Il faut être riche pour mourir ! Quand on perd un être cher et que l’on organise ses obsèques, on découvre avec effarement la somme qu’il va falloir dépenser.
Le cercueil, même le moins cher, avec des ornements basiques, le creusement de la tombe, on commence à dépasser les 5000 euros, sans qu’il n’y ait d’exigences particulières, ni de fioritures extraordinaires.
Mais ce n’est pas tout… Les fleurs, par exemple, une gerbe que l’on posera sur le cercueil ni trop grande ni trop haute, dépasse allègrement les 100 euros, et s’approche plutôt des 200…. Une coupe avec quelques plantes et quelques fleurs atteint les 50 même si ce n’est pas le plus grand modèle. Et si, quelques temps après, on veut mettre une pierre tombale (laquelle est obligatoire de toutes façons), là on repart pour dépasser les 5000 euros !
Comment voulez-vous faire jouer la concurrence ? On n’est pas dans les meilleures dispositions d’esprit dans ces moments là, et les prestataires le savent, d’autant plus que c’est un marché captif, ils ne manqueront jamais de clients ! Alors, on ne discute pas, on tente seulement de limiter la casse en limitant certaines offres sans intérêt, et on a hâte d’en finir, ce ne sont pas des moments agréables et gratifiants, au contraire.
Alors, j’imagine une concession au Père Lachaise (on m’avait parlé de 10.000 euros..), un cercueil en bois rare, une profusion de fleurs fraîches, etc… Du grand luxe ! Quand on voit déjà ce que peuvent coûter des obsèques dans le cimetière d’un village de campagne où il y a déjà une concession. C’est un peu choquant n’est-ce pas ? Et on se demande comment les gens qui ont déjà du mal à vivre font pour mourir dignement.
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