Crafton & Xunk version Atari 1986-87 |
Un article de 01.Net raconte qu'une étude américaine montre que le QI des enfants qui jouent aux jeux vidéo est supérieur à celui de ceux qui n'y jouent pas. Bon, d'accord, étant depuis longtemps une adepte assidue de ce type de jeu, je ne suis pas impartiale sur ce sujet, mais ça me réjouit parce que c'est ce que je pensais depuis mon premier casse-brique et mon premier Amélie Minuit sur Amstrad dans les années 84-85.
En effet, les jeux vidéo, du plus élémentaire au plus sophistiqué participent à l'entraînement de nombreuses qualités, fort utiles dans la vie quotidienne :
* Réflexes : il faut réagir très vite pour passer certaines scènes, échapper à l'adversaire, sauter, etc. Joystick ou souris doivent être utilisés avec dextérité et précision.
* Concentration : il ne faut pas se laisser distraire du but recherché, ne pas s'éparpiller en pensant à plusieurs choses à la fois, mais au contraire, s'obliger à rester concentré sur son jeu.
* Observation : Si vous avez déjà joué à des jeux d'objets cachés, vous comprendrez facilement qu'il faut être observateur, et apprendre à regarder l'écran et à découvrir les objets très rapidement parce que le temps est compté. On peut aussi ajouter la mémoire, bien utile quand on doit rejouer plusieurs fois la même scène.
* Analyse: même un simple jeu de type match 3 demande l'analyse du plateau de jeu proposé afin d'optimiser les coups (toujours comptés) autorisés. Quant aux jeux plus sophistiqués comme Coral Isle ou Sim City, là, il faut absolument avoir une vision d'ensemble et une stratégie solide pour pouvoir avancer, que l'on n'obtient qu'en analysant les problèmes à résoudre et l'ordre des actions à entreprendre.
On voit déjà que ce type de jeu fait travailler plusieurs zones du cerveau, et l'entraînement qui en résulte améliore ces fonctions.
L'ENIAC, mon frère jumeau, tient plus de place que moi ! |
Compte tenu que je n'étais déjà plus très jeune (*) quand j'ai découvert cette activité (j'étais née bien avant l'informatique ludique.. Même si j'ai l'âge de l'ENIAC), je sais bien ce que ça m'a apporté. J'espère que pour des enfants, dont le cerveau est bien plus malléable, les résultats sont encore meilleurs, et c'est ce que l'étude américaine a conclu. Tant mieux !
(*) J'avais un jour envoyé la solution (on disait la soluce) du jeu Crafton et Xunk à la revue spécialisée (qui n'existe plus) Tilt, je n'étais pas peu fière de voir ma solution publiée dans le numéro suivant, mais j'ai bien ri quand j'ai lu : "Et cette fois, c'est une fille qui a trouvé la solution !"... S'ils avaient su que la fille en question avait déjà dépassé la quarantaine... Oui, c'était une époque aussi où on pensait que l'informatique n'intéressait que les garçons, jeunes de préférence. Pas sûr que ça ait complètement changé, mais c'est une autre histoire.
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