sous-titré : panique et pagaille
Or donc, vendredi, on avait une belle attestation de deux pages, avec tellement de détails que personne n'y comprenait rien. Il n'était toujours pas possible de la remplir en ligne, et de la transférer sur le téléphone mobile, uniquement le papier.
Samedi matin, panique générale, les français sont perdus, veulent bien obéir à condition de comprendre les ordres !! Le Gouvernement commence par modifier l'attestation, et, sous la pression, par autoriser quelques commerces supplémentaires.
Samedi après-midi, volte face : on supprime l'attestation, pour tout déplacement à moins de 10 kilomètres (avec ou sans chien, parce que là aussi, ça a généré une belle pagaille), au bénéfice d'une attestation de domicile à son nom.
Il est 18h... La journée n'est pas terminée, ordres et contre ordres vont certainement se succéder d'ici ce soir.
J'emprunte au Figaro un excellent résumé de la situation ubuesque dans laquelle on est actuellement :
"La polémique et le bon sens ont eu raison de l'absurdité technocratique et bureaucratique. Alors que la nouvelle attestation dérogatoire de sortie, mise en ligne ce week-end par le ministère de l'Intérieur, a été très vivement critiquée, l'exécutif a décidé de la supprimer en journée. Un simple justificatif de domicile sera désormais nécessaire pour les déplacements dans un rayon de 10 kilomètres.
Initialement, Beauvau avait diffusé un document de deux feuillets avec une quinzaine de motifs, calqué sur le modèle des précédents confinements du printemps et de l'automne derniers. Or le résultat est très vite apparu en décalage total avec la «clarté» revendiquée jeudi par Jean Castex, qui avait affiché l'ambition de réussir à «freiner sans enfermer».
Malgré cette «simplification considérable», Matignon précise que l'attestation reste toutefois valable et nécessaire dans deux cas en journée : si l'on ne dispose pas de justificatif de domicile à son nom ; ou si l'on n'est pas confiné chez soi. Elle est également indispensable pour circuler à partir de 19 heures, après l'entrée en vigueur du couvre-feu."
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