Autrefois, non, pas avant la guerre, bien après plutôt, on a vu arriver dans les années quatre-vingt, l'IBM PC, ancêtre de nos ordinateurs individuels. Une unité centrale posée sur le bureau, avec un gros moniteur cathodique dessus, et devant, un clavier. Le tout relié par plusieurs épais cordons, vers le clavier, vers la prise de courant, allant de l'UC au moniteur, etc... et le tout aussi de couleur beigeasse ! Et ça a duré... Un certain temps, en ce qui concerne tout du moins le matériel de bureau, l'ordinateur domestique ayant eu de son côté de nombreux avatars comme l'Alice, tout rouge, l'Oric bicolore, mais si cette vague a donné un certain goût de l'informatique à beaucoup de gens, tout a été balayé par l'arrivée de Windows, sur PC évidemment (*).
De la forme desktop, qui fut la première, l'unité centrale de l'ordinateur a pris ensuite la forme d'une tour, plus ou moins encombrante, qui se logeait autant que faire se peut sous le bureau, laissant toute la place à l'écran, toujours cathodique, et au clavier (et à la souris accompagnée de son tapis). Cette forme de tour était pratique pour rajouter facilement un lecteur de CD quand ceux-ci sont arrivés sur le marché, ou une nouvelle carte graphique, ou de la RAM quand on en manquait. Elle est restée longtemps de couleur beige, avant de passer au noir, plus classe peut-être mais où toute la poussière se voyait immédiatement.
Plus tard, l'écran cathodique dont le tube était fort encombrant, s'est vu relégué au grenier (ou à la déchetterie) au bénéfice de l'écran plat, mais la "tour" demeura jusqu'à l'arrivée des "tout en un", où les composants étaient regroupés dans l'écran, lequel arborait un fort élégant pied, tandis que le clavier, sans fil maintenant, était aussi discret que plat. Apple avec l'Imac avait tout à fait bien réussi son design, mais d'autres aussi. L'ordinateur devenait un objet présentable, faisant "bien" sur un bureau, et l'ancêtre beige à écran cathodique et à haute tour était regardé comme un dinosaure !
Et puis, petit à petit, les ordinateurs portables sont arrivés et ont fait leur trou, leurs performances étaient identiques à celles de leurs grands frères, ils n'étaient pas encombrants, pouvaient se trimballer partout si bien qu'actuellement il s'en vend plus que des ordinateurs de bureau, mais.... ils ont été doublés par leur gauche (ou leur droite d'ailleurs) d'abord par les ultra-portables qui tenaient dans le sac et permettaient de se connecter à Internet de partout et d'effectuer les tâches les plus courantes, lesquels se sont vus doubler à leur tour par la déferlante des tablettes qui faisaient la même chose en encore moins lourd, et tout autant performant, proposant en plus une foule d'applications gratuites ou d'un prix très modique envoyant ad patres les logiciels fort onéreux utilisés auparavant.
Il suffit de feuilleter un journal d'informatique et de regarder les essais comparatifs et les publicités pour voir l'évolution du marché des ordinateurs domestiques (**). Une seule page propose une unité centrale sous forme de tour, mais à l'usage quasi exclusif des gamers, afin qu'ils puissent loger l'imposante carte graphique obligatoire pour satisfaire leur besoin personnel, tout le reste concerne les portables ou les tablettes. Il paraît même que les constructeurs d'ordinateurs, portables ou de bureau, sont fort inquiets de leur avenir et voient l'arrivée massive des tablettes comme une menace sérieuse !
Où est le temps où l'on allait à Montgallet (plus tard sur TopAchat ou similaire) acheter minitieusement (et le moins cher possible) des composants afin de fabriquer son propre PC au meilleur coût, de le monter chez soi, d'y installer une distribution Linux, de passer de longues soirées à en peaufiner la configuration... Tout ça paraît si loin alors qu'entre l'IBM PC et l'Ipad, il s'est écoulé une petite trentaine d'années seulement !
(*) C'est un résumé, il y avait des ordinateurs avant l'IBM PC, et d'autres OS, mais il y avait le DOS sur celui-ci, vous savez c:\, mais une fois l'explosion de la micro-informatique domestique retombée, morte de ses incompatibilités entre machines, le "compatible PC" a pris le dessus, et.... Bill Gates est arrivé !
(**) Je ne parle ici que d'informatique personnelle, et pas de l'équipement des entreprises.
De la forme desktop, qui fut la première, l'unité centrale de l'ordinateur a pris ensuite la forme d'une tour, plus ou moins encombrante, qui se logeait autant que faire se peut sous le bureau, laissant toute la place à l'écran, toujours cathodique, et au clavier (et à la souris accompagnée de son tapis). Cette forme de tour était pratique pour rajouter facilement un lecteur de CD quand ceux-ci sont arrivés sur le marché, ou une nouvelle carte graphique, ou de la RAM quand on en manquait. Elle est restée longtemps de couleur beige, avant de passer au noir, plus classe peut-être mais où toute la poussière se voyait immédiatement.
Plus tard, l'écran cathodique dont le tube était fort encombrant, s'est vu relégué au grenier (ou à la déchetterie) au bénéfice de l'écran plat, mais la "tour" demeura jusqu'à l'arrivée des "tout en un", où les composants étaient regroupés dans l'écran, lequel arborait un fort élégant pied, tandis que le clavier, sans fil maintenant, était aussi discret que plat. Apple avec l'Imac avait tout à fait bien réussi son design, mais d'autres aussi. L'ordinateur devenait un objet présentable, faisant "bien" sur un bureau, et l'ancêtre beige à écran cathodique et à haute tour était regardé comme un dinosaure !
Et puis, petit à petit, les ordinateurs portables sont arrivés et ont fait leur trou, leurs performances étaient identiques à celles de leurs grands frères, ils n'étaient pas encombrants, pouvaient se trimballer partout si bien qu'actuellement il s'en vend plus que des ordinateurs de bureau, mais.... ils ont été doublés par leur gauche (ou leur droite d'ailleurs) d'abord par les ultra-portables qui tenaient dans le sac et permettaient de se connecter à Internet de partout et d'effectuer les tâches les plus courantes, lesquels se sont vus doubler à leur tour par la déferlante des tablettes qui faisaient la même chose en encore moins lourd, et tout autant performant, proposant en plus une foule d'applications gratuites ou d'un prix très modique envoyant ad patres les logiciels fort onéreux utilisés auparavant.
Il suffit de feuilleter un journal d'informatique et de regarder les essais comparatifs et les publicités pour voir l'évolution du marché des ordinateurs domestiques (**). Une seule page propose une unité centrale sous forme de tour, mais à l'usage quasi exclusif des gamers, afin qu'ils puissent loger l'imposante carte graphique obligatoire pour satisfaire leur besoin personnel, tout le reste concerne les portables ou les tablettes. Il paraît même que les constructeurs d'ordinateurs, portables ou de bureau, sont fort inquiets de leur avenir et voient l'arrivée massive des tablettes comme une menace sérieuse !
Où est le temps où l'on allait à Montgallet (plus tard sur TopAchat ou similaire) acheter minitieusement (et le moins cher possible) des composants afin de fabriquer son propre PC au meilleur coût, de le monter chez soi, d'y installer une distribution Linux, de passer de longues soirées à en peaufiner la configuration... Tout ça paraît si loin alors qu'entre l'IBM PC et l'Ipad, il s'est écoulé une petite trentaine d'années seulement !
(*) C'est un résumé, il y avait des ordinateurs avant l'IBM PC, et d'autres OS, mais il y avait le DOS sur celui-ci, vous savez c:\, mais une fois l'explosion de la micro-informatique domestique retombée, morte de ses incompatibilités entre machines, le "compatible PC" a pris le dessus, et.... Bill Gates est arrivé !
(**) Je ne parle ici que d'informatique personnelle, et pas de l'équipement des entreprises.
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