14 juil. 2018

Tour de France 2018

Quand le Tour de France passe à quelques kilomètres de chez soi, faut pas louper ça ! On arrive tout plein en avance, déjà pour garer son véhicule pas trop loin du point stratégique, et puis, pour se trouver une place à l'ombre. Parce qu'il y a du monde, beaucoup de monde. Et on attend... La caravane publicitaire.

Elle est précédée des vendeurs des produits "officiels" du Tour : casquettes, maillots jaune ou à pois, bidons, pliants, ombrelles, journaux de sport, etc... Et il y en a, ce qui fait que si l'un s'arrête trop loin, un autre arrive rapidement derrière pour héler les clients.

On voit aussi passer des voitures aux couleurs des équipes, d'autres plus banalisées, que les gendarmes laissent passer, donc, c'est qu'elles font partie de cette ville ambulante qui se déplace de ville en ville pendant trois semaines. (*)

Et voilà la caravane publicitaire, colorée, amusante, où les véhicules rivalisent d'imagination. On voit des frites Mac Cain, des biscuits, des coureurs gigantesques en carton pâte, des deux-chevaux à carreaux pour Cochonou, et tout ça arrive à grand bruit, tandis que la foule lève les bras et hurle pour recevoir les petits cadeaux lancés à la volée. Les speakers s'égosillent, les enfants sautent, les smartphones mitraillent.







Un grand temps mort après le passage de la caravane, on attend les coureurs ; une moto, deux, trois, et... Les voilà ! Enfin, trois flèches passent si vite qu'on ne voit même pas qu'il s'agit de coureurs ! A fortiori il est impossible de les reconnaître. Et puis, encore des motos, des voitures, des ambulances et autres véhicules médicaux, et le peloton passe au giratoire. Là, c'est une volée de flèches ! Disons honnêtement qu'on a le temps de rien voir, c'est tellement rapide.. Juste de prendre quelques photos à toute allure. Pour les voir de plus près, faudrait aller en montagne, là où ils ralentissent, et pour cause, parce que la montée sur le plateau, pour ces gaillard, c'est à peine un faux plat ! Mais on les encourage à grands cris tout de même.



Ça se termine par le ballet des voitures des directeurs sportifs, avec leur forêt de vélos sur le toit, et par la dernière voiture qui remercie les spectateurs.


Tout le monde repart, les trottoirs sont encombrés de piétons arborant casquette et T-shirt, et tous sont heureux d'avoir vu passer cet extraordinaire caravansérail.

(*) On imagine l'organisation que ça demande, c'est qu'il faut loger tout ce monde à chaque ville étape....

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