trop de liens rouges dans une page d'homonymie, faut s'atteler à écrire ou traduire les articles manquants, le tout sans s'emmêler les pieds dans les noms, les redirections, et autres chausse-trappes syntaxiques wikipédiennes.

Je disais dans le billet précédent qu'il ne me restait qu'environ 200 rivières, mais si, pour chacune, je rencontre la baie, l'île ou le village homonyme, je serais morte avant d'avoir fini !! D'accord, nul n'est indispensable à l'avancement du projet....

L'image d'illustration provient de Wikimedia Commons, elle illustre l'article sur le village de Togiak, mais je l'ai améliorée, elle était un peu floue (encore quelqu'un qui a tort de ne pas suivre l'atelier du mardi de Microtel...), par contre, je ne l'ai pas uploadée à nouveau, parce que c'est encore plus ch**** euh, compliqué... que de gérer les homonymies !

Le pain quotidien

Une fois le 14 juillet passé, et jusqu'au 15 août, la France vit au ralenti. Tiens, par exemple, trouver du pain. Ce matin, première boulangerie fermée pour cause de vacances. C'est normal, tout le monde y a droit, je pousse un peu plus loin, au bourg d'à-côté. Ah, jour de fermeture... Bon, je n'avais qu'à le savoir. On reprend la voiture pour aller à un troisième endroit : travaux, le magasin profitant de cette période calme pour remettre la boutique à neuf, normal aussi, c'est le bon moment de faire ça. Plus question de retourner chercher la voiture pour aller plus loin, tant vaut prendre ses deux pieds, ça ira aussi vite.. Et là, miracle, la quatrième était la bonne ! Heureusement que les congélateurs existent, parce que j'f'rais pas ça tous les jours !!

Allez, je retourne à ma torpeur estivale, et à mes rivières nordiques ! Après tout, il doit m'en rester un peu moins de 200... seulement...

13 juil. 2012

Une belle promenade mélancolique

Le cimetière de Père lachaise, dans l'est de Paris, est un parc de plus de 40 hectares qui monte le long de l'ancienne butte Mont Louis. Ce lieu héberge, depuis le début du XIXe siècle, de vénérables tombes occupées aussi bien des gens connus que des inconnus voire des familles éteintes depuis des lustres. Un grand jardin, avec des allées pavées bordées d'étranges mausolées, d'immenses arbres dont les racines disputent l'espace avec des pierres tombales qu'elles brisent. Du silence aussi, même si les visiteurs sont nombreux, mais c'est si grand, et il y a tant de passages calmes.

Bien sûr qu'on y vient pour visiter les sépultures de personnages célèbres, Chopin, Piaf, Géricault, Bécaud, etc.. Mais l'essentiel n'est pas seulement là. Il est dans cette atmosphère paisible, dans l'infinie tristesse des vieilles tombes moussues que plus personne ne vient voir, dans le calme ambiant, dans le côté paisible des allées entre pavés et arbres, qui donnent à cet endroit un charme qui n'a rien de morbide.

On y rencontre de simples dalles de granit avec un ou plusieurs noms gravés, mais aussi des monuments funéraires pour lesquels on ne sait plus s'il s'agit d'une tombe, d'une oeuvre d'art, ou d'une véritable église, avec portes en bronze, pleureuses sculptées, cariatides, vitraux, etc... Et quand on lit les noms et les dates sur les tombes les plus anciennes, on se demande s'il existe encore des vivants qui se souviennent que leurs ancêtres reposent là.

Au fil des allées pavées


La tombe du peintre Géricault

Tombes abandonnées

Au fait, si vous voulez être enterré là, faut être riche, environ 10.000 euros pour deux mètres sur un... rien que pour l'emplacement, le reste (creusement, monument..) en supplément, bien sûr, et aux tarifs "parisiens" des marbriers et autres prestataires qui font payer le "privilège" d'avoir là sa dernière demeure.

10 juil. 2012

Mes chères voisines


Tiens, v'la l'humaine qui se promène, allez, venez les filles, on va la saluer, comme elle a peur de nous, ça va être marrant. Vous allez voir, elle va reculer si nous sommes trop près de la clôture...


Eh, c'est pas la peine de me marcher sur les sabots, y a de la place pour tout le monde ! 

Problème résolu

Dans un post précédent, je sollicitais l'aide de mes fidèles lecteurs pour trouver sur Internet, des films à acheter afin de les visionner sur la tablette. Je voulais pouvoir les lire sur l'ordinateur aussi, et les conserver pour les regarder ultérieurement, donc, la location ne me convenait pas. Je cherchais plutôt des documentaires, et tout particulièrement la fameuse série télévisée "Des trains pas comme les autres" parce que j'aime beaucoup les trains, et les voyages aussi.

Et mon appel a été entendu (c'est bien d'avoir de bon(ne)s copains/copines compétentes dans ces domaines..). Sur le site de l'INA, on peut acheter toutes sortes de films dématérialisés, dont mes fameux trains pas comme les autres. Il y a un grand choix, et les prix sont très modiques (2,99 euros, rarement plus). En plus, ils sont "garanti sans DRM" ! Allez, on y va, en commençant doucement tout de même, déjà voir si ça marche, et si tablette et ordinateur veulent bien les lire.

Choix rapide, paiement sécurisé classique, et voilà, les deux films sont bien commandés, il n'y a plus qu'à les télécharger.

Mais, l'interface chaise-clavier a ses faiblesses... et n'avait pas compris du premier coup qu'il ne suffisait pas de cliquer bêtement sur le lien "télécharger", mais de passer par un clic droit pour "enregistrer la cible sous"... Sauf que, elle ne savait pas non plus comment on pouvait faire un clic droit sur un clavier tactile.. Le flottement n'a pas duré bien longtemps, d'autant plus que le service client de l'INA répond par retour de mail avec des explications très précises, et en avant pour télécharger les deux films.

Et ça marche ! J'ai mes deux films, sur les deux machines. Quant à savoir s'il est mieux de télécharger directement sur la tablette, ou de transférer via clé, carte SD ou bluetooth, depuis l'ordinateur, ce sera vu à l'usage, et surtout aux circonstances. Ce n'est pas un problème, ce n'est qu'un choix à faire.

Voilà donc une tablette qui va pouvoir vivre en autarcie un bon moment, et un grand merci à tous ceux qui m'ont donné des liens aussi intéressants.

Bon, maintenant, il me faut trouver comment éviter les affreuses traces de doigts sur l'écran, parce que, même en se lavant et se séchant soigneusement les mains avant l'usage, un glisser déplacer dans le gestionnaire de fichiers laisse une abominable traînée.... Quoi... Qui ose dire que c'est bien une préoccupation de bonne femme ça ??

8 juil. 2012

Faut-il pleurer, faut-il en rire ?

Une panne logicielle, à ce qu'il paraît, a privé pendant une journée (6 juillet), les clients d'Orange de téléphone et d'internet mobiles. J'ai appris ça par le nombreux tweets qui ont défilé tout au long de l'après-midi et de la soirée. Personnellement, je ne m'en serais pas aperçue sans ça, parce que l'ASDL maison via Orange fonctionnait parfaitement, et que mon téléphone dépend d'un autre opérateur. Mais, en dehors de toute considération personnelle, qui n'a aucun intérêt, ça m'a quand même fait réfléchir sur la place prise par ces deux moyens de communication dans la vie tant professionnelle que privée actuellement.

Deux choses jusqu'ici étaient prioritaires pour assurer la vie quotidienne de l'homme occidental du XXIe siècle : l'eau et l'éléctricité. Quand, à la suite de graves accidents comme des inondations ou des tempêtes, les personnes sinistrées en sont privées, ce sont les premières que les techniciens s'efforcent de remettre en place le plus rapidement possible. Sans électricité, on ne peut plus s'éclairer, se chauffer, éventuellement cuisiner. Sans eau, on ne peut plus utiliser les sanitaires, ni se laver, ni boire. On pourrait y rajouter l'essence, qui permet de se déplacer, en attendant l'avènement de la voiture électrique, mais à ce moment-là, on reviendra au cas précédent.

Et le téléphone ? On oublie que la ligne téléphonique dans toutes les maisons est chose récente à l'aune de l'Histoire. Le "22 à Asnières" ne date que des années 60. Tout juste après la Guerre, peu de gens disposaient du téléphone à domicile  en France, et pendant encore bien des années, "obtenir la tonalité" était quelque chose de long, d'hasardeux, et parfois d'impossible. Si la technologie existait depuis très longtemps (il y avait 1 abonné pour 183 habitants en 1912), l'ouverture à tout le monde n'a vraiment pris son essor que dans les années 1970, soit, une grosse quarantaine d'années seulement.

Quant à Internet, à la téléphonie mobile, et à l'association des deux, là, c'est très très récent, même si le nombre d'équipement des professionnels et des particuliers est exponentiel. Mais c'est devenu tellement indispensable, incontournable, qu'une panne de quelques heures plonge les usagers dans un traumatisme profond.

Faut-il pleurer, faut-il en rire ? Internet mobile et téléphone intinérant sont-ils aussi vitaux que l'eau, le gaz et l'électricité ? Pour certains professionnels qui ont besoin d'être joints n'importe quand et n'importe où, certainement, mais pour de nombreux autres, j'ai quelques doutes... Un tweet ou une mise à jour de sa page Facebook n'ont jamais rien d'urgent, un SMS à sa copine non plus, d'autant plus que ni Internet via Orange, ni le téléphone via d'autres opérateurs n'était coupés, donc, il y avait certainement moyen, en cas d'absolue nécessité, de se dépanner.

Je n'ai pas dit "comment on faisait avant ?"... qui fait un peu trop "de mon temps...", mais on peut se demander quand même comment on pouvait vivre, tiens, par exemple en Auvergne, à la fin des années cinquante, quand de nombreuses maisons rurales n'avaient pas l'eau courante, ni l'électricité, et encore moins le téléphone.... Mais d'un autre côté, comment pourrais-je rédiger ce billet si je n'avait ni le courant électrique, ni Internet ??

Le progrès technologique nous rend-il dépendant ? J'en suis persuadée, mais est-ce entièrement de notre faute ? Nos ancêtres se passaient d'électricité, mais utilisaient d'autres moyens pour se chauffer, sauf que maintenant, aller chercher du bois, le fendre, le stocker et le brûler dans la cheminée n'est pas envisageable dans un appartement de ville... Et quand on voit que, des impôts que l'on déclare sur Internet, jusqu'aux relevés de sécu que l'on vous incite fermement à récupérer sur leur site plutôt que de réclamer un papier, en passant par les réservations de train ou similaires, on va avoir de plus en plus de mal à se passer d'Internet... Et quid quand on fera ses achats directement avec son téléphone, sans sortir sa carte bancaire ou son porte-monnaie ?

Alors, quand on "oblige" le consommateur à certaines pratiques, eh bien il faut "assumer" en amont, éviter autant que faire se peut, les pannes, et si elles se produisent, y remédier avec célérité, comme le font actuellement ERDF ou les syndicats d'adduction d'eau, mais c'est vrai qu'ils ont des décennies de pratique et d'expérience, eux !

5 juil. 2012

J'inaugure, tu inaugures, nous inaugurons

Avec l'approche des vacances, la vie politique locale s'accélère : trois inaugurations dans la même journée ! Alors, comment ça se passe ?

Tout le monde se rassemble, papote, s'embrasse, discute, se donne des nouvelles, puis, les notables s'approchent du ruban, et le coupent officiellement, avec distribution d'un morceau à chacun s'il le souhaite. Ensuite ce sont les discours, et chaque personnalité y va du sien : maire du lieu, président de la communauté d'agglomération, président du conseil général (qui est aussi député), président du conseil régional (qui est aussi sénateur), député de la circonscription, et parfois un des acteurs principaux de la réalisation que l'on inaugure. On applaudit, et.... on se rue sur le buffet !

Le ruban va être coupé

Chacun y va de son discours

Avant la ruée.....

Beau choix, non ?

Les premiers canapés, servis vers midi, sont très appréciés, le jus d'orange bien frais aussi, quand on est resté debout sous le soleil, mais il est vrai qu'à la troisième cérémonie, vers 17h, la ruée s'affaiblit... Et les discours semblent moins longs...

On se demande pourquoi en fin de journée on a mal aux jambes et pourquoi les jupes et pantalons du commerce sont toujours trop petits !!



Help !

Comment fait-on pour regarder un film sur la tablette ? Ou plutôt, où peut-on en trouver ? Non, non, je ne parle pas de piratage d'oeuvres numériques par des moyens détournés, je parle d'un achat comme on achèterait un DVD dans le commerce. Parce que les ultra-portables, et autres tablettes, n'ont pas de lecteur de DVD, donc, on ne peut pas emporter ses propres galettes.

J'avais tenté, quand j'utilisais l'eee, d'encoder mes DVDs, mais j'ai vite renoncé. Déjà, pour certains, c'était totalement impossible, parce que tout le monde sait que l'utilisateur honnête est la première victime des DRM (les autres savent les contourner) qui l'empêchent d'utiliser ce qu'il a déjà payé, souvent assez cher, comme il le souhaite, sur son ordi avec lecteur ou ailleurs. Quand il était possible d'encoder la manoeuvre était très longue, plusieurs heures souvent, fastidieuse, à tel point que j'y ai vite renoncé. Donc, je voudrais pouvoir trouver quelques films, des documentaires de préférence, que je puisse acheter et télécharger directement au bon format, en les payant, comme on le fait pour les livres numériques qui ne sont pas du domaine public.

Il existe sur l'Androïd Market (et ailleurs) des systèmes de location, peu onéreux, certes, mais qui ne permettent pas de conserver le film plus que x jours, et obligent à le visionner dans un laps de temps donné. Ce n'est pas du tout ça que je recherche. Un livre, on le lit, et il arrive qu'on le relise. Un film, ça doit être la même chose. Une musique, on l'achète, et ensuite, on l'écoute autant qu'on veut, ou on encode ses CDs pour les écouter depuis un baladeur, et on peut avoir ses mp3 sur plusieurs machines différentes.

Ah mais, vont me dire ces messieurs de l'HADOPI, mais ces musiques ou ces livres, voyons, si vous les prêtez à des amis, qui eux-même en feront autant, vous tuez les auteurs et les privez de leurs droits, on va vous envoyer la police !!

Ceci est un autre débat. Donc, je reviens à la question. Où peut-on acheter légalement un film dématérialisé ? La Fnac ne semble pas en offrir, Virgin offre une location, pas une vente. Il y a des sites qui en proposent... dont le nom ressemble étrangement à Megaupload... et quelque chose me dit que ce n'est pas tout à fait légal... Mais étant totalement novice, je suis peut-être trop soupçonneuse.

Donc, je cherche essentiellement des documentaires, du genre "des trains pas comme les autres", ou autres films de voyage ou de géographie, que je puisse télécharger en toute légalité, en les payant normalement (sur des sites de confiance tout de même), que je puisse regarder sur n'importe quel ordinateur (de même que je peux lire un livre dans le train, dans ma cuisine, ou... aux W-C, et le relire deux ans plus tard !). Alors, si vous passez par là et que vous ayez quelques idées sur le sujet, elles sont les bienvenues. Parce que, c'est quand même compliqué d'être honnête !

2 juil. 2012

Samsung Galaxy Tab ... Premiers pas

C'est pas tout d'avoir une belle tablette toute neuve, il y a quand même quelques trucs à faire ou à apprendre à faire. Changer le fond d'écran, organiser ses icônes des applications existantes, installer quelques indispensables (un éditeur de textes par exemple, hélas, pas Emacs, qui n'existe pas pour ce genre d'appareil..), ça c'est pas trop compliqué. Mais ensuite ? Comme cet outil est en fait un ordinateur qu'on emporte partout avec soi, il faut qu'il contienne quelques fichiers que l'on puisse consulter en dehors de toute connexion Internet, comme des e-books, des mp3, quelques images aussi, et autres documents utilitaires que l'on pourrait avoir à regarder. Donc, comment on transfère un fichier depuis l'ordinateur de la maison jusqu'à la tablette ?

Il y a plusieurs solutions : par usb, via un câble ; par dépot sur une clé usb et transfert ; par wi-fi ; par bluetooth, etc.. Allez, j'essaye cette dernière solution, avec d'autant plus de curiosité que je n'avais jamais auparavant utilisé ce type de liaison. J'avais juste une vague idée qu'il fallait que les deux machines fassent connaissance.... Donc regarder les entrailles du Mac déjà, dont l'OS, très ancien (5 ans en arrière, c'est la préhistoire pour l'informatique), me proposait plusieurs type d'appareils avec lesquels il voulait bien communiquer, un casque audio, une souris, un PDA, mais évidemment pas une tablette, dont l'existence lui est bien postérieure. Peu importe, on continue. Trouver dans les paramètres de la tablette où se trouve le bluetooth, l'activer (suffit d'un clic, non, pardon, d'une pression du doigt), et, après quelques tâtonnements de l'interface chaise - clavier tactile, les deux machines acceptent d'engager la conversation.

Maintenant, fallait comprendre comment on transférait un fichier. Et là, si j'ai sottement hésité parce que je cherchais bien plus compliqué, il suffit de ... cliquer sur transférer un fichier dans le menu bluetooth du Mac ! La tablette, de son côté, s'aperçoit que quelque chose lui arrive, bippe et me demande respectueusement si elle doit l'accepter. Oui, tu peux ! Fichier bien arrivé me disent les deux machines synchrones.

Parfait, mais où qu'il est mon fichier ? Parce que l'arborescence de ma tablette, je ne l'avais pas encore repérée... Comme il y a un truc qui s'appelle "mes fichiers", j'y vais, tiens, il y a justement un sous-répertoire intitulé Bluetooth, avec... mon fichier dedans, que je n'ai plus eu qu'à drag-et-dropper là où je voulais qu'il soit. A ce niveau, c'est pas trop compliqué, figurez-vous qu'on met les e-books dans le sous-répertoire déjà existant intitulé... e-books, par exemple !! Donc, voilà une méthode simple, qui ne nécessite pas d'accessoires.

J'ai donc transféré une de mes photos pour le fond d'écran, parce que ceux proposés ne me plaisaient pas, et quelques e-books en .pdf ou en .epub, lesquels sont apparus, avec leur couverture, sur une étagère de la bibliothèque en bois de merisier verni.... Et c'est là qu'on comprend qu'Apple ait intenté un procès pour contrefaçon à Samsung, parce que c'est tellement Ipad like....

La prochaine expérience concernera sans doute quelques transferts de mp3 qu'il faudra que je recherche dans les entrailles de l'arborescence d'Itunes, mais aussi l'utilisation de l'adaptateur pour clé usb, ce qui me permettra de lire, par exemple, le contenu d'une carte sd avec ma clé multi-cartes. En tous cas, comme on dit outre Atlantique, so far so good !


Comme on peut le voir sur l'image d'illustration, quand il n'y a pas encore trop de traces de doigts (inévitables..), l'écran peut aussi servir de miroir ....