Une panne logicielle, à ce qu'il paraît, a privé pendant une journée (6 juillet), les clients d'Orange de téléphone et d'internet mobiles. J'ai appris ça par le nombreux tweets qui ont défilé tout au long de l'après-midi et de la soirée. Personnellement, je ne m'en serais pas aperçue sans ça, parce que l'ASDL maison via Orange fonctionnait parfaitement, et que mon téléphone dépend d'un autre opérateur. Mais, en dehors de toute considération personnelle, qui n'a aucun intérêt, ça m'a quand même fait réfléchir sur la place prise par ces deux moyens de communication dans la vie tant professionnelle que privée actuellement.
Deux choses jusqu'ici étaient prioritaires pour assurer la vie quotidienne de l'homme occidental du XXIe siècle : l'eau et l'éléctricité. Quand, à la suite de graves accidents comme des inondations ou des tempêtes, les personnes sinistrées en sont privées, ce sont les premières que les techniciens s'efforcent de remettre en place le plus rapidement possible. Sans électricité, on ne peut plus s'éclairer, se chauffer, éventuellement cuisiner. Sans eau, on ne peut plus utiliser les sanitaires, ni se laver, ni boire. On pourrait y rajouter l'essence, qui permet de se déplacer, en attendant l'avènement de la voiture électrique, mais à ce moment-là, on reviendra au cas précédent.
Et le téléphone ? On oublie que la ligne téléphonique dans toutes les maisons est chose récente à l'aune de l'Histoire. Le "22 à Asnières" ne date que des années 60. Tout juste après la Guerre, peu de gens disposaient du téléphone à domicile en France, et pendant encore bien des années, "obtenir la tonalité" était quelque chose de long, d'hasardeux, et parfois d'impossible. Si la technologie existait depuis très longtemps (il y avait 1 abonné pour 183 habitants en 1912), l'ouverture à tout le monde n'a vraiment pris son essor que dans les années 1970, soit, une grosse quarantaine d'années seulement.
Quant à Internet, à la téléphonie mobile, et à l'association des deux, là, c'est très très récent, même si le nombre d'équipement des professionnels et des particuliers est exponentiel. Mais c'est devenu tellement indispensable, incontournable, qu'une panne de quelques heures plonge les usagers dans un traumatisme profond.
Faut-il pleurer, faut-il en rire ? Internet mobile et téléphone intinérant sont-ils aussi vitaux que l'eau, le gaz et l'électricité ? Pour certains professionnels qui ont besoin d'être joints n'importe quand et n'importe où, certainement, mais pour de nombreux autres, j'ai quelques doutes... Un tweet ou une mise à jour de sa page Facebook n'ont jamais rien d'urgent, un SMS à sa copine non plus, d'autant plus que ni Internet via Orange, ni le téléphone via d'autres opérateurs n'était coupés, donc, il y avait certainement moyen, en cas d'absolue nécessité, de se dépanner.
Je n'ai pas dit "comment on faisait avant ?"... qui fait un peu trop "de mon temps...", mais on peut se demander quand même comment on pouvait vivre, tiens, par exemple en Auvergne, à la fin des années cinquante, quand de nombreuses maisons rurales n'avaient pas l'eau courante, ni l'électricité, et encore moins le téléphone.... Mais d'un autre côté, comment pourrais-je rédiger ce billet si je n'avait ni le courant électrique, ni Internet ??
Le progrès technologique nous rend-il dépendant ? J'en suis persuadée, mais est-ce entièrement de notre faute ? Nos ancêtres se passaient d'électricité, mais utilisaient d'autres moyens pour se chauffer, sauf que maintenant, aller chercher du bois, le fendre, le stocker et le brûler dans la cheminée n'est pas envisageable dans un appartement de ville... Et quand on voit que, des impôts que l'on déclare sur Internet, jusqu'aux relevés de sécu que l'on vous incite fermement à récupérer sur leur site plutôt que de réclamer un papier, en passant par les réservations de train ou similaires, on va avoir de plus en plus de mal à se passer d'Internet... Et quid quand on fera ses achats directement avec son téléphone, sans sortir sa carte bancaire ou son porte-monnaie ?
Alors, quand on "oblige" le consommateur à certaines pratiques, eh bien il faut "assumer" en amont, éviter autant que faire se peut, les pannes, et si elles se produisent, y remédier avec célérité, comme le font actuellement ERDF ou les syndicats d'adduction d'eau, mais c'est vrai qu'ils ont des décennies de pratique et d'expérience, eux !
Deux choses jusqu'ici étaient prioritaires pour assurer la vie quotidienne de l'homme occidental du XXIe siècle : l'eau et l'éléctricité. Quand, à la suite de graves accidents comme des inondations ou des tempêtes, les personnes sinistrées en sont privées, ce sont les premières que les techniciens s'efforcent de remettre en place le plus rapidement possible. Sans électricité, on ne peut plus s'éclairer, se chauffer, éventuellement cuisiner. Sans eau, on ne peut plus utiliser les sanitaires, ni se laver, ni boire. On pourrait y rajouter l'essence, qui permet de se déplacer, en attendant l'avènement de la voiture électrique, mais à ce moment-là, on reviendra au cas précédent.
Et le téléphone ? On oublie que la ligne téléphonique dans toutes les maisons est chose récente à l'aune de l'Histoire. Le "22 à Asnières" ne date que des années 60. Tout juste après la Guerre, peu de gens disposaient du téléphone à domicile en France, et pendant encore bien des années, "obtenir la tonalité" était quelque chose de long, d'hasardeux, et parfois d'impossible. Si la technologie existait depuis très longtemps (il y avait 1 abonné pour 183 habitants en 1912), l'ouverture à tout le monde n'a vraiment pris son essor que dans les années 1970, soit, une grosse quarantaine d'années seulement.
Quant à Internet, à la téléphonie mobile, et à l'association des deux, là, c'est très très récent, même si le nombre d'équipement des professionnels et des particuliers est exponentiel. Mais c'est devenu tellement indispensable, incontournable, qu'une panne de quelques heures plonge les usagers dans un traumatisme profond.
Faut-il pleurer, faut-il en rire ? Internet mobile et téléphone intinérant sont-ils aussi vitaux que l'eau, le gaz et l'électricité ? Pour certains professionnels qui ont besoin d'être joints n'importe quand et n'importe où, certainement, mais pour de nombreux autres, j'ai quelques doutes... Un tweet ou une mise à jour de sa page Facebook n'ont jamais rien d'urgent, un SMS à sa copine non plus, d'autant plus que ni Internet via Orange, ni le téléphone via d'autres opérateurs n'était coupés, donc, il y avait certainement moyen, en cas d'absolue nécessité, de se dépanner.
Je n'ai pas dit "comment on faisait avant ?"... qui fait un peu trop "de mon temps...", mais on peut se demander quand même comment on pouvait vivre, tiens, par exemple en Auvergne, à la fin des années cinquante, quand de nombreuses maisons rurales n'avaient pas l'eau courante, ni l'électricité, et encore moins le téléphone.... Mais d'un autre côté, comment pourrais-je rédiger ce billet si je n'avait ni le courant électrique, ni Internet ??
Le progrès technologique nous rend-il dépendant ? J'en suis persuadée, mais est-ce entièrement de notre faute ? Nos ancêtres se passaient d'électricité, mais utilisaient d'autres moyens pour se chauffer, sauf que maintenant, aller chercher du bois, le fendre, le stocker et le brûler dans la cheminée n'est pas envisageable dans un appartement de ville... Et quand on voit que, des impôts que l'on déclare sur Internet, jusqu'aux relevés de sécu que l'on vous incite fermement à récupérer sur leur site plutôt que de réclamer un papier, en passant par les réservations de train ou similaires, on va avoir de plus en plus de mal à se passer d'Internet... Et quid quand on fera ses achats directement avec son téléphone, sans sortir sa carte bancaire ou son porte-monnaie ?
Alors, quand on "oblige" le consommateur à certaines pratiques, eh bien il faut "assumer" en amont, éviter autant que faire se peut, les pannes, et si elles se produisent, y remédier avec célérité, comme le font actuellement ERDF ou les syndicats d'adduction d'eau, mais c'est vrai qu'ils ont des décennies de pratique et d'expérience, eux !
1 commentaire:
Les pannes sont, somme toute, assez rares. C'est d'ailleurs la première que je rencontre. Débutée vers 17h, le service était rétablie à 3h du matin. L'intervention a été rapide.
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