Quelle effervescence dans les jours qui précèdent Noël ! Il y a du monde partout, du monde pressé, affairé, agité, portant des sacs remplis de provisions, des paquets, des paniers ou tirant un chariot de courses. Les magasins regorgent de monde, on fait la queue partout y compris dans les villages où les commerces se comptent sur les doigts d'une main. Les étalages sont alléchants : charcuteries diverses, volailles dodues, fruits exotiques, coquillages et crustacés. On voit passer des gens aux bras chargés de paquets cadeaux aux emballages multicolores. On s'interpelle, on se congratule, on s'excite, on prépare la fête.
Le 24, jusqu'à la fermeture des magasins, c'est la cohue partout, les retardataires, les indécis, les hésitants finissent eux aussi par se presser. A la Messe du soir (qui n'a plus lieu à minuit depuis longtemps), l'église est pleine à craquer, les enfants sont en toilette puisqu'ensuite, ils recevront le Père Noël ; les adultes ont du mal à les canaliser, et tout le monde chante à tue tête "Il est né le divin enfant" ! Oui, parce qu'à part les chrétiens, enfin, ceux qui se souviennent qu'ils le sont, on oublie vite la cause de toute cette joyeuse agitation !
Et le 25 au matin, il n'y a plus personne dans les rues, la plupart des boutiques sont fermées, les gens dorment après le réveillon. Il y a toutefois quelques voitures qui passent, de personnes qui vont rejoindre la famille pour le repas du jour de Noël, mais c'est tout. Aucun problème pour se garer, on a le choix des places, les rues sont très silencieuses, et... A l'église, on est moins nombreux à entonner "Il est né le divin enfant" !
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