Déjà, il faudra supprimer six jours fériés par an : lundi de Pâques, jeudi de l'Ascension, lundi de Pentecôte, Assomption, Toussaint, Noël. La CGT est d'accord ? Sans doute puisqu'elle est déja contre le travail du dimanche qui empêche le travailleur d'aller à la Messe. (quoi, c'est pas ça la raison ? Ah bon.. Je croyais).
Ensuite, on supprimera les noms des saints : par exemple, on dira qu'on habite au 6 de la rue Dominique, ou dans la ville de Marcel ou de Martin, ou encore, on ira voir le match de foot entre Etienne et Paris Germain.
Il ne faudra pas oublier de décrocher toutes les œuvres à caractère religieux des musées, ça fera de la place pour le street art ou les objets gonflables de Koons et on pourra même fermer des salles, ça fera ça de moins à chauffer.
Pas de diffusion d'œuvre religieuse, ni de CD gravés avec un Stabat Mater, une messe de Mozart ou une Passion de Bach, et encore moins de concerts avec ce genre de programme.
Les églises ? On les laisse, la liberté de culte fait partie de la Constitution, de plus, faut être pragmatique, si on démolit une église catholique, faut aussi détruire une mosquée, et là, on risque des attentats sanglants. D'ailleurs certaines églises sont des monuments historiques, donc on pourra toujours les visiter, pour leur architecture, mais sans explication du contenu, ce ne serait pas laïque. Par contre, il faudra détruire les croix des chemins et autres calvaires bretons qui pourraient scandaliser les non chrétiens. Quant aux synagogues, attention danger, on n'y touche pas, sous peine d'être traité d'antisémite ce qui est un péché mortel.
Il va sans dire que tout signe extérieur d'appartenance à une religion sera interdit dans les lieux publics, une croix, pire, un crucifix autour du cou, un foulard islamique ou pire une burka (euh... ces deux dernières propositions ont peu de chance d'être mises en pratique.. Pourquoi ? C'est vrai, on se le demande !).
Tiens, à propos des tenues vestimentaires, laissons la parole à Aristide Briand, rapporteur de la loi de séparation de l’Église et de l’État : «ce serait encourir, pour un résultat plus que problématique, le reproche d’intolérance et même s’exposer à un danger plus grave encore, le ridicule, que de vouloir par une loi, qui se donne pour but d’instaurer dans ce pays un régime de liberté […], imposer […] l’obligation de modifier la coupe des vêtements.» qui répondait à un député demandant l’interdiction du port de la soutane.
C'était en 1905..... Une époque où le bon sens et la culture historique primaient l'idéologie !
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