C'est le sieur Eugène François, épicier de son état, rue du Renard, dans le IVe arrondissement de Paris, qui, en 1854, a le premier mis au point le morceau de sucre rectangulaire tel que le monde entier le connaît maintenant. Enfin, nos amis Belges précisent sur leurs emballages de sucre en morceaux "Morceaux de sucre dur", histoire qu'on ne soit pas surpris.....
A la Révolution, les Sans-Culottes avaient décidé de démolir Notre-Dame, ce qui était un rude boulot ! Ils ont donc commencé par faire tomber les statues des rois d'Israël qu'ils avaient pris pour les rois de France, engeance honnie s'il en fut. Ils y parvinrent, mais, épuisés sans doute par l'effort, ils ont laissé là ces statues, qui, cassées, ont été vendues aux enchères comme matériau de construction. Et... c'est par le plus grand des hasards qu'elles ont été retrouvées, en 1977 seulement, ensevelies dans la cour d'une banque rue de la Chaussée d'Antin. Depuis, elles sont au musée de Cluny, tandis que des reproductions ornent la façade de la cathédrale (on ne sait jamais...).
La statue équestre d'Henri IV au milieu du Pont Neuf a eu une histoire fort mouvementée. La première, érigée le 23 août 1614 a commencé sa carrière par un naufrage. Non, pas dans la Seine, mais près des côtes de Sardaigne, parce qu'elle avait été fabriquée en Italie, puisque offerte par le grand duc de Toscane. Elle est restée un an sous l'eau, avant de se retrouver... face à de l'eau. Et revoilà les Sans-Culottes qui la détruisent en 1792, et jettent une partie des morceaux, dans la Seine (ça devait être une fatalité pour elle de passer son temps sous l'eau). Les années passent et Louis XVIII fait ériger une statue dans le socle de laquelle il fait planquer tout un tas de trucs, un ouvrage de Voltaire, des traités de paix, des pièces et des médailles, etc... Et comme il faut être économe, il utilise le bronze de diverses statues, dont une de Napoléon. L'ouvrier fondeur, bonapartiste fervent, s'indigne, et en cachette glisse une statue de Napoléon dans le bras d'Henri IV et divers documents anti-royalistes dans le socle. C'est en 2004 que, lors d'une restauration de l'oeuvre, tout ce bric-à-brac a été retrouvé.
Tout ça, et bien d'autres choses, sont extraites de l'excellent ouvrage de Madame Clémentine Portier-Kaltenbach intitulé "Les secrets de Paris", donc, je ne saurais trop vous recommander la lecture. On a vraiment envie de partir baguenauder dans les rues de la capitale, avec ce livre sous le bras, tant il fourmille de détails, d'anecdotes, et de découvertes passionnantes et inattendues.
A la Révolution, les Sans-Culottes avaient décidé de démolir Notre-Dame, ce qui était un rude boulot ! Ils ont donc commencé par faire tomber les statues des rois d'Israël qu'ils avaient pris pour les rois de France, engeance honnie s'il en fut. Ils y parvinrent, mais, épuisés sans doute par l'effort, ils ont laissé là ces statues, qui, cassées, ont été vendues aux enchères comme matériau de construction. Et... c'est par le plus grand des hasards qu'elles ont été retrouvées, en 1977 seulement, ensevelies dans la cour d'une banque rue de la Chaussée d'Antin. Depuis, elles sont au musée de Cluny, tandis que des reproductions ornent la façade de la cathédrale (on ne sait jamais...).
La statue équestre d'Henri IV au milieu du Pont Neuf a eu une histoire fort mouvementée. La première, érigée le 23 août 1614 a commencé sa carrière par un naufrage. Non, pas dans la Seine, mais près des côtes de Sardaigne, parce qu'elle avait été fabriquée en Italie, puisque offerte par le grand duc de Toscane. Elle est restée un an sous l'eau, avant de se retrouver... face à de l'eau. Et revoilà les Sans-Culottes qui la détruisent en 1792, et jettent une partie des morceaux, dans la Seine (ça devait être une fatalité pour elle de passer son temps sous l'eau). Les années passent et Louis XVIII fait ériger une statue dans le socle de laquelle il fait planquer tout un tas de trucs, un ouvrage de Voltaire, des traités de paix, des pièces et des médailles, etc... Et comme il faut être économe, il utilise le bronze de diverses statues, dont une de Napoléon. L'ouvrier fondeur, bonapartiste fervent, s'indigne, et en cachette glisse une statue de Napoléon dans le bras d'Henri IV et divers documents anti-royalistes dans le socle. C'est en 2004 que, lors d'une restauration de l'oeuvre, tout ce bric-à-brac a été retrouvé.
Tout ça, et bien d'autres choses, sont extraites de l'excellent ouvrage de Madame Clémentine Portier-Kaltenbach intitulé "Les secrets de Paris", donc, je ne saurais trop vous recommander la lecture. On a vraiment envie de partir baguenauder dans les rues de la capitale, avec ce livre sous le bras, tant il fourmille de détails, d'anecdotes, et de découvertes passionnantes et inattendues.
Et rendons à César ce qui est à Henri, l'image d'illustration provient de Wikimedia Commons .
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