La presse écrite se meurt, la presse écrite est morte ! Minée par les réseaux sociaux, par les articles en ligne, les quotidiens en tête sont à l'agonie, et les patrons de presse se sentent mal. Où est notre quotidien, celui qui était sous le bras avec la baguette sous l'autre bras ? C'était autrefois, maintenant, entre la télévision et internet, on est abreuvé d'informations, et on ne va plus "acheter le journal".
Ah bon ? Et c'est Internet la principale raison ? Peut-être mais... Encore faudrait-il se la procurer la presse papier, parce que c'est le parcours du combattant, en tous cas dans mon coin au mois d'août. La maison de la presse du bourg a fermé et n'a pas eu de repreneur, et le bar-tabac-journaux du village voisin est en vacances, alors ? Eh bien il reste les supermarchés qui vendent des journaux. Seulement, quand on ne va pas y faire de courses, c'est fort ennuyeux de faire la queue pour payer son Equipe ou son Parisien...
Vous me direz que le marchand de journaux le plus proche ne sera pas toujours en vacances, certes, mais encore faut-il qu'il soit livré, et c'est souvent qu'il ne l'est pas. On arrive dans sa boutique, et le présentoir à journaux est totalement vide, sauf la presse locale qui arrive par ses propres moyens.
Alors on comprend que la presse écrite soit moribonde, parce que si même ceux qui la préfèrent à la lecture sur ordinateur (ou pire, smartphone..) ne peuvent pas l'obtenir facilement, tous les paramètres sont en place pour un décès à plus ou moins court terme.
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