Conversation téléphonique hier avec une démarcheuse de Virgin Mobile, me demandant si je voulais faire des économies sur ma facture de téléphone portable. Je lui réponds que déjà, si mon opérateur actuel pouvait m'assurer une réception correcte ce serait bien et que je doute que son entreprise fasse mieux.. Mais justement, me dit la dame, Virgin Mobile s'appuie sur les grands réseaux existants de SFR et d'Orange.... Ah, eh bien quand on voit que SFR est incapable d'assurer une réception normale dans de nombreuses zones rurales dont celle où j'habite, on ne voit pas comment un sous-traitant, qui ne doit donc pas être prioritaire, pourrait faire mieux... Alors si c'est pour payer moins cher, mais pour ne plus avoir de téléphone mobile du tout, ce sera encore trop cher !
C'est là tout le problème de la rentabilité de ce type de service. On va là où il y a le plus de monde, parce que c'est le plus rentable, et on annonce fièrement qu'on dessert 95% de la population. De la population sans doute, mais pas du territoire, ce qui n'est pas la même chose. Les zones blanches sont nombreuses, où même l'appel du numéro d'urgence est impossible, mais c'est vrai qu'elles hébergent une poignée de gens, et non pas des milliers d'habitants comme en ville, donc, pourquoi construire d'onéreuses installations pour si peu de monde, pour si peu de bénéfice ?
Dieu sait si l'économie étatisée et nationalisée n'est pas ma tasse de thé, mais si, au milieu du XXe siècle, on n'avait amené l'électricité que là où il y avait un maximum de gens, on s'éclairerait encore à la bougie à la campagne.. Mais là, c'est le contribuable qui payait, alors, ériger toute une série de poteaux pour apporter le courant à une ferme isolée, était considéré comme un service public et non comme un investissement à rentabiliser. Il en va de même avec le téléphone (fixe celui-là) dans les années 1970. Pour les mobiles, comme toutes les entreprises qui en fournissent sont privées, elles n'ont pas envie de faire du social, et on les comprend aussi, il en va de leur survie économique... Alors, on donne encore plus à ceux qui ont déjà, et on oublie ceux qui n'ont rien ou pas grand chose et qui doivent, à réception d'un appel, chercher désespérément les quelques mètres carrés où ça capte entre maison et jardin... Avant de dire rapidement au correspondant de bien vouloir rappeler sur la ligne fixe !
On a aussi connu ça à l'arrivée du haut-débit d'Internet où certaines zones rurales ont du galérer un certain temps avant d'être correctement desservies, et encore parce que le Conseil Général y a été de ses recommandations et ... de sa poche (donc, de la nôtre..). Je comprends facilement qu'il est plus facile de déployer de la fibre optique dans une agglomération que dans un habitat disséminé, c'est comme pour le tout-à-l'égout ! Ce ne serait pas réaliste ni vraiment faisable.
Mais installer des antennes de téléphonie sur les châteaux d'eau par exemple ? Investissement sans grand retour financier ? Donc, pour le réaliser sans perte, il faut augmenter les tarifs des abonnements ? En faisant payer tout le monde, même ceux qui n'ont pas besoin de ces infrastructures ? Comme les impôts et autres taxes de solidarité en quelque sorte..... Notre monde moderne est bien compliqué !
C'est là tout le problème de la rentabilité de ce type de service. On va là où il y a le plus de monde, parce que c'est le plus rentable, et on annonce fièrement qu'on dessert 95% de la population. De la population sans doute, mais pas du territoire, ce qui n'est pas la même chose. Les zones blanches sont nombreuses, où même l'appel du numéro d'urgence est impossible, mais c'est vrai qu'elles hébergent une poignée de gens, et non pas des milliers d'habitants comme en ville, donc, pourquoi construire d'onéreuses installations pour si peu de monde, pour si peu de bénéfice ?
Dieu sait si l'économie étatisée et nationalisée n'est pas ma tasse de thé, mais si, au milieu du XXe siècle, on n'avait amené l'électricité que là où il y avait un maximum de gens, on s'éclairerait encore à la bougie à la campagne.. Mais là, c'est le contribuable qui payait, alors, ériger toute une série de poteaux pour apporter le courant à une ferme isolée, était considéré comme un service public et non comme un investissement à rentabiliser. Il en va de même avec le téléphone (fixe celui-là) dans les années 1970. Pour les mobiles, comme toutes les entreprises qui en fournissent sont privées, elles n'ont pas envie de faire du social, et on les comprend aussi, il en va de leur survie économique... Alors, on donne encore plus à ceux qui ont déjà, et on oublie ceux qui n'ont rien ou pas grand chose et qui doivent, à réception d'un appel, chercher désespérément les quelques mètres carrés où ça capte entre maison et jardin... Avant de dire rapidement au correspondant de bien vouloir rappeler sur la ligne fixe !
On a aussi connu ça à l'arrivée du haut-débit d'Internet où certaines zones rurales ont du galérer un certain temps avant d'être correctement desservies, et encore parce que le Conseil Général y a été de ses recommandations et ... de sa poche (donc, de la nôtre..). Je comprends facilement qu'il est plus facile de déployer de la fibre optique dans une agglomération que dans un habitat disséminé, c'est comme pour le tout-à-l'égout ! Ce ne serait pas réaliste ni vraiment faisable.
Mais installer des antennes de téléphonie sur les châteaux d'eau par exemple ? Investissement sans grand retour financier ? Donc, pour le réaliser sans perte, il faut augmenter les tarifs des abonnements ? En faisant payer tout le monde, même ceux qui n'ont pas besoin de ces infrastructures ? Comme les impôts et autres taxes de solidarité en quelque sorte..... Notre monde moderne est bien compliqué !
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