24 juin 2013

Fraîcheur estivale


Tout le monde déplore ce mois de novembre qui s'éternise dans nos contrées de l'Europe de l'Ouest, avec ses pluies constantes, ses températures "en-dessous des normes saisonnières", et ce ciel gris omniprésent qui détériore le moral des professionnels du tourisme, de ceux de la mode, mais aussi des simples citoyens.

Comme il y a pléthore d'applications météo sur nos smartphones, il est facile de voir où il fait meilleur. Par exemple, cette semaine, à Fairbanks en Alaska, il fait entre 19 et 37° avec grand soleil et grand beau temps. Si vous trouvez que c'est un peu loin, il y a aussi Ouarzazate, dans le sud marocain, où il fait entre 21 et 38° avec aussi un beau soleil et grand ciel bleu. Par contre, on vous déconseille Vancouver où le climat ressemble à celui de la Normandie, soit entre 12 et 18° avec pluie permanente et ciel gris foncé.

Remarquons au passage que si le climat estival du centre de l'Alaska se met à ressembler à celui des confins du Sahara, il y a quelque chose d'anormal... Quoi qu'il en soit, c'est toujours intéressant de voir ce qui se passe ailleurs, et si facile depuis un simple terminal qu'on a dans sa poche, même si on n'a pas toujours, question d'argent et de temps, la possibilité d'aller le vérifier !

Comme de toutes façons, on ne peut pas grand chose pour ou contre le climat, faut s'en accomoder, et on peut toujours contempler les infinies nuances de vert d'une campagne qui ne souffre pas de la sècheresse ni de la trop grosse chaleur !

22 juin 2013

Si on pouvait voyager dans le temps

Les historiens nous disent toujours que ce qui nous surprendrait le plus, nous autres occidentaux du XXe et XXIe siècle, si nous pouvions voyager dans le temps et revenir en arrière dans l'Histoire, ce seraient les odeurs. Certes, de nos jours, les rues de Paris ne sont pas inodores, ne serait-ce que par la pollution automobile, mais elles ne sentent pas les immondices diverses (en dehors des grèves des éboueurs..), pas plus que les escaliers du château de Versaille ne sentent les déjections humaines (faut dire qu'ils manquaient sérieusement de sanitaires à l'époque). Quant aux humains, si on ne s'approche pas trop du clochard qui cuve son vin sous les ponts, dans l'ensemble, les salles de bain ont permis une hygiène supérieure à celle que connaissait le bon roi Henri IV, réputé pour sa saleté corporelle et son haleine fétide.

Les bruits aussi nous étonneraient. Non qu'il y en ait moins, mais parce qu'ils étaient différents. Des attelages de chevaux avec cocher qui ferraillent sur les pavés devaient faire autant de bruit que nos modernes véhicules. Quant aux cathédrales aux façades multicolores, elles nous stupéfieraient autant que quand Mr Malraux a entrepris de leur rendre leur blancheur noircie par les fumées et autres pollutions sous les huées des parisiens mécontents.... qu'on leur change ainsi leur patrimoine !

Une autre chose nous surprendrait aussi certainement, c'est la taille des gens. Habitués que nous sommes à nos jeunes qui grimpent au-delà d'1.80 pour bon nombre d'entre eux. Quant on visite des châteaux, par exemple, et qu'on voit costumes ou armures, on se dit que la race a rudement grandi en quelques siècles !

Il est vrai que pour ceux qui vivaient avant la Révolution et le système métrique, les tailles rapportées sont fluctuantes, les mesures de longueur étaient régionales et pouvaient varier selon leur origine. Donc, les spécialistes se battent à grand coup de centimètres. Henri IV faisait 1.65m. Louis XIV était aux environs d'1.62m ou 1.65 (sans parler des talons de 10cm et de la perruque en hauteur), et Napoléon, sans son chapeau, faisait de 1.64 à 1.70 selon les mesures.

Certes, il y a des exceptions, François Ier avoisinnait les 2m, ce qui surprenait fort ses contemporains, et Rollon aussi, bien que pour lui, vue son époque, on puisse avoir quelques doutes sur cette mesure. Mais, plus près de nous, Balzac ne faisait qu'1.58 (selon ses papiers militaires).

Nos deux derniers présidents de la république ne sont pas de la grande race non plus, 1.69m pour Nicolas Sarkozy et 1.73 pour François Hollande, leurs épouses n'ont pas intérêt à porter des escarpins à talons aiguille de 15cm de haut !

A part pour ces deux derniers personnages, contemporains eux, il est hélas impossible d'aller serrer la main de François 1er, en vérifiant s'il était si grand que ça ou d'aller humer l'air de Paris sous Henri IV ! C'est rudement dommage ... De ne pas pouvoir se transformer en Mickey à travers les siècles...

20 juin 2013

La patience est-elle l'art d'espérer ?

La bibliothèque se construit, lentement....

En ce moment, comme ça ne peut pas échapper à mon entourage proche que je bassinne quotidiennement avec ça, je joue à Pearl's Peril, un jeu d'images cachées, sur fond d'enquête policière, où l'avancement dans le jeu permet d'aménager et d'améliorer une île, avec divers bâtiments et ornements.

Ce jeu n'est pas difficile, n'est pas bloquant, mais... C'est un jeu Facebook quand même, avec tout ce que ça comporte, par exemple l'interraction avec des "amis", ou l'éventuel "achat" de bonus divers. On peut se passer de tout ça, et jouer en solitaire qui de dégainera jamais sa carte de crédit, heureusement.

Les points d'énergie sont en quantité limitée, ils ne se régénèrent qu'à raison d'un point toutes les 20 minutes, donc, on ne peut pas jouer longtemps chaque partie. Mais pour pouvoir acheter des bâtiments, ou divers ornements pour son île, ou améliorer l'existant, il faut des pièces, des badges et/ou des fleurs, lesquels ne peuvent s'acquérir qu'en collectant les pièces et les matériaux récoltés à chaque tableau réussi... Sachant qu'il faut plusieurs heures pour qu'un ornement soit finalisé, et 22h environ pour qu'un bâtiment soit construit ou amélioré, il faut donc attendre tout ce temps-là pour pouvoir récolter de quoi faire autre chose, et c'est là que ce jeu devient une véritable école de patience !

En fait, c'est le jeu idéal du retraité qui allume son ordinateur le matin et ne l'éteint que le soir, et qui peut y jouer de temps en temps tout au long de la journée, entre deux autres tâches pas forcément informatiques d'ailleurs. On peut aussi profiter de cette attente pour tirer des plans sur les aménagements futurs de l'île, parce que c'est certainement la partie la plus amusante du jeu.

Très très différent des petits jeux en flash habituels, du type bubbles, zuma, bejeweld, et similaires. Il a au moins l'avantage de ne jamais bloquer le joueur sur un niveau infranchissable, et de permettre aussi de continuer à jouer même si on n'a pas le moindre ami ou qu'on ne veuille pas payer quoi que ce soit. Donc, on peut continuer longtemps, longtemps..... Jusqu'à ce qu'on en ait marre ou qu'on en découvre un autre encore plus amusant !!

19 juin 2013

Vue d'en haut


Quand il fait beau, et qu'on est placé dans un avion près du hublot, on a une vision souvent extraordinaire du lieu où l'on se rend. Ce site en montre quelques unes, particulièrement réussies, qui donnent vraiment envie...

Mais on peut signaler aussi l'arrivée à las Vegas la nuit, quand on atterrit au milieu d'un océan de lumières dorées, ou la vue du Golden Gate, à San Francisco, qu'on a peu l'occasion d'admirer depuis le ciel. Certains atterrissages sont impressionnants, surtout quand la piste est tout au bord de la mer, on se demande toujours si l'avion ne va pas tomber dans l'océan avant de toucher terre, ou  va pouvoir s'arrêter à temps ! On pense par exemple à Saint Denis de la Réunion où la piste est parallèle à l'océan Indien, faut pas se gourer...

Parfois le paysage n'a rien d'exceptionnel, ou il fait nuit, ou il y a trop de nuages, ou on s'y prend trop tard au moment où il faut ranger ses electronical devices, mais quand on le peut, faut pas hésiter, même si le hublot est sale, ça ne se verra pas sur la photo. L'idéal étant d'être placé un peu derrière l'aile, afin qu'elle servent de premier plan. Et puis, maintenant, avec les appareils photo numériques, on peut en prendre une grande quantité sans gaspiller de la pellicule, alors, pourquoi se priver ?

L'image d'illustration provient de Wikimedia Commons et représente un avion sur la piste d'atterrissage de l'aéroport Roland Garros à Saint-Denis de la Réunion.

15 juin 2013

Que sont nos PCs devenus ?

Autrefois, non, pas avant la guerre, bien après plutôt, on a vu arriver dans les années quatre-vingt, l'IBM PC, ancêtre de nos ordinateurs individuels. Une unité centrale posée sur le bureau, avec un gros moniteur cathodique dessus, et devant, un clavier. Le tout relié par plusieurs épais cordons, vers le clavier, vers la prise de courant, allant de l'UC au moniteur, etc... et le tout aussi de couleur beigeasse ! Et ça a duré... Un certain temps, en ce qui concerne tout du moins le matériel de bureau, l'ordinateur domestique ayant eu de son côté de nombreux avatars comme l'Alice, tout rouge, l'Oric bicolore, mais si cette vague a donné un certain goût de l'informatique à beaucoup de gens, tout a été balayé par l'arrivée de Windows, sur PC évidemment (*).

De la forme desktop, qui fut la première, l'unité centrale de l'ordinateur a pris ensuite la forme d'une tour, plus ou moins encombrante, qui se logeait autant que faire se peut sous le bureau, laissant toute la place à l'écran, toujours cathodique, et au clavier (et à la souris accompagnée de son tapis). Cette forme de tour était pratique pour rajouter facilement un lecteur de CD quand ceux-ci sont arrivés sur le marché, ou une nouvelle carte graphique, ou de la RAM quand on en manquait. Elle est restée longtemps de couleur beige, avant de passer au noir, plus classe peut-être mais où toute la poussière se voyait immédiatement.

Plus tard, l'écran cathodique dont le tube était fort encombrant, s'est vu relégué au grenier (ou à la déchetterie) au bénéfice de l'écran plat, mais la "tour" demeura jusqu'à l'arrivée des "tout en un", où les composants étaient regroupés dans l'écran, lequel arborait un fort élégant pied, tandis que le clavier, sans fil maintenant, était aussi discret que plat. Apple avec l'Imac avait tout à fait bien réussi son design, mais d'autres aussi. L'ordinateur devenait un objet présentable, faisant "bien" sur un bureau, et l'ancêtre beige à écran cathodique et à haute tour était regardé comme un dinosaure !

Et puis, petit à petit, les ordinateurs portables sont arrivés et ont fait leur trou, leurs performances étaient identiques à celles de leurs grands frères, ils n'étaient pas encombrants, pouvaient se trimballer partout si bien qu'actuellement il s'en vend plus que des ordinateurs de bureau, mais.... ils ont été doublés par leur gauche (ou leur droite d'ailleurs) d'abord par les ultra-portables qui tenaient dans le sac et permettaient de se connecter à Internet de partout et d'effectuer les tâches les plus courantes, lesquels se sont vus doubler à leur tour par la déferlante des tablettes qui faisaient la même chose en encore moins lourd, et tout autant performant, proposant en plus une foule d'applications gratuites ou d'un prix très modique envoyant ad patres les logiciels fort onéreux utilisés auparavant.

Il suffit de feuilleter un journal d'informatique et de regarder les essais comparatifs et les publicités pour voir l'évolution du marché des ordinateurs domestiques (**). Une seule page propose une unité centrale sous forme de tour, mais à l'usage quasi exclusif des gamers, afin qu'ils puissent loger l'imposante carte graphique obligatoire pour satisfaire leur besoin personnel, tout le reste concerne les portables ou les tablettes. Il paraît même que les constructeurs d'ordinateurs, portables ou de bureau, sont fort inquiets de leur avenir et voient l'arrivée massive des tablettes comme une menace sérieuse !

Où est le temps où l'on allait à Montgallet (plus tard sur TopAchat ou similaire) acheter minitieusement (et le moins cher possible) des composants afin de fabriquer son propre PC au meilleur coût, de le monter chez soi, d'y installer une distribution Linux, de passer de longues soirées à en peaufiner la configuration... Tout ça paraît si loin alors qu'entre l'IBM PC et l'Ipad, il s'est écoulé une petite trentaine d'années seulement !

(*) C'est un résumé, il y avait des ordinateurs avant l'IBM PC, et d'autres OS, mais il y avait le DOS sur celui-ci, vous savez c:\, mais une fois l'explosion de la micro-informatique domestique retombée, morte de ses incompatibilités entre machines, le "compatible PC" a pris le dessus, et.... Bill Gates est arrivé !

(**) Je ne parle ici que d'informatique personnelle, et pas de l'équipement des entreprises.

14 juin 2013

A tous les futurs bacheliers

A quelques jours du Bac, j'ai une pensée émue pour tous ces jeunes qui vont passer les épreuves, une pensée émue mais aussi attristée, parce qu'on ne leur facilite pas la vie, ni l'avenir. En effet, ballottés de droite à gauche par les élucubrations des ministres successifs, ils n'ont même pas eu la chance d'apprendre les fondamentaux : la langue française, la culture générale, l'Histoire, les mathématiques, etc... C'est ainsi qu'après un certain nombre d'années d'études secondaires, ils sont si nombreux à confondre le participe passé avec l'infinitif, à n'avoir qu'un nombre fort restreint de mots de vocabulaire, et à ne plus savoir qui était Henri IV ou La Fayette. Et ce n'est pas leur faute, loin de là, l'Education Nationale a voulu évoluer, ce qui n'est pas un mal en soi, certes, mais l'a-t-elle fait dans le bon sens ? Là, j'ai de gros doutes...

Chaque ministre a voulu que, pendant son mandat, il y ait un fort pourcentage de réussite à l'examen, c'est ainsi que maintenant on en arrive à plus de 80% de reçus, voire 90%, ce qui est plus un score d'attestation de fin d'études que celui d'un examen, lequel ne veut plus rien dire du tout. Il est très facile de remonter les notes au fur et à mesure que le niveau baisse.... Mais c'est au détriment du jeune qui, tout content, diplôme en poche, va aller frapper à la porte d'une grande école où, soit il sera immédiatement refusé (une mention Bien au moins est requise, Très Bien est préférable), soit il va galérer pendant des mois en réalisant qu'il n'est pas au niveau, et aura perdu du temps et de l'espoir tout à la fois. Est-ce bien honnête d'entuber (passez moi l'expression..) les jeunes en leur faisant croire qu'ils sont beaucoup plus intelligents que leurs parents ou grands parents puisqu'ils ont eu leur Bac, eux, alors qu'on le leur a donné ? Est-ce le meilleur moyen de démarrer sa vie professionnelle, laquelle est de plus en plus longue, en les incitant à prendre une voie qui se terminera en impasse ?

Que je plains toute cette jeunesse, et leurs parents aussi, et combien je réalise la chance que j'ai eue de poursuivre des études secondaires à une époque où l'école apprenait non seulement les fondamentaux, mais donnait envie d'en apprendre davantage ! Certes, tout n'était pas parfait, la discipline pratiquée à l'époque ferait immédiatement descendre les lycéens dans la rue aujourd'hui, les programmes étaient plus culturels que tournés vers la vie quotidienne, mais on ne s'ennuyait pas (même dans les cours de maths, déjà l'effort pour essayer de comprendre les arcanes de la trigonométrie occupait bien l'esprit !!) et on n'avait pas l'impression d'être épuisé alors qu'on avait beaucoup moins de vacances.

Comme quoi, il y a des fois où l'on est bien content d'être vieux !


J'ai passé mon second bac (oui, il y en avait deux, autant généralistes l'un que l'autre) il y a exactement 50 ans cette année.....

11 juin 2013

Quand le Midi ressemble à la Bretagne

Il paraît que c'est le mois de novembre depuis six mois au moins, qu'il pleut beaucoup, qu'il fait trop frais pour la saison (vous savez bien, en-dessous des moyennes saisonnières qu'ils disent à la météo), et qu'on n'arrive pas vraiment à s'extirper de la grisaille ambiante. Eh bien, c'est partout pareil, si tant est que ce soit une consolation.

Regardez ce paysage maritime : la photo n'a pas été prise le 8 juin dans les côtes d'Armor, mais sur la côte Bleue, à Carro, entre Martigues et Marseille, au bord de la Méditerranée..... quand la pluie a bien voulu s'arrêter de tomber...


Quant à la Montagne Sainte Victoire, qui domine tout le pays d'Aix de sa falaise blanche, se découpant habituellement sur le bleu intense du ciel, il a fallu toutes les possibilités d'HDRtist pour lui rendre un semblant de couleur méridionale !



Alors, une conclusion s'impose, frappée au coin du bon sens de madame Michu : ma bonne dame, ya pu d'saisons ! Et le Midi, c'est pu c'que c'était !!

3 juin 2013

Au fil de l'eau

Pour fêter la Normandie Impressionniste, sur le thème de l'eau, une mini-croisière était organisée sur la Seine au départ de Vernon (Eure), en direction de l'aval, sur une péniche aménagée pour l'occasion. Le but était d'observer les changements de lumière au fil des berges du fleuve, comme l'avaient fait les peintres impressionnistes, et de réaliser soit des photos, soit des peintures ou aquarelles. Les apprentis photographes se tenaient sur le pont supérieur, et pouvaient demander des conseils et poser des questions à deux "pro" de la chose, tandis qu'à l'intérieur, une artiste peintre expliquait aux participants comment rendre la transparence de l'eau et les couleurs des arbres avec leurs pinceaux.

C'est toujours tout à fait surprenant de suivre un trajet sur l'eau alors qu'on a l'habitude de faire le même par la route, on ne reconnaît plus rien, tout prend une autre perspective, une autre dimension, ce n'est plus le même monde. La lumière du soleil couchant (la croisière partait à 19h), est changeante, elle dépend des nuages, des rayons du soleil, des couleurs de la végétation des berges, de celle de l'eau. Et c'est là qu'on réalise le talent des artistes qui ont su retranscrire avec leur palette ces impressions lumineuses aussi étranges que fugaces.

Du coup, ça donne envie de faire une croisière fluviale plus longue, en allant plus loin sur la Seine, et pourquoi pas jusqu'au Havre ? Ou en sens inverse, jusqu'à Paris ?




Inutile de préciser que je ne risquais pas de tenir un pinceau, l'art mondial en eut été fort affligé.....