La ville de Vancouver, vue depuis l'hydravion qui la survole (pas d'incident à noter durant cette agréable promenade).
En lisant deux petits bouquins amusants, intitulés respectivement "Désolé, nous avons raté la piste" et "Désolé, votre hôtel a brûlé", qui racontent quelques péripéties anecdotiques de voyage, ça m'a rappelé quelques épisodes plus ou moins comiques rencontrés durant quelques escapades.
Dans ces livres, il ne s'agit pas d'événements graves, de catastrophes, mais plutôt de petits ennuis, contrariétés, inquiétudes qui se terminent toutes bien, comme un atterrissage mouvementé, un commandant de bord facétieux, un escroc à la petite semaine en pays étranger, une réservation d'hôtel qui... réserve des surprises, etc... Tout le monde en a connu ! Tout le monde peut en raconter.
En voilà quelques unes :
C'était sur un vol Oakland-Bruxelles sur une compagnie belge nommée City Birds. Déjà, rien n'était simple, une grève des pilotes d'Air France nous avait obligés de partir d'Oakland au lieu de San Francisco, et d'arriver à Bruxelles au lieu de Paris, le tout avec une autre compagnie qui avait bien voulu de nous. Pas de problèmes pendant le vol, mais à l'arrivée à Bruxelles, un atterrissage violent, à tel point qu'un panneau au-dessus d'un passager s'est carrément détaché, et ne tenait plus que par des fils électriques. L'hôtesse a expliqué d'une voix douce que c'était la première fois que le commandant de bord transportait des passagers, qu'habituellement il était préposé aux frêt donc qu'il n'avait pas l'habitude !
L'avion en provenance de Johannesburg et à destination de Paris-Charles-de-Gaulle fait une escale technique prévue à Zurich. Mais.. alors qu'on devait rester dans l'appareil, le commandant de bord invite les passagers à descendre et à se rendre dans une salle d'embarquement parce que l'aéroport de Roissy était sous une violente tempête et qu'il était pour l'instant impossible d'y atterrir. On attend, une bonne heure. Et puis, on est rappelé pour remonter dans le Boeing 747. Le commandant signale toutefois que si les vents sont maintenant moins fort, l'arrivée sera sans doute un peu chaotique. Tout se passe parfaitement, on arrive sans encombre et sans avoir été particulièrement secoué, on félicite le commandant. Mais sur place, la vitesse du vent interdisait la mise en place des "tuyaux" qui permettent de rejoindre les bâtiments, et on apporte une passerelle extérieure. C'est en sortant de l'avion qu'on voit un membre du personnel, arc bouté entre l'appareil et le montant de la passerelle, cheveux au vent, ce qui fait dire à un de ses collègues : "tu crois que tu vas tenir l'avion à toi tout seul ?".....
A Essaouira, dans la grande rue commerçante. On s'arrête devant un étalage d'objets en thuya, on choisit une boîte qui nous plaisait, et on tend un billet au marchand, lequel n'avait pas de monnaie. Il appelle un copain, lui tend le billet et lui demande d'aller en faire. On attend, cinq minutes, dix minutes, et là, je me fâche tout rouge en intimant l'ordre au vendeur de nous apporter immédiatement la monnaie sinon j'allais de ce pas prévenir la brigade touristique (très présente dans les lieux les plus fréquentés du Maroc). Et là, miracle, il hèle un jeune homme dans la rue, lequel avait justement le compte d'argent qui nous manquait.... Heureusement qu'ils parlent et comprennent le français, dans une autre langue, c'eût été plus compliqué !
A Toronto, après quelques heures de vol, on sort de la salle de récupération des bagages, et un jeune homme se disant taxi se propose pour nous conduire en ville. Dans un premier temps nous le suivons, pensant innocemment qu'il nous menait à la file officielle des taxis. Mais il nous entraîne d'un bon pas dans une autre direction, ce qui me met la puce à l'oreille, je lui demande où nous allons, et il me répnd qu'y a pas de taxis dans la file et qu'il faudrait attendre alors qu'avec lui... Là, je remarque qu'il ne manquait pas de voitures attendant le client. Nous lui disons que ça ne nous intéresse pas, récupèrons manu militari les valises, et le plantons là tout déconfit. Des taxis, il n'en manquait pas, des parfaitement officiels, mais qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ?
Ce genre d'incident est arrivé à tout le monde, c'est banal, et sans gravité. Tant que l'avion ne tombe pas dans l'Atlantique, ou que les escroqueries sont soit vénielles soit déjouées, tout va bien ! Et sinon, dans le premier cas tout du moins, ce sera vite oublié puisqu'il n'y aura plus personne pour en parler.
2 commentaires:
Ils doivent être amusants ces bouquins ! Les malheurs des autres sont toujours plus drôles que les siens..
Merci Theoliane. Voilà deux petits cadeaux pour Noël
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