9 sept. 2023

Où l'on se réjouit d'être vieux


 Quand on lit ça (copié/collé depuis Météo France) :

Sous l’effet du changement climatique, les épisodes de chaleur seront plus fréquents et plus intenses. Ils seront également plus précoces et plus tardifs. Le réchauffement climatique joue un rôle amplificateur et favorise une extension des vagues de chaleur au-delà de la saison estivale. La vague de chaleur de juin 2022 (du 15 au 19 juin) est un marqueur de cette précocité puisque la France n’avait jamais enregistré une vague de chaleur aussi tôt dans la saison (depuis le début des mesures en 1947). Le caractère tardif de cet épisode est lui aussi une illustration concrète de cette extension de la saison des vagues de chaleur.

La fréquence des vagues de chaleur devrait doubler d’ici à 2050. En fin de siècle, ils pourraient être non seulement bien plus fréquents qu’aujourd’hui mais aussi beaucoup plus sévères et plus longs, avec une période d’occurrence étendue de la fin mai au début du mois d’octobre. Le contrôle des émissions de gaz à effet de serre sera déterminant pour leur stabilisation dans la seconde moitié du XXIe siècle.

On se dit qu'on a fait le plus gros, et que c'est tant mieux, parce que vivre avec une telle chaleur plusieurs mois de l'année, c'est pas vivre, c'est péniblement survivre...

Ou alors, habiter ailleurs ? Mais où ? Dans l'hémisphère sud quand c'est l'été ici ? Utopique pour le commun des mortels, encore que, si c'était possible, je me verrais bien partir à Capetown du 15 juin au 15 septembre (*) ! 

Je crains qu'il ne faille subir, on n'a pas vraiment le choix, mais on se dit que c'est bien pire ailleurs, entre incendies gigantesques, tremblement de terre et autres calamités, et que la Normandie fait encore partie des régions bénies. 

(*) Surtout que j'avais de l'embauche dans une église voisine, à Franschhoek (image d'illustration), pour tenir les orgues aux offices du dimanche.

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