Il s'agit d'un homme, vivant au début du XVIIe siècle, qui était gentilhomme et soldat, comme beaucoup de ses semblables. Né en 1596, il meurt au combat, dans l'île de Ré, lors d'un affrontement avec les Anglais, en 1627, pendant le siège de La Rochelle. Mort héroïque, spectaculaire ? Même pas..
Alors pourquoi s'attarder sur cet individu qui ne semble pas avoir de notoriété particulière ? Il s'appelle Celse-Bénigne, ce qui n'est pas un prénom courant (*), mais les modes changent, et celui-là a été baptisé il y a quelques siècles. Pourquoi, alors qu'il semble être un parfait inconnu, le rencontre-t-on quand on lit des biographies de personnages célèbres de cette époque ?
Parce qu'il était fils d'une sainte, déjà ! Ce qui n'est pas si courant que ça. Il est le fils de Jeannne-Françoise de Rabutin-Chantal qui sera canonisée, bien après la naissance de cet héritier, sous de nom de sainte Jeanne de Chantal (**). Mais ce n'est pas tout...
Il est aussi le père de Madame de Sévigné, qui a quand même marqué la littérature française par ses lettres pleines d'observations piquantes sur la société de son temps.
Comme quoi, même quand soi-même, on n'a rien fait de rare, on peut passer à la postérité quand on est fils de... ou père de... !
(*) Bénigne est un prénom masculin, et n'est pas ici le féminin du mot bénin. C'est le patronyme d'un saint martyr du IIe siècle. La cathédrale Saint-Bénigne de Dijon est placée sous son vocable.
(**) Se référer au billet précédent sur Annecy si vous voulez en savoir plus sur cette sainte.
(***) Quant à l'illustration, c'est le seul portrait du personnage que j'ai trouvé, et encore, il est tout rapiécé !! Vous me direz qu'avoir son portrait peint n'est pas le cas de tout le monde, mais il ne faut pas oublier qu'il s'agissait d'un noble de haut lignage. Plus tard, quand nos descendants voudront parler d'illustres inconnus, ils auront Facebook pour illustrer leurs billets, ce sera plus facile !
Alors pourquoi s'attarder sur cet individu qui ne semble pas avoir de notoriété particulière ? Il s'appelle Celse-Bénigne, ce qui n'est pas un prénom courant (*), mais les modes changent, et celui-là a été baptisé il y a quelques siècles. Pourquoi, alors qu'il semble être un parfait inconnu, le rencontre-t-on quand on lit des biographies de personnages célèbres de cette époque ?
Parce qu'il était fils d'une sainte, déjà ! Ce qui n'est pas si courant que ça. Il est le fils de Jeannne-Françoise de Rabutin-Chantal qui sera canonisée, bien après la naissance de cet héritier, sous de nom de sainte Jeanne de Chantal (**). Mais ce n'est pas tout...
Il est aussi le père de Madame de Sévigné, qui a quand même marqué la littérature française par ses lettres pleines d'observations piquantes sur la société de son temps.
Comme quoi, même quand soi-même, on n'a rien fait de rare, on peut passer à la postérité quand on est fils de... ou père de... !
(*) Bénigne est un prénom masculin, et n'est pas ici le féminin du mot bénin. C'est le patronyme d'un saint martyr du IIe siècle. La cathédrale Saint-Bénigne de Dijon est placée sous son vocable.
(**) Se référer au billet précédent sur Annecy si vous voulez en savoir plus sur cette sainte.
(***) Quant à l'illustration, c'est le seul portrait du personnage que j'ai trouvé, et encore, il est tout rapiécé !! Vous me direz qu'avoir son portrait peint n'est pas le cas de tout le monde, mais il ne faut pas oublier qu'il s'agissait d'un noble de haut lignage. Plus tard, quand nos descendants voudront parler d'illustres inconnus, ils auront Facebook pour illustrer leurs billets, ce sera plus facile !
1 commentaire:
Tiens oui, c'est toujours amusant ces figures qui acquièrent une notoriété malgré elles.
Il y a deux ou trois ans, j'avais d'ailleurs fait labélliser un article sur un neveu de… : un certain Aristocréon qui avait le philosophe Chrysippe comme oncle et n'a pas fait grand chose sinon. Mais bon, on a plus de sources sur lui que sur certains philosophes mégariques…
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