28 juil. 2020

Voyages, voyages

Là, c'est carrément trop loin ! Mont Mac Kinley, en Alaska

C'est quand on ne peut plus voyager qu'on en a le plus envie ! Et pourtant on rêve, on suppute, on imagine, on bâtit des itinéraires dans les moindres détails, on calcule des circuits entre des lieux que l'on aimerait revoir, on imagine les endroits inconnus.

Et puis, on se dit qu'on aimerait bien aussi faire quelque chose de reposant, une croisière sur les navires de la compagnie Le Ponant, ou deux semaines dans un hôtel de luxe(*) en montagne avec vue sur les cimes, spa, piscine, etc.. En poussant un peu l'utopie, on pense à un tour du monde en avion privé !

C'est là qu'on retombe brutalement sur terre, enfin, on se réveille. Déjà éliminer tout ce qui est à l'étranger, pas question des USA ou de l'Amérique du Sud, ni de l'Afrique, ce serait impossible compte tenu des restrictions sanitaires, d'autant plus que les conditions d'entrée et de sortie des pays varient en fonction des contaminations, donc, si on part, on n'est pas sûr de pouvoir rentrer, et pas sûr non plus de ne pas avoir à rester enfermé dans sa chambre d'hôtel pour la quarantaine. Donc, exit les voyages lointains.

La France est un des plus beaux pays du monde n'est-ce pas ? Alors, quoi et où en France ? La montagne ? Les sommets des Alpes avec leurs neiges éternelles doivent être bien séduisants, mais... Bien compliqué d'aller à Chamonix depuis la Normandie avec le train, se rendre à la gare la plus proche en taxi, prendre le TER jusqu'à Paris-saint-Lazare, puis le métro jusqu'à la gare de Lyon, le train jusqu'à St Gervais, changer... Et en voiture, je n'ai plus l'âge ni l'énergie qui va avec pour conduire sur une telle distance. On oublie les Alpes, et a fortiori les Pyrénées qui sont encore plus loin.

La campagne, non, j'y vis toute l'année, alors la mer ? La Manche tout du moins, les autres mers sont trop éloignées. Alors pourquoi pas ? Je peux aller en voiture à Cabourg, et même dans le Cotentin, ou à Veules-les Roses, de l'autre côté, ça je sais faire. Mais pas en juillet/août, trop de monde sur les routes et sur place. Attendre septembre/octobre, après la rentrée des classes....

Reste la ville, Paris, Lyon, Lille, plein de choses à voir et à visiter, mais là aussi, vaut mieux attendre qu'il fasse moins chaud.

Et c'est là, après avoir réduit ses rêves et ses ambitions, avoir jugulé ses envies pour rester dans le raisonnable, qu'on réalise que même ça c'est impossible, compte tenu de l'état de santé des participants, et donc que ça restera dans un rêve irréalisable à court terme, sauf miracle.

Alors on essaye de penser à autre chose... Au Tour de France par exemple, vivement la fin du mois d'août !

(*) Ah ne plus avoir le souci de réfléchir à ce qu'on va manger, d'aller faire les courses, de préparer, de faire la vaisselle, de ranger la cuisine... De faire son lit !

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