Sous ce sigle (règlement général sur la protection des données) se cache un règlement de l'Union Européenne sur la protection des données pour les individus, afin de protéger les particuliers de l'utilisation de leurs vie personnelle par les grands groupes qui régentent plus ou moins le web.
C'est bien mais... Ne faudrait-il pas avant toute chose instruire les "gens", leur expliquer qu'Internet a une mémoire édéidétique et que ce qui est publié au vu de tous sera toujours là, dans les tréfonds de la toile, donc, pour se prémunir d'un usage malveillant au pire, ou commercial dans le moins mauvais des cas, il faut commencer par ne pas publier n'importe quoi.
Les réseaux sociaux fourmillent de photos de famille, d'enfants, de bébés, de posts sur la santé, les interventions chirurgicales, les suites d'une maladie, de deuils et autres accidents de la vie. Parce que l'on veut communiquer, raconter tout ça à ses "amis" (qui sont totalement virtuels et que l'on ne connaîtra jamais en vrai), en oubliant totalement que tout est visible par tous, et que bien peu utilisent les paramétrages de leur réseau préféré (s'en foutent ou ne savent pas le faire).
Et pourtant, un employeur peut ainsi savoir que son employé, qui ne lui a rien dit, a de solides ennuis de santé ; un pédophile peut trouver ce jeune adolescent dont la maman, si fière, a publié la photo, tout à fait à son goût et lui faire des propositions scabreuses ; les propos malveillants écrits sur quelqu'un, sur sa famille ou sur une personne publique vont rester longtemps visibles... Et on pourrait trouver de nombreux autres exemples !
Alors à quoi peut bien servir une loi qui, déjà, aura bien du mal à s'appliquer à Facebook, Twitter, Amazon, et autres Google, et qui, à la base, ne pourra pas endiguer le mal tant que les gens qui voudront la faire appliquer ne commencent pas par s'amender eux-mêmes ?
Témoin un quidam sur Wikipédia qui a, pendant plusieurs jours, argumenté en pure perte pour la conservation de son article sur "son" entreprise, et qui, voyant que ça ne marchait toujours pas, menace de faire appliquer la RPDP (*), parce qu'il ne veut pas que les moteurs de recherche tombent sur une conversation qui n'est pas à son honneur et où son nom figure... Que n'y a-t-il pas pensé plus tôt ! (**)
Autrefois on disait, "les paroles s'envolent, les écrits restent", et aussi "avant de parler, faut tourner trois fois sa langue dans sa bouche"... Maintenant on pourrait dire qu'il faut tourner cinq fois (au moins !) ses doigts sur son clavier avant de taper, et que tout ce que l'on aura écrit, tout ce que l'on aura publié (photos, vidéos), restera, donc, méfiance et réflexion préalable doivent devenir des maîtres mots de toute communication sur Internet.
(*) En oubliant que l'hébergeur de Wikipédia est américain, donc, en dehors des lois de l'Union Européenne
(**) Ça ne l'aurait sans doute pas dérangé, au contraire, si l'article avait été conservé.....
C'est bien mais... Ne faudrait-il pas avant toute chose instruire les "gens", leur expliquer qu'Internet a une mémoire édéidétique et que ce qui est publié au vu de tous sera toujours là, dans les tréfonds de la toile, donc, pour se prémunir d'un usage malveillant au pire, ou commercial dans le moins mauvais des cas, il faut commencer par ne pas publier n'importe quoi.
Les réseaux sociaux fourmillent de photos de famille, d'enfants, de bébés, de posts sur la santé, les interventions chirurgicales, les suites d'une maladie, de deuils et autres accidents de la vie. Parce que l'on veut communiquer, raconter tout ça à ses "amis" (qui sont totalement virtuels et que l'on ne connaîtra jamais en vrai), en oubliant totalement que tout est visible par tous, et que bien peu utilisent les paramétrages de leur réseau préféré (s'en foutent ou ne savent pas le faire).
Et pourtant, un employeur peut ainsi savoir que son employé, qui ne lui a rien dit, a de solides ennuis de santé ; un pédophile peut trouver ce jeune adolescent dont la maman, si fière, a publié la photo, tout à fait à son goût et lui faire des propositions scabreuses ; les propos malveillants écrits sur quelqu'un, sur sa famille ou sur une personne publique vont rester longtemps visibles... Et on pourrait trouver de nombreux autres exemples !
Alors à quoi peut bien servir une loi qui, déjà, aura bien du mal à s'appliquer à Facebook, Twitter, Amazon, et autres Google, et qui, à la base, ne pourra pas endiguer le mal tant que les gens qui voudront la faire appliquer ne commencent pas par s'amender eux-mêmes ?
Témoin un quidam sur Wikipédia qui a, pendant plusieurs jours, argumenté en pure perte pour la conservation de son article sur "son" entreprise, et qui, voyant que ça ne marchait toujours pas, menace de faire appliquer la RPDP (*), parce qu'il ne veut pas que les moteurs de recherche tombent sur une conversation qui n'est pas à son honneur et où son nom figure... Que n'y a-t-il pas pensé plus tôt ! (**)
Autrefois on disait, "les paroles s'envolent, les écrits restent", et aussi "avant de parler, faut tourner trois fois sa langue dans sa bouche"... Maintenant on pourrait dire qu'il faut tourner cinq fois (au moins !) ses doigts sur son clavier avant de taper, et que tout ce que l'on aura écrit, tout ce que l'on aura publié (photos, vidéos), restera, donc, méfiance et réflexion préalable doivent devenir des maîtres mots de toute communication sur Internet.
(*) En oubliant que l'hébergeur de Wikipédia est américain, donc, en dehors des lois de l'Union Européenne
(**) Ça ne l'aurait sans doute pas dérangé, au contraire, si l'article avait été conservé.....