Quelle horreur de voir ces hectares de bois et de landes partir en fumée, et ces maisons qui s'embrasent ou que les flammes lèchent de si près ! Quelle angoisse pour les riverains, voir partir en quelques minutes ce qu'on a mis toute une vie à rassembler... Jamais au grand jamais je ne pourrais habiter dans ces zones à hauts risques comme la Provence ou la Côte d'Azur, je vivrais dans l'angoisse permanente, surtout avec la peur irraisonnée du feu que j'ai déjà.
Je me souviens de vacances il y a longtemps au Rayol, dans le massif des Maures, où j'observais déjà les collines toutes piquetées de maisons, fort belles pour la plupart, mais avec une telle densité qu'il était impossible de trouver un "chemin rural" ou similaire pour lâcher le chien.
En fait, tout le monde veut habiter là-bas, il y fait quasiment toujours beau, il y a pléthore de médecins et autres paramédicaux, alors que dans certaines campagnes, il faut de longs délais pour en trouver un disponible, il y a la mer pas loin, des commerces à profusion, on comprend que bon nombre de gens, et pas seulement des retraités, ne rêvent que d'habiter dans ce sud-est du pays.
Et pourtant... Il y fait chaud, trop chaud, il y a du monde partout, des voitures partout, des bouchons partout, et certains endroits sont tellement urbanisés qu'il est difficile d'avoir quelques kilomètres de nature à disposition. Quand on voit certaines plages en saison, on a envie de fuir très loin ! Avec évidemment, un fort risque d'incendie, plus important que dans certaines régions plus septentrionales du pays avec des causes diverses : sècheresse, fort vent, essences très combustibles, imprudences (*) et malveillance.
Que faire ? Planter des séquoïas ? Ces arbres, dont les troncs, gorgés de tanin, sont incombustibles (**), mais ils poussent bien moins vite que des résineux, et peut-être auraient-ils trop chaud là-bas ? Intensifier la culture de la vigne qui est un excellent coupe-feu, puisque les ceps ne brûlent pas (***) mais pour l'ombre, c'est pas terrible. Juguler l'urbanisation galopante ? Mais il y a tant d'intérêts financiers en jeu, comme pour les inondations qui sévissent aussi dans ces régions et font de gros dégâts depuis qu'on autorise à construire n'importe où.
Quoiqu'il en soit, on imagine aisément l'angoisse et le choc psychologique de gens qui voient les flammes traverser leur jardin et encercler leur maison et si, cette fois, il n'y a pas eu de victimes humaines, et des dégâts minimes sur les habitations, on doit sans cesse penser qu'il va y avoir une autre fois, l'été n'est pas fini.....
(*) Bien sûr on pense tout de suite aux mégots des fumeurs inconscients, aux barbecues non maîtrisés, mais que dire d'un agriculteur qui faisait brûler de vieux pneus après les avoir adossés à un arbre en lisière d'un bois ? D'accord, c'était au nord de la Loire, pas dans le Midi, mais tout de même.....
(**) Ceci nous avait été clairement expliqué du côté de Mariposa, en Californie, là où vivent les séquoias géants. Mais par contre, pour que leurs graines germent, il faut que la forêt brûle autour d'eux. Voyant que de nouveaux arbres ne poussaient plus, les rangers du parc national ont du organiser des feux contrôlés pour leur permettre d'éclore, ce qu'elles ne pouvaient plus faire quand la surveillance stoppait tout départ de feu..
(***) Je ne le savais pas, je l'ai appris en lisant des reportages justement sur les feux de forêt de la Côte d'Azur.
Je me souviens de vacances il y a longtemps au Rayol, dans le massif des Maures, où j'observais déjà les collines toutes piquetées de maisons, fort belles pour la plupart, mais avec une telle densité qu'il était impossible de trouver un "chemin rural" ou similaire pour lâcher le chien.
En fait, tout le monde veut habiter là-bas, il y fait quasiment toujours beau, il y a pléthore de médecins et autres paramédicaux, alors que dans certaines campagnes, il faut de longs délais pour en trouver un disponible, il y a la mer pas loin, des commerces à profusion, on comprend que bon nombre de gens, et pas seulement des retraités, ne rêvent que d'habiter dans ce sud-est du pays.
Et pourtant... Il y fait chaud, trop chaud, il y a du monde partout, des voitures partout, des bouchons partout, et certains endroits sont tellement urbanisés qu'il est difficile d'avoir quelques kilomètres de nature à disposition. Quand on voit certaines plages en saison, on a envie de fuir très loin ! Avec évidemment, un fort risque d'incendie, plus important que dans certaines régions plus septentrionales du pays avec des causes diverses : sècheresse, fort vent, essences très combustibles, imprudences (*) et malveillance.
D'accord, ce n'est plus tout à fait la Côte d'Azur, c'est à Carro, non loin de Marseille, mais c'était début juin.... Alors au mois d'août, on imagine... |
Que faire ? Planter des séquoïas ? Ces arbres, dont les troncs, gorgés de tanin, sont incombustibles (**), mais ils poussent bien moins vite que des résineux, et peut-être auraient-ils trop chaud là-bas ? Intensifier la culture de la vigne qui est un excellent coupe-feu, puisque les ceps ne brûlent pas (***) mais pour l'ombre, c'est pas terrible. Juguler l'urbanisation galopante ? Mais il y a tant d'intérêts financiers en jeu, comme pour les inondations qui sévissent aussi dans ces régions et font de gros dégâts depuis qu'on autorise à construire n'importe où.
Quoiqu'il en soit, on imagine aisément l'angoisse et le choc psychologique de gens qui voient les flammes traverser leur jardin et encercler leur maison et si, cette fois, il n'y a pas eu de victimes humaines, et des dégâts minimes sur les habitations, on doit sans cesse penser qu'il va y avoir une autre fois, l'été n'est pas fini.....
(*) Bien sûr on pense tout de suite aux mégots des fumeurs inconscients, aux barbecues non maîtrisés, mais que dire d'un agriculteur qui faisait brûler de vieux pneus après les avoir adossés à un arbre en lisière d'un bois ? D'accord, c'était au nord de la Loire, pas dans le Midi, mais tout de même.....
(**) Ceci nous avait été clairement expliqué du côté de Mariposa, en Californie, là où vivent les séquoias géants. Mais par contre, pour que leurs graines germent, il faut que la forêt brûle autour d'eux. Voyant que de nouveaux arbres ne poussaient plus, les rangers du parc national ont du organiser des feux contrôlés pour leur permettre d'éclore, ce qu'elles ne pouvaient plus faire quand la surveillance stoppait tout départ de feu..
(***) Je ne le savais pas, je l'ai appris en lisant des reportages justement sur les feux de forêt de la Côte d'Azur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire