Sur Internet, il est courant d'aller chercher un texte, une image ou tout autre chose, de le mettre sur son blog, sur son mur Facebook, de le tweeter, ou de le transmettre à quelqu'un par mail ou similaire. En fait, on fait son marché en récupérant ce dont on a besoin, sans vraiment se préoccuper à qui ça peut bien appartenir, et si on a le droit de le faire. Du moment que c'est sur le Web, c'est public et on peut se l'approprier sans scrupules. C'est en tous cas ce que beaucoup pensent sans pour autant appartenir à la catégorie voyous-voleurs-pirates.
Et pourtant, le droit d'auteur, ça existe, c'est même fort compliqué, entre le droit moral, les différentes licences de publication, les délais avant passage dans le domaine public. Si la chose existe depuis, en gros, l'arrivée de l'imprimerie, pour ce qui concerne la chose écrite, elle s'est complexifiée depuis l'avènement du cyber espace où tout est accessible à tous.
En fait, comme le disent très bien les auteur de l'excellent opuscule cité en sources, on a recréé avec les publications sur Facebook, Twitter et autres blogs, l'ambiguïté du début du Moyen-Âge où les manuscrits étaient copiés avec ou sans les commentaires du copiste, lesquels étaient donc repris dans la copie suivante, le nom de l'auteur initial étant petit à petit tout à fait oublié. "Cette même pratique est dénoncée aujourd'hui chez les internautes qui publient en ligne des contenus sans mettre de liens vers les pages où ils les ont trouvés" (*).
Et ça tout le monde le fait ! Qui peut prétendre ne jamais avoir utilisé une image pour illustrer une publication sans avoir pris la peine de savoir si elle était libre de droits, ou même sans en avoir au moins cité l'auteur ? Les pirates, les malveillants, ce sont les autres, ceux qui téléchargent des films sans les payer, ceux qui pompent des chansons sans rétribuer les auteurs et ruinent l'industrie du disque, ceux qui récupèrent les fichiers numérisés des bouquins qui viennent de sortir, mais... C'est pas nous ! Et pourtant...
Va-t-il falloir trouver une règlementation pour un univers que les légistes ont bien du mal à cerner et à superviser ? Ou se dire que si on publie son propre texte, sa propre photo, ou sa vidéo faite par soi-même, il faudra renoncer à en revendiquer la paternité ?
Tout ça est bien compliqué ! Bon, c'est pas tout ça, mais avec quelle image vais-je illustrer ce billet ? Une que j'ai piquée, ou une que j'ai faite moi avec mes propres mains (enfin, avec ma souris.. ou mon APN) au risque que quelqu'un se l'approprie (**) ?
(*) La condition numérique - Jean-François Fogel - Bruno Patino - Edition Grasset-Points - 2013 - page 116 (avec ça, on ne pourra pas dire que je ne cite pas mes sources)... L'ISBN aussi vous voulez ? 978-2-7578-4070-2 ! On peut dire que le dressage wikipédien a laissé des traces...
(**) Vu mon talent, il y a peu de risques !!
Et pourtant, le droit d'auteur, ça existe, c'est même fort compliqué, entre le droit moral, les différentes licences de publication, les délais avant passage dans le domaine public. Si la chose existe depuis, en gros, l'arrivée de l'imprimerie, pour ce qui concerne la chose écrite, elle s'est complexifiée depuis l'avènement du cyber espace où tout est accessible à tous.
En fait, comme le disent très bien les auteur de l'excellent opuscule cité en sources, on a recréé avec les publications sur Facebook, Twitter et autres blogs, l'ambiguïté du début du Moyen-Âge où les manuscrits étaient copiés avec ou sans les commentaires du copiste, lesquels étaient donc repris dans la copie suivante, le nom de l'auteur initial étant petit à petit tout à fait oublié. "Cette même pratique est dénoncée aujourd'hui chez les internautes qui publient en ligne des contenus sans mettre de liens vers les pages où ils les ont trouvés" (*).
Et ça tout le monde le fait ! Qui peut prétendre ne jamais avoir utilisé une image pour illustrer une publication sans avoir pris la peine de savoir si elle était libre de droits, ou même sans en avoir au moins cité l'auteur ? Les pirates, les malveillants, ce sont les autres, ceux qui téléchargent des films sans les payer, ceux qui pompent des chansons sans rétribuer les auteurs et ruinent l'industrie du disque, ceux qui récupèrent les fichiers numérisés des bouquins qui viennent de sortir, mais... C'est pas nous ! Et pourtant...
Va-t-il falloir trouver une règlementation pour un univers que les légistes ont bien du mal à cerner et à superviser ? Ou se dire que si on publie son propre texte, sa propre photo, ou sa vidéo faite par soi-même, il faudra renoncer à en revendiquer la paternité ?
Tout ça est bien compliqué ! Bon, c'est pas tout ça, mais avec quelle image vais-je illustrer ce billet ? Une que j'ai piquée, ou une que j'ai faite moi avec mes propres mains (enfin, avec ma souris.. ou mon APN) au risque que quelqu'un se l'approprie (**) ?
(*) La condition numérique - Jean-François Fogel - Bruno Patino - Edition Grasset-Points - 2013 - page 116 (avec ça, on ne pourra pas dire que je ne cite pas mes sources)... L'ISBN aussi vous voulez ? 978-2-7578-4070-2 ! On peut dire que le dressage wikipédien a laissé des traces...
(**) Vu mon talent, il y a peu de risques !!
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