Dans le billet précédent, j'évoquais l'intérêt des balades dans Paris et c'est vrai que c'est un plaisir rare, surtout quand, l'âge aidant (ou n'aidant pas d'ailleurs), la marche est devenue plus lente, on a tout le temps de humer l'air du temps justement, et de découvrir une foule de détails qui échappent au gens pressés : la perspective d'une rue, une sculpture sur une façade d'immeuble, un musée inconnu, un jardin calme... Et si Paris est la première destination touristique au monde, il y a d'autres villes évidemment, dans lesquelles il est bon de flaner et de regarder autour de soi.
Rome, par exemple : on tourne la tête à gauche... Une église ; on tourne la tête à droite... Une autre église (*) ; on lève les yeux et on voit un vestige antique, ou une statue de saint dans une niche sur une façade. Ce n'est plus une ville, c'est un musée à ciel ouvert, nonobstant la foule et l'intense circulation automobile qui oblige toutefois à ne pas trop rester le nez en l'air !
A propos de nez en l'air, à New-York, c'est tout le temps qu'on a la tête levée, parce quand on circule aux pieds des buildings de Manhattan, c'est en haut qu'il faut regarder ! Ou plutôt de bas en haut.... Un truc à vous flanquer un torticolis (**).
On regarde la ville, les maisons, les rues, les panneaux, les arbres, et les gens aussi, touristes ou autochtones. C'est ainsi que sur le pont de l'Alma, deux dames chinoises m'ont demandé si elles pouvaient me photographier, je ne sais pas si à leurs yeux je représentais quelque chose de typiquement couleur locale, mais ce qui leur a plu, je crois que c'était mon chapeau de soleil ! Si elles avaient vu qu'il était "Made in China"...
C'est donc en allant doucement, yeux et oreilles grands ouverts, que l'on découvre le mieux l'ambiance et les secrets d'une ville, qu'on s'y immerge le plus intensément, qu'on l'apprécie (ou pas d'ailleurs). On regarde aussi les boutiques, ce qu'elles proposent, les affiches, les publicités, oui aussi, c'est souvent très typique d'une certaine société, on repère les restaurants et leur carte (***), les stations de métro ou de tramway pour aller plus loin que les pieds ne le permettent, et on rentre enfin chez soi ou à son hôtel épuisé et ravi !
Et on revient à Paris, pour laisser la conclusion de ce billet à George Sand : "En vérité, je ne sais point de ville au monde où la rêverie ambulatoire soit plus agréable qu'à Paris".
(*) Il y en a 400....
(**) L'image d'illustration, récupérée sur l'article de Wikipédia sur Flatiron Building, a justement été prise de haut en bas, histoire de ménager les vertèbres cervicales ! En plus ce n'est pas l'un des plus hauts.
(**) A Bruxelles, c'est un boulot à temps plein de choisir un restaurant, je n'en ai jamais tant vu ! Il y a des rues où tous les pas-de-porte en sont !
Rome, par exemple : on tourne la tête à gauche... Une église ; on tourne la tête à droite... Une autre église (*) ; on lève les yeux et on voit un vestige antique, ou une statue de saint dans une niche sur une façade. Ce n'est plus une ville, c'est un musée à ciel ouvert, nonobstant la foule et l'intense circulation automobile qui oblige toutefois à ne pas trop rester le nez en l'air !
A propos de nez en l'air, à New-York, c'est tout le temps qu'on a la tête levée, parce quand on circule aux pieds des buildings de Manhattan, c'est en haut qu'il faut regarder ! Ou plutôt de bas en haut.... Un truc à vous flanquer un torticolis (**).
On regarde la ville, les maisons, les rues, les panneaux, les arbres, et les gens aussi, touristes ou autochtones. C'est ainsi que sur le pont de l'Alma, deux dames chinoises m'ont demandé si elles pouvaient me photographier, je ne sais pas si à leurs yeux je représentais quelque chose de typiquement couleur locale, mais ce qui leur a plu, je crois que c'était mon chapeau de soleil ! Si elles avaient vu qu'il était "Made in China"...
C'est donc en allant doucement, yeux et oreilles grands ouverts, que l'on découvre le mieux l'ambiance et les secrets d'une ville, qu'on s'y immerge le plus intensément, qu'on l'apprécie (ou pas d'ailleurs). On regarde aussi les boutiques, ce qu'elles proposent, les affiches, les publicités, oui aussi, c'est souvent très typique d'une certaine société, on repère les restaurants et leur carte (***), les stations de métro ou de tramway pour aller plus loin que les pieds ne le permettent, et on rentre enfin chez soi ou à son hôtel épuisé et ravi !
Et on revient à Paris, pour laisser la conclusion de ce billet à George Sand : "En vérité, je ne sais point de ville au monde où la rêverie ambulatoire soit plus agréable qu'à Paris".
(*) Il y en a 400....
(**) L'image d'illustration, récupérée sur l'article de Wikipédia sur Flatiron Building, a justement été prise de haut en bas, histoire de ménager les vertèbres cervicales ! En plus ce n'est pas l'un des plus hauts.
(**) A Bruxelles, c'est un boulot à temps plein de choisir un restaurant, je n'en ai jamais tant vu ! Il y a des rues où tous les pas-de-porte en sont !