25 avr. 2024

Venise for ever

J’ai lu sur Aujourd’hui en France qu’il allait être instauré une sorte de péage pour les touristes qui viennent passer une journée à Venise, d’un montant de 5 €, afin de lutter contre la prolifération touristique qui est néfaste à cette ville fragile. C’est une petite somme, qui risque fort de ne décourager personne, mais qui permettra au moins de réparer Venise, endommagée par le temps, et aussi par le tourisme de masse. Il paraît qu’en saison on se marche sur les pieds sur la place Saint Marc, et que ça devient invivable… Ces restrictions ne concernent pas seulement Venise, mais d’autres endroits aussi, comme certaines calanques près de Marseille, où l’afflux de visiteurs nuisait grandement à la faune et à la flore locale. Là, il n’y a pas de droit d’entrée, mais un quota de touristes qui ne sera pas dépassé par jour.


Ah Venise, j’y étais allée dans les années 70, en septembre, mais n’y étais restée que deux jours, parce que notre circuit de visite passait par là, et qu’il ne fallait pas manquer cette occasion. Après avoir laissé la voiture au parking, et avoir pris un vaporetto, ma première impression a été très mauvaise, c’était sale, pas entretenu, je comparais avec Bruges que je connaissais bien, et je me disais que je préférais largement cette cité lacustre du Nord.


Toutefois, le charme vénitien a joué, et, en repartant en direction du parking, je me suis retournée et me suis dit in petto que je me promettais d’y retourner.


Six mois après c’est ce que nous avons fait, cette fois avec le train de nuit, et pour un séjour d’une semaine. En une semaine, du Rialto au Palais des Doges, de Burano à Murano, de San Giorgio Maggiore à Torcello, nous avons arpenté de jour et de soirée cette ville aussi étonnante qu’originale, au point d’en avoir usé une paire de chaussure ! Mais c’était avant le tourisme de masse, il était facile d’être seul dans les ruelles, j’ai même emprunté seule le Pont des Soupirs un matin ! Mais c’était il y a longtemps, un demi-siècle, et les choses ont bien changé maintenant.


Faut-il s’en plaindre en stigmatisant ce tourisme de masse dévastateur ou s’en féliciter en se disant que de plus en plus de gens peuvent voir ces trésors ? 

 

22 avr. 2024

Encore un truc qui m'agace

Suite à un post précédent concernant les appels téléphoniques filtrés par des robots, du genre taper 1 pour… Taper 2 pour… Il y a autre chose qui m’agace dans les nouvelles technologies. 


Un organisme a des documents à m' envoyer et à me faire signer, et me propose de me les envoyer par mail avec signature électronique. Si je ne veux pas ce système et souhaite un envoi postal, ils ne peuvent pas refuser, mais…. Je peux attendre une ou deux semaines, quand ce n’est pas plus, parce que photocopier quelques pages, les mettre sous enveloppe, affranchir, apporter à la poste, eh bien, ça demande… Un certain temps, c’est fatigant, et ça coûte beaucoup plus cher en temps et en argent, donc, on traîne, jusqu’à ce que l’usager, de guerre lasse, finisse par accepter la solution électronique. 


Je sais bien que le courrier postal n’est plus très fiable, que les préposés ne passent pas forcément tous les jours dans nos campagnes, surtout en période de vacances, que les lettres se trompent de temps en temps de boîte, et arrivent ailleurs, mais quand même…. Forcer les gens à s’équiper d’objets divers pour réceptionner mails et fichiers, et à imprimer eux-mêmes les documents dont ils ont besoin, m’agace grandement, pour le principe, même si ça ne me dérange pas vraiment, vivant en symbiose avec mon ordinateur !

 

De la complexité

Autrefois, au siècle dernier, quand on achetait ou vendait un bien immobilier, c’était simple, en dehors de l’obtention d’un crédit ce qui n’est pas mon propos ici. Un compromis de vente, avec toutes les mentions légales en vigueur, tenait une une feuille de papier recto-verso.


Maintenant, il faut rajouter plein de choses, en vrac :

* Les mérules ;

* L’amiante ;

* Le plomb ;

* L’éventualité d’une zone à risque sismique ou d’effondrement ;

* Les tests énergétiques ;

* Les termites ;

* La pollution locale ;

* L’éventualité de bruits connus, aéroport par exemple ;

Et j’en oublie certainement… Le tout tenant sur 25 pages recto-verso !


Le tout faisant l’objet d’études, de tests, d’enquête longue et complexe, qui rendent la procédure, elle aussi, longue et complexe.


Faut pas s’étonner s’il y a une pénurie de logement, les propriétaires qui ont des biens à louer, hésitent et rechignent devant cette technocratie, les acheteurs ne doivent pas être pressés, et les vendeurs non plus, 


Pour soi-disant, protéger un acquéreur, on a pondu des normes pseudo-écologiques qui freinent plus qu’elles n’aident le marché à prospérer. 

10 avr. 2024

Tout s'améliore, même les vieilles !

Mon iMac tout neuf va très bien, mais mon vieux disque externe, encore plus vieux que l’ancien IMac, a rendu l’âme, et il me manquait pour les sauvegardes de certains trucs. J’utilisais une clé USB, vétuste elle aussi, que je devais brancher à un hub pas tout neuf non plus, et dont la fiabilité était douteuse. J’avais aussi une souris filaire, branchée sur le même hub, parce que les prises USB du Mac sont toutes des USB-C que bien entendu mes outils ne connaissent pas, et je n’avais qu’un seul adaptateur. 


Donc, il me fallait, un hub avec fiche USB-C sur lequel je pouvais mettre le disque dur externe, l’imprimante, et, quand j’en ai besoin, le lecteur de DVD. Il me fallait aussi un disque dur externe, évidemment, et tant que j’y étais, une souris sans fil. J’étais réticente, ayant toujours eu des souris filaires, plus fiables pour jouer aux jeux type Match Three, mais faut bien évoluer d’autant plus que la mienne se bloquait souvent, m’obligeant à la débrancher et la rebrancher pour qu’elle fonctionne. 


Non, je ne suis pas allée chez le revendeur dédié Mac, parce qu’il est difficile de stationner là où il est installé, mais chez Darty. Le vendeur était compétent et m’a bien conseillée, un peu étonné de voir une vieille dame qui savait tout à fait ce qu’elle voulait… Depuis le temps que j’entends dire que les vieux ne comprennent rien à l’informatique, alors que les jeunes étaient à l’aise… Sauf que je n’en étais pas à mon premier ordinateur quand j’ai effectué ma première connexion à Internet quand beaucoup de « jeunes » n’étaient pas encore nés !


Le plus compliqué a été de défaire les emballages, parce que pour le reste, aucun souci. J’en ai profité pour mettre en service le clavier livré avec l’IMac, que je ne « voulais » pas utiliser, parce que j’aimais bien mon grand clavier.. Et maintenant, il n’y a plus de fils qui se promènent partout sur mon bureau, c’est beaucoup plus « clean », même que je trouve la souris rudement bien, comme quoi, on peut toujours vaincre ses préjugés !

 

3 avr. 2024

Nostalgie

Quand je pense à tout ce que je savais faire sur un ordinateur… Autrefois, et que je ne sais absolument plus faire maintenant, ça me flanque le vertige !


Autrefois donc :

* Je faisais de l’image de synthèse avec POV, en ligne de commandes ;

* Je manipulais Emacs facilement, c’était de loin mon éditeur de texte préféré, et je faisais tout avec, les éditions en LaTeX, les articles de Wikipédia, etc..

* Je savais me servir de Linux, même si, à l’époque, ce n’était guère facile ;

* J'étais capable de faire des cours sur Word ;

* Je ne loupais pas la moindre manifestation touchant au logiciel libre ;

* Et sans doute bien d’autres choses… 


Seulement depuis, je suis passée au Mac, 7 ans avec un portable, où j’avais encore assez de vieux restes pour continuer les manipulations d’images, et l’utilisation d’Emacs, suivis de 10 ans avec un iMac 27’  (et maintenant, avec son semblable). Je commençais déjà à préférer utiliser ma machine que de passer mon temps à surveiller ses entrailles, et sur Mac, tout est tellement facile, depuis l’installation d’un logiciel en deux clics, jusqu’aux paramétrages réseau, en passant par des utilitaires aussi faciles qu’agréables à utiliser, et ça a été le début de la fin !


Maintenant, je ne sais plus rien faire à part jouer, ça, je sais toujours, utiliser un éditeur de texte (TextWrangler ou TextEdit sont loin de valoir Emacs, mais tellement plus simples..), faire des courriers avec Page (plus rarement des tableaux), et c’est à peu près tout… Si, hanter Facebook parce qu'il regorge de jeux que j'aime bien. 


La facilité d’utilisation d’un Mac n’est pas tout, il y a aussi l’âge, plus on vieillit, moins vite on apprend et moins on a envie d’apprendre, mais quand je vois tous les livres sur l’étagère, tant utilisés avant, que je n’ouvre plus depuis longtemps, eh bien… La nostalgie se réveille !