Louis et Zélie Martin étaient des gens très ordinaires. Issus de la bourgeoisie de province, ils vivaient à Alençon, à la fin du XIXe siècle, lui était horloger, elle, dentellière. Ils menaient une vie laborieuse mais plutôt aisée, entre les ouvrières de Zélie, le commerce de Louis, leur famille et leurs enfants. Quand on voit des photos de l'époque, où toute la famille Guérin-Martin pose pour le photographe, on a l'impression de feuilleter l'album de ses propres grands parents : même costume, même sérieux devant l'objectif, même décor.
Ils ont eu neuf enfants, dont quatre sont morts en bas âge, ce qui n'avait rien de surprenant à l'époque. C'étaient des gens discrets, très pieux, ne manquant jamais la messe quotidienne du petit matin, visitant les pauvres et prenant soin des jeunes ouvrières inexpérimentée que Zélie accueillait dans son atelier de dentelle.
Zélie meurt d'un cancer du sein, alors que sa plus jeune fille, Thérèse, avait juste quatre ans. Son mari quitte Alençon pour Lisieux, et, vivant de ses rentes après avoir vendu commerce et atelier de dentelle, il s'occupe de ses enfants. Il voyage en leur compagnie, et visite une partie de l'Europe. Il continue à prendre soin des malheureux, à assister quotidiennement à l'office religieux, jusqu'à ce que la maladie le surprenne à son tour, maladie mentale insidieuse qui l'obligera à être souvent hospitalisé dans une maison de santé. C'est là qu'il mourra.
Leurs enfants ? Il leur restait cinq filles, toutes les cinq sont devenues religieuses. L'une d'elle, la plus jeune, mourra au carmel de Lisieux à l'âge de 24 ans, elle est universellement connue actuellement sous le nom de sainte Thérèse de l'Enfant jésus et, du far-west américain jusqu'au sud de l'Afrique, chaque église catholique possède sa statue ou sa photo.
Louis et Zélie Martin, un couple ordinaire donc, qui a eu une vie banale, semblable à celle de milliers d'autres couples de cette époque, dans leur milieu provincial sans relief particulier. Rien de spectaculaire dans leur vie, ni l'un ni l'autre n'est mort martyr, n'a été emprisonné ou torturé. Ils n'étaient pas de grands mystiques, n'ont pas eu de vision de la Vierge, n'ont pas reçu les stigmates, ils n'ont pas fondé de congrégation religieuse et n'ont pas, de leur vivant, accompli de miracle. Ils n'ont même pas su qu'ils étaient les parents d'une sainte, et pourtant...
Ils ont été tous les deux béatifiés le 19 octobre 2008 à la basilique de Lisieux. En tant que parents de cinq religieuses dont une grande sainte ? Pas du tout ! Ce n'est qu'en 1946 que leur cause a été acceptée par Monseigneur Roncalli, futur pape Jean XXIII, donc bien après la canonisation de sainte Thérèse, leur procès en béatification s'est déroulé jusqu'en 1994, et la guérison reconnue miraculeuse d'un enfant, attribuée à l'intercession de Louis et Zélie Martin a ouvert la voie à leur béatification.
C'était donc un couple de chrétiens normands tout à fait quelconque, pour lequel la ferveur religieuse et l'attention portée aux plus faibles, étaient primordiales, c'est tout....
Je suis très fière d'avoir initié sur Wikipédia l'article concernant Louis et Zélie Martin en juillet 2008, et toute contente de voir les progrès qu'il a fait depuis....
Ils ont eu neuf enfants, dont quatre sont morts en bas âge, ce qui n'avait rien de surprenant à l'époque. C'étaient des gens discrets, très pieux, ne manquant jamais la messe quotidienne du petit matin, visitant les pauvres et prenant soin des jeunes ouvrières inexpérimentée que Zélie accueillait dans son atelier de dentelle.
Zélie meurt d'un cancer du sein, alors que sa plus jeune fille, Thérèse, avait juste quatre ans. Son mari quitte Alençon pour Lisieux, et, vivant de ses rentes après avoir vendu commerce et atelier de dentelle, il s'occupe de ses enfants. Il voyage en leur compagnie, et visite une partie de l'Europe. Il continue à prendre soin des malheureux, à assister quotidiennement à l'office religieux, jusqu'à ce que la maladie le surprenne à son tour, maladie mentale insidieuse qui l'obligera à être souvent hospitalisé dans une maison de santé. C'est là qu'il mourra.
Leurs enfants ? Il leur restait cinq filles, toutes les cinq sont devenues religieuses. L'une d'elle, la plus jeune, mourra au carmel de Lisieux à l'âge de 24 ans, elle est universellement connue actuellement sous le nom de sainte Thérèse de l'Enfant jésus et, du far-west américain jusqu'au sud de l'Afrique, chaque église catholique possède sa statue ou sa photo.
Louis et Zélie Martin, un couple ordinaire donc, qui a eu une vie banale, semblable à celle de milliers d'autres couples de cette époque, dans leur milieu provincial sans relief particulier. Rien de spectaculaire dans leur vie, ni l'un ni l'autre n'est mort martyr, n'a été emprisonné ou torturé. Ils n'étaient pas de grands mystiques, n'ont pas eu de vision de la Vierge, n'ont pas reçu les stigmates, ils n'ont pas fondé de congrégation religieuse et n'ont pas, de leur vivant, accompli de miracle. Ils n'ont même pas su qu'ils étaient les parents d'une sainte, et pourtant...
Ils ont été tous les deux béatifiés le 19 octobre 2008 à la basilique de Lisieux. En tant que parents de cinq religieuses dont une grande sainte ? Pas du tout ! Ce n'est qu'en 1946 que leur cause a été acceptée par Monseigneur Roncalli, futur pape Jean XXIII, donc bien après la canonisation de sainte Thérèse, leur procès en béatification s'est déroulé jusqu'en 1994, et la guérison reconnue miraculeuse d'un enfant, attribuée à l'intercession de Louis et Zélie Martin a ouvert la voie à leur béatification.
C'était donc un couple de chrétiens normands tout à fait quelconque, pour lequel la ferveur religieuse et l'attention portée aux plus faibles, étaient primordiales, c'est tout....
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