On avait déjà les techniciennes de surface (pour ne pas dire les femmes de ménage), et les personnes en situation de handicap (ce qui est nettement plus long à dire mais sans doute moins traumatisant que de parler d'handicapés ou pire, d'infirmes), maintenant on a encore mieux et même que c'est l'Éducation Nationale qui a pondu ces nouveautés :
Vous alliez à la piscine pour nager ? Pfff... Maintenant vous allez "vous déplacer dans un milieu aquatique profond standardisé en traversant l'eau en équilibre horizontal par immersion prolongée"...
Vous préférez courir sur le plancher des vaches ? Courir ? Qu'ai-je dit là ? Non, il faut dire "créer de la vitesse"...
Retournons à l'école. Quand un prof interroge un élève, que fait ce dernier ? Il répond à la question ? Ben non voyons, ce serait bien trop simple, il "produit des messages en montrant un raisonnement construit" !!! Et pour les cours de langue, va-t-on apprendre l'anglais ou l'espagnol ? Évidemment pas, puisque le but d'un cours de langue sera "d'aller de l'ici vers l'ailleurs".. Vous me direz que ça doit aussi marcher pour le martien dans ce cas...
Quant à la pédagogie spiralaire, là, je ne saurais dire de quoi il retourne, d'ailleurs, même le journaliste du Figaro en est resté coi, je cite l'auteur de l'article :
"Selon Sylvie Queval, philosophe de l'éducation, la notion de pédagogie «spiralaire», inventée en 1960, a «vite rencontré un large écho chez les pédagogues, qui trouvent dans la métaphore de la spirale une façon juste d'exprimer qu'apprendre est un processus continu qui suppose une reprise constante de ce qui est déjà acquis». À en perdre l'équilibre."
Voilà ce que l'on trouve dans les nouveaux programmes scolaires prévus pour 2016, présentés par le conseil supérieur des programmes comme étant "plus simples et plus lisibles", ce qui est évident n'est-ce pas ? Au fait, est-ce que ces beaux messieurs se souviennent qu'il faut avant toutes choses, à l'école, apprendre à lire, à écrire et à compter ? On se le demande.. Quant à apprendre l'histoire et la géographie, je crains de venir de proférer une incongruité !
Décidément, Molière n'est pas mort, et les précieuses sont toujours aussi ridicules !
Vous alliez à la piscine pour nager ? Pfff... Maintenant vous allez "vous déplacer dans un milieu aquatique profond standardisé en traversant l'eau en équilibre horizontal par immersion prolongée"...
Vous préférez courir sur le plancher des vaches ? Courir ? Qu'ai-je dit là ? Non, il faut dire "créer de la vitesse"...
Retournons à l'école. Quand un prof interroge un élève, que fait ce dernier ? Il répond à la question ? Ben non voyons, ce serait bien trop simple, il "produit des messages en montrant un raisonnement construit" !!! Et pour les cours de langue, va-t-on apprendre l'anglais ou l'espagnol ? Évidemment pas, puisque le but d'un cours de langue sera "d'aller de l'ici vers l'ailleurs".. Vous me direz que ça doit aussi marcher pour le martien dans ce cas...
Quant à la pédagogie spiralaire, là, je ne saurais dire de quoi il retourne, d'ailleurs, même le journaliste du Figaro en est resté coi, je cite l'auteur de l'article :
"Selon Sylvie Queval, philosophe de l'éducation, la notion de pédagogie «spiralaire», inventée en 1960, a «vite rencontré un large écho chez les pédagogues, qui trouvent dans la métaphore de la spirale une façon juste d'exprimer qu'apprendre est un processus continu qui suppose une reprise constante de ce qui est déjà acquis». À en perdre l'équilibre."
Voilà ce que l'on trouve dans les nouveaux programmes scolaires prévus pour 2016, présentés par le conseil supérieur des programmes comme étant "plus simples et plus lisibles", ce qui est évident n'est-ce pas ? Au fait, est-ce que ces beaux messieurs se souviennent qu'il faut avant toutes choses, à l'école, apprendre à lire, à écrire et à compter ? On se le demande.. Quant à apprendre l'histoire et la géographie, je crains de venir de proférer une incongruité !
Décidément, Molière n'est pas mort, et les précieuses sont toujours aussi ridicules !
2 commentaires:
Et, en attendant, le niveau scolaire baisse dramatiquement, en France, depuis 25 ans. Au point que, l'année scolaire dernière, seul un tiers des élèves a obtenu au moins la moyenne à l'épreuve de mathématique du Brevet des collèges. Ce qui signifie, a contrario, que les deux tiers d'entre eux ont eu moins de 10/20...
Bien entendu, la bureaucratie de plus en plus en apesanteur émanant de celles et ceux qui concoctent, rue de Grenelle, programmes, programmes, décrets et autres circulaires, n'est pas l'unique responsable de cette situation devenue très préoccupante (euphémisme pour ne pas dire qu'elle est en train de foutre en l'air la France de dans trente ans). Mais il n'est pas interdit de penser qu'elle y contribue quand même pas mal...
A ma grande honte, je crois que je n'ai eu la moyenne en maths que deux fois en 7 années de lycée, à l'arrivée en 6ème, sans doute pour ne pas décourager les élèves, et en philo, par coup de pot ! Et pourtant, j'ai quitté le lycée en 1963, à une époque où les études étaient sérieuses et intéressantes...
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