Une grande bouffée de nostalgie en lisant l'amusant bouquin intitulé : "La pharmacie des produits culte" (*) ! Tous ces vieux remèdes que tous les plus de cinquante ans ont pu connaître chez leurs parents, et chez eux ensuite ! Certains sont très anciens, comme l'Eau de Mélisse des Carmes-Boyer qui date de 1611, qui existe toujours, et dont j'ai toujours un petit flacon dans ma trousse de toilette (avec les sucres qui vont avec) parce que c'est souverain quand quelque chose ne passe pas bien ou qu'on a fait des abus alimentaires.
Ah l'Essence Algérienne quand on est fort enrhumé, il suffit de quelques gouttes sur un mouchoir, on le respire, et, tout va tout de suite mieux au niveau du nez. Quand on me l'avait conseillé (une vieille dame) j'avais cru à une plaisanterie, avec un nom pareil, faut dire.. et avais timidement demandé au pharmacien, prête à lui dire que c'était pour une personne âgée... vous savez... quand il m'a tendu la boîte où se trouve le petit flacon. Cette spécialité a été créée à la fin du XIXe siècle par un pharmacien du Pas-de-Calais (pas tout près de l'Algérie), et est toujours vendue plus d'un siècle plus tard.
La Jouvence de l'Abbé Soury, qui date de la fin du XVIIIe siècle, le sirop Euphon, beaucoup plus récent (1930 tout de même), le Pétrole Hahn, de 1885, les Dragées Fuca remises au goût du jour (si on peut dire) par Coluche en 1979 mais qui existaient depuis les années trente, et bien d'autres que l'on trouve toujours en pharmacie, que l'on utilise toujours et qui ont la même forme depuis leur création. Seule l'Aspirine Usine du Rhône, qui faisait elle-aussi partie de la réserve de tout ménage d'autrefois a plus ou moins changé d'apparence ou a été déclinée dans de nombreuses spécialités variées. Son homologue, la Kalmine, elle, a cessé d'être commercialisée en 1993.
Tous ces médicaments n'étaient pas bien chers, toute armoire à pharmacie familiale en contenait. Ils servaient à soulager fièvres, douleurs, indigestions, à l'instar de la tisane Boldoflorine ("la Boldoflorine, la Boldoflorine, la bonne tisane pour le foie" entendait-on au moment de la réclame à la radio dans les années cinquante et à la télé ensuite) ou des fameuses Pastilles Rennie (1920). C'est d'ailleurs toujours amusant de voir les vieilles affiches publicitaires et c'est là qu'on se dit que le monde a bien changé, et qu'on ne vanterait plus ces spécialités ainsi, même si on les consomme toujours.... Mais, ne font-elles pas partie du patrimoine ?Ah l'Essence Algérienne quand on est fort enrhumé, il suffit de quelques gouttes sur un mouchoir, on le respire, et, tout va tout de suite mieux au niveau du nez. Quand on me l'avait conseillé (une vieille dame) j'avais cru à une plaisanterie, avec un nom pareil, faut dire.. et avais timidement demandé au pharmacien, prête à lui dire que c'était pour une personne âgée... vous savez... quand il m'a tendu la boîte où se trouve le petit flacon. Cette spécialité a été créée à la fin du XIXe siècle par un pharmacien du Pas-de-Calais (pas tout près de l'Algérie), et est toujours vendue plus d'un siècle plus tard.
La Jouvence de l'Abbé Soury, qui date de la fin du XVIIIe siècle, le sirop Euphon, beaucoup plus récent (1930 tout de même), le Pétrole Hahn, de 1885, les Dragées Fuca remises au goût du jour (si on peut dire) par Coluche en 1979 mais qui existaient depuis les années trente, et bien d'autres que l'on trouve toujours en pharmacie, que l'on utilise toujours et qui ont la même forme depuis leur création. Seule l'Aspirine Usine du Rhône, qui faisait elle-aussi partie de la réserve de tout ménage d'autrefois a plus ou moins changé d'apparence ou a été déclinée dans de nombreuses spécialités variées. Son homologue, la Kalmine, elle, a cessé d'être commercialisée en 1993.
(*) Carole Hardoüin et Sabine Jaeannin - Editions France-Loisirs - mars 2014
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