22 nov. 2022

Ah les vaches !


 La Nouvelle Zélande est, paraît-il, un pays magnifique, que je n'ai pas encore eu le plaisir d'aller visiter. Là-bas, ils sont des parangons d'écologie et de sauvegarde de la planète. Si je vilipende (trop ?) souvent les idéologues étroits de cette mouvance, il y a aussi des choses amusantes à observer. Justement, la Nouvelle Zélande, où le tabac est interdit pour cause de pollution, a remarqué que les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre étaient... Les vaches ! Dont les flatulences aggravent le réchauffement climatique.

Que faire ? La solution que tous les gouvernements emploient, même aux antipodes, taxer les pollueurs, donc, les vaches, ou tout du moins leurs éleveurs, pour qu'il y en ait moins, et pour que leurs émissions nocives restent acceptables. Le seul souci, c'est que l'élevage est une des principales activités et une importante ressource, alors ? Devant ce projet, il y a eu une levée de boucliers, je veux dire de fourches, et les agriculteurs locaux sont descendus dans la rue pour protester vigoureusement contre ce projet de loi scélérate. D'autant plus qu'il n'y a pas que les vaches, il y a aussi les moutons qui rotent, eux, avec les mêmes effets délétères. 6 millions de vaches, plus 26 millions d'ovins, ça en fait des gaz à effet de serre, un Néo zélandais, par cheptel interposé, en rejette 1,5 fois plus qu'un Français ! Shame on them !!

Pauvre Jacinda Ahern, premier ministre, elle doit choisir entre diminuer drastiquement les ressources d'exportation en produits laitiers, ce qui nuirait à l'économie, en mécontentant les agriculteurs fort nombreux, et protéger le pays et la planète d'une grave pollution, quel dilemme cornélien ! Faut espérer que les habitants ne consomment pas trop de haricots, sinon, ce serait totalement insoluble !

P.S. Les chiffres de ce billet sont issus d'un article, beaucoup plus sérieux, paru dans les pages économie d'un numéro d'octobre du Figaro.

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