Quand on habite depuis plus de 30 ans dans la même maison, on accumule une quantité de choses invraisemblables, variables en fonction des activités et des hobbies, mais toujours fort envahissantes, à plus forte raison si la maison est grande et qu'on peut toujours y caser quelque chose de plus.
On accumule les livres, lesquels débordent des bibliothèques et des étagères, et s'empilent sur toutes les surfaces disponibles. Les médiathèques locales n'en veulent pas forcément, surtout s'il s'agit de livres de poche ou de volumes édités par France-Loisirs (*) et jeter un livre... Ah non, c'est moralement impossible, c'est comme le pain, on peut pas !
On accumule les parutions sociales, juridiques, scientifiques ou historiques selon les sources d'intérêt des habitant, se retrouvant là aussi avec des empilements de dossiers, de papiers, de revues, de classeurs, qu'une étude notariale tenue par un vieux notaire en expose moins. Faut trier paquet par paquet et faire plusieurs voyages vers la décheterie parce que la poubelle papier serait trop vite pleine et deviendrait intransportable. Mais faut surtout s'y mettre....
Mais aussi...
On garde dans les armoires du linge de maison hérité des aïeux ou acheté pour certaines circonstances, qui jaunît lentement, n'est jamais utilisé, se froisse parce qu'entassé, dont plus personne ne veut. Quelle jeune femme souhaite repasser en empeser une nappe damassée, utiliser des torchons à carreaux, ou des draps de bain aux couleurs improbables ?
On garde de la vaisselle qui ne sert plus, on oublie d'ailleurs qu'on avait des petites cuillères à café en argent de l'héritage de la grand tante, qui sont toutes ternies, on se demande pourquoi on a eu un jour besoin de tant de verres qui sont, aux hasards de l'utilisation et de la casse, plus ou moins dépareillés. On retrouve des cadeaux de mariage qui n'ont jamais servi et sont totalement démodés.
Mais encore...
On conserve un tel stock de valises, achetés un peu partout au fur et à mesure des besoins, que l'on pourrait, en les remplissant, faire une croisière d'un an à bord du Queen Elisabeth (**), sans oublier les sacs, pochettes, sacs à dos, et autre matériel de voyage tellement nombreux qu'on pourrait partir à 12 sans avoir à acheter de quoi transporter les impedimenta de chacun.
On conserve pieusement tous les téléphones mobiles depuis 20 ans, qui ne serviront plus jamais, sans oublier les ordinateurs hors d'âge qui ne s'allumeront plus, et tous autres gadgets électroniques, fax, photocopieurs, baladeurs, APN (***), qui s'empoussièrent puisqu'ils ne sont plus jamais utilisés ou ne fonctionnent plus.
Si on était courageux, on pourrait faire... Plusieurs foires à tout !
(*) Pour de sombres raisons d'ISBN que je n'ai pas tout compris...
(**) On manquerait tout de même de robes du soir à mettre dedans !
(***) Le tout avec chargeurs, câbles, disquettes, CD d'installation, etc...
On accumule les livres, lesquels débordent des bibliothèques et des étagères, et s'empilent sur toutes les surfaces disponibles. Les médiathèques locales n'en veulent pas forcément, surtout s'il s'agit de livres de poche ou de volumes édités par France-Loisirs (*) et jeter un livre... Ah non, c'est moralement impossible, c'est comme le pain, on peut pas !
On accumule les parutions sociales, juridiques, scientifiques ou historiques selon les sources d'intérêt des habitant, se retrouvant là aussi avec des empilements de dossiers, de papiers, de revues, de classeurs, qu'une étude notariale tenue par un vieux notaire en expose moins. Faut trier paquet par paquet et faire plusieurs voyages vers la décheterie parce que la poubelle papier serait trop vite pleine et deviendrait intransportable. Mais faut surtout s'y mettre....
Mais aussi...
On garde dans les armoires du linge de maison hérité des aïeux ou acheté pour certaines circonstances, qui jaunît lentement, n'est jamais utilisé, se froisse parce qu'entassé, dont plus personne ne veut. Quelle jeune femme souhaite repasser en empeser une nappe damassée, utiliser des torchons à carreaux, ou des draps de bain aux couleurs improbables ?
On garde de la vaisselle qui ne sert plus, on oublie d'ailleurs qu'on avait des petites cuillères à café en argent de l'héritage de la grand tante, qui sont toutes ternies, on se demande pourquoi on a eu un jour besoin de tant de verres qui sont, aux hasards de l'utilisation et de la casse, plus ou moins dépareillés. On retrouve des cadeaux de mariage qui n'ont jamais servi et sont totalement démodés.
Mais encore...
On conserve un tel stock de valises, achetés un peu partout au fur et à mesure des besoins, que l'on pourrait, en les remplissant, faire une croisière d'un an à bord du Queen Elisabeth (**), sans oublier les sacs, pochettes, sacs à dos, et autre matériel de voyage tellement nombreux qu'on pourrait partir à 12 sans avoir à acheter de quoi transporter les impedimenta de chacun.
On conserve pieusement tous les téléphones mobiles depuis 20 ans, qui ne serviront plus jamais, sans oublier les ordinateurs hors d'âge qui ne s'allumeront plus, et tous autres gadgets électroniques, fax, photocopieurs, baladeurs, APN (***), qui s'empoussièrent puisqu'ils ne sont plus jamais utilisés ou ne fonctionnent plus.
Si on était courageux, on pourrait faire... Plusieurs foires à tout !
(*) Pour de sombres raisons d'ISBN que je n'ai pas tout compris...
(**) On manquerait tout de même de robes du soir à mettre dedans !
(***) Le tout avec chargeurs, câbles, disquettes, CD d'installation, etc...
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