31 déc. 2017

L'hôtel de Caumont (Aix-en-Provence)

Cet hôtel particulier, au centre d'Aix-en-Provence, est une superbe demeure du XVIIIe siècle, à la façade imposante et élégante tout à la fois. Deux pièces seulement sont meublées et visitables, un salon de musique, et une chambre. Mais cet hôtel héberge surtout d'intéressantes expositions temporaires.

En ce moment, il s'agit de Botero et de Picasso, deux artistes contemporains qui ne se sont jamais vus, mais qui ont eu une grande influence l'un sur l'autre. Botero est certainement le moins connu des deux. Peintre colombien, il affectionne les personnages obèses et les visages ronds, caractéristiques qu'il applique à tout ce qu'il fait, même quand il s'inspire d'Holbein ou de Velasquez.

Botero, tremblement de terre

Obèse et verdâtre !

Quant à Picasso, on peut voir dans cette exposition quelques unes de ses œuvres, tout à fait typiques de son art.



Ce musée est en pleine ville, toutefois, il dispose d'un fort beau jardin à la française, ainsi que d'un restaurant réputé dont la terrasse, qui donne sur le jardin, a beaucoup de charme. 




29 déc. 2017

Noël en Provence



La montagne Sainte Victoire, vue depuis la sortie du village de Calas, dans les Bouches-du-Rhône. C'est là que l'on voit que l'urbanisation galopante de cette région, qui séduit tous les amateurs de soleil et de ciel bleu, comporte de gros risques pour les habitations en cas d'incendie... Ce qui n'est hélas pas rare là-bas !


Entrée du village de Calas (commune de Cabriès) avec sa petite église perchée

28 déc. 2017

Qu'est-ce qu'on s'amuse avec la SNCF !

Gare de Lyon Part Dieu, en attente du TGV 5376 de 17h30 en provenance de Marseille Saint Charles et en direction du Havre. Debout devant les panneaux. Pas de sièges, le quai devant être indiqué 20 minutes avant le départ, il suffit d'arriver 25 minutes avant devant l'écran pour n'attendre que 5 minutes sauf que... Le quai n'est affiché qu'à 17h20.

Course vers le quai E au milieu de la foule, en tractant les valises. Et là, panne d'escalier roulant, donc bousculade sur le plan incliné,  et re-bousculade sur le quai pour trouver les panneaux de composition du train, ruée périlleuse, au milieu des valises, poussettes, et gens vers le repère, sur un quai étroit et luisant de pluie alors que le train arrivait en klaxonnant pour que les voyageurs s'écartent de la zone dangereuse.

On est devant la voiture 1 et... Portes bloquées on attend plusieurs minutes. Portes enfin débloquées on laisse descendre une foule de voyageurs, on arrive aux places réservées exsangues ! Et le train part avec 10 minutes de retard.

Il essaye de rattraper son retard jusqu'à... Versailles, où là, le TGV se transforme en train à petite vitesse pour rejoindre Mantes-la-Jolie, reprenant avec constance ses dix minutes de retard. Tant pis pour ceux qui attendent les voyageurs !

Ne prenez pas votre voiture, prenez les transports en commun, ben voyons...... C'est de tout repos n'est ce pas ?

20 déc. 2017

Fêtes de fin d'année


Un plaisir ? Une corvée ? Une triste période à passer ? Des jours comme les autres ?

En fait ça dépend, de ce qui est prévu, et de ce que l'on en attend. La pression sociale est très forte, et culpabilise ceux qui ne veulent pas satisfaire au repas de famille, aux cotillons et bises sous le gui. Et ceux qui sont seuls, et qui voudraient bien ne plus l'être, toute cette agitation socio-commerciale les rend encore plus malheureux !

Samuel Dock auteur de Le Nouveau Malaise dans la civilisation (Plon) a écrit :

«Effectivement, une certaine surenchère entraîne une compétition dans la fête. On attend de nous de terminer l'année en apothéose. C'est une contrainte et une vraie norme sociale»

«On observe un stress dans l'organisation de cette période. Il y a l'obligation de faire quelque chose. Ne rien faire chez soi, renvoie une image très négative, voire même une détresse sociale. Alors qu'être seul les autres soirs de l'année n'a rien de problématique»

Ce monsieur a tout à fait raison ! Tout est fait pour inciter les gens à consommer, les lumières dans les rues, les foires commerciales de fin d'année, les prix promotionnels sur des denrées rares et chères comme le caviar par exemple (20 euros les 30g au supermarché, mais 30g c'est pas beaucoup...). Les enfants sont énervés, les parents aussi, pour d'autres raisons, il faut faire la fête, il faut marquer le coup, mais... Pourquoi ? Noël est une fête chrétienne avant tout, même si ça enquiquine bien les idéologues à la laïcité exacerbée, il est normal pour un catholique pratiquant d'aller à la Messe de Minuit, et ensuite, de se réunir en famille pour fêter la naissance du Christ. Sauf qu'il n'est pas écrit dans l'Evangile qu'il faille se baffrer de foie gras et de Champagne !!!

Quant au Premier de l'An, et sa Saint Sylvestre où c'est peut-être encore plus impératif de festoyer, on se demande pourquoi il faut se réjouir de ce temps qui passe déjà tellement vite. Je dois avoir mauvais esprit....

Donc, en cette fin d'année, histoire de se rafraîchir les idées, j'ai choisi en image d'illustration un endroit que je connais bien et que j'aime tout particulièrement : Fairbanks, en Alaska. D'accord, il n'y fait pas bien chaud en cette saison, le thermomètre peut descendre sous les -30°, et il n'y a que quelques heures de lumière par jour (on approche du cercle polaire), mais c'est un lieu fascinant, au même titre qu'Ushuaïa à l'autre bout du continent !

18 déc. 2017

Sourions...

Les journalistes, emportés par leur élan et leur enthousiasme ont parfois des tournures de phrase marrantes.

A propos des incendies en Californie :
La violence des flammes fait froid dans le dos
... Ou quand le sens figuré est à l'opposé du sens propre

A propos de Johnny parti pour d'autres cieux :
Mort des suites de son décès
... Ah bon ?

Non, on ne dira pas de quel joueur il s'agit
Ce footballeur joue comme un pied
... Vaut peut-être mieux, une main, surtout dans la surface de réparation, c'est grave !

17 déc. 2017

Le Droit ? C'est de l'hébreux !

Je n'aurais jamais pu faire du Droit ! Jamais ! Quand je lis un truc émanant d'un tribunal, ou de toute autre instance juridique ou notariale, j'ai la désagréable impression de lire du français, certes, mais où les mots ne veulent pas dire ce que j'ai l'habitude d'entendre. En plus, ces gens là parlent comme on le faisait au XVIIIe siècle, voire avant, ce qui rend les tournures de phrases absconses pour le citoyen du XXIe.

Bien sûr tous les métiers ont leur vocabulaire et leur jargon, la médecine par exemple. Mais quand votre docteur parle de sténose ou de dyspepsie, on ne comprend pas forcément la signification du mot employé, mais ça ne donne pas le même malaise que d'entendre un notaire vous dire qu'il va vous faire part de la minute et que la grosse a été enregistrée..... Parce que une minute, on sait ce que c'est, et une grosse (chose ? Dame ?) aussi, mais on ne l'associe pas spontanément à une liasse de papier !

En fait les juristes emploient des mots tout à fait habituels, mais dans un sens totalement différent du sens commun. Alors, que le vocabulaire médical n'est pas, en dehors des métiers de la santé, dans l'usage quotidien.

Par exemple, quand on parle de la notification d'une décision gracieuse, ou que l'on statue en matière gracieuse, il ne s'agit pas d'une belle statue à l'allure élégante et pleine de grâce, mais de quelque chose de beaucoup plus abstrait !!! Et quand tout ça est en premier ressort, on ne vante pas les qualités d'un matelas. Le résultat des présentes, comme on dirait au Palais de Justice, fait que la lecture de ce genre de document est totalement déroutante pour ne pas dire incompréhensible pour le commun des mortels qui ne fait pas partie de la carrière.

Quant aux phrases qui commencent par attendu que, et continuent par vu... On est endormi avant d'arriver au bout. Que dire quand on lit que le Conseil d'État reste saisi au fond ? Qu'on a pris le Conseil d'État par le fond du pantalon ? Pour en faire quoi ??? Peut-être pour le balancer sur les ménages du premier quintile de la distribution des niveaux de vie ?

11 déc. 2017

Et une arnaque de plus !

Parmi les nombreux (hélas) coups de fil publicitaires, voilà un petit nouveau que je n'avais encore jamais rencontré.

Une dame aimable, avec un léger accent et une faute de français par phrase, m'annonce que je suis l'heureuse gagnante d'un énorme bon d'achat (1000 euros) chez Carrefour, que mon numéro de téléphone a été tiré au sort et que c'est tombé sur moi !! Déjà on se marre... Je la laisse continuer. Donc, me dit-elle, vous allez appeler notre service commercial qui vous expliquera comment il faut procéder. Voilà votre mot de passe que vous devrez fournir (et là, elle me fait répéter une suite de lettres et chiffres), le nom de la responsable (elle me disait madame, et le prénom de la madame était Fabrice...), et le numéro de téléphone que je devais rapidement faire parce que sinon, mon bon d'achat irait à quelqu'un d'autre...

Voilà le numéro en question : 08 97 69 02 68

Direction l'annuaire inversé, où j'apprends, ce qui ne me surprend pas, qu'il semblerait que ce numéro soit une arnaque en se faisant passer pour CARREFOUR (on appâte le client en lui faisant croire qu'il a gagné un lot de 3000€). Numéro surtaxé.

Ben voyons, on s'en serait douté !! Mais vraiment, ces démarchages téléphoniques sont stupides. Une voix venue d'ailleurs, des fautes de français à chaque mot ou presque, une "madame" Fabrice, faudrait quand même améliorer un peu leur formation de base pour que ce soit crédible. Et puis, un bon d'achat d'un millier d'euros, c'est pas crédible non plus, surtout quand on est client Carrefour et qu'on n'a rien vu de tel en magasin ou dans leurs promotions.

Je me demande combien de gens ont rappelé le numéro en question ? Y a-t-il assez de naïfs pour que leur boulot soit rentable ? Ça m'a toujours intriguée... Qu'il s'agisse de trucs d'économie d'énergie, de mutuelles pas chères voire de voyantes (oui oui, j'en ai eu plusieurs), quelle peut bien être la rentabilité de ce business ? Même si les téléphonistes sont payées avec un lance pierre à l'autre bout de la planète....

9 déc. 2017

Emplettes de Noël


Tous les ans c'est pareil : voyons, il faut un cadeau pour chaque enfant, un pour chaque parent, un pour le cousin éloigné qu'on ne voit qu'à cette occasion, un pour untel, un pour une telle, et c'est parti pour la course !

On regarde les vitrines, on suppute ce qui pourrait faire plaisir (éviter le coffret beauté avec crème anti-ride pour une personne de plus de 60 ans...), on essaye de se souvenir de ce que l'on a acheté l'année précédente pour ne pas offrir un foulard ou un livre de cuisine tous les ans à la même personne, on hésite, on suppute, on surveille aussi son compte en banque, et si on ne se déplace pas en voiture, on tient compte aussi du poids et de l'encombrement pour que la "hotte" puisse être transportée dans le TGV.

Il y a des cadeaux faciles à trouver, pour les enfants, c'est l'embarras du choix. Pour les dames, on trouve toujours quelque chose qui fait plaisir, que l'on hésiterait à s'offrir et qu'on est content de trouver dans son soulier. Par contre, les messieurs, qui ne fument plus, qui limitent leur consommation d'alcool, qui n'ont pas particulièrement de hobby, là, ça se corse. Alors, on ouvre grand les yeux pour flasher sur le truc original et/ou utile.

Il y a du monde dans les magasins, chacun essayant de ne pas attendre la dernière minute pour ne pas être bousculé et stressé, mais du coup, même en s'y prenant de bonne heure, on attend dans chaque boutique. Il y a aussi les marchés de Noël qui se succèdent où il est difficile de résister aux achats impulsifs, parce que tout est fait pour ça, l'ambiance de fête, les jolies choses exposées, les yeux qui pétillent.

A y est ! On a tout ou presque. Certains cadeaux sont emballés par le marchand, d'autres non, donc, faut prévoir papier, bolduc, étiquettes, se retrousser les manches, et faire quelque chose de joli, qui sera déchiré en un instant, mais ça fait rien, ça fait partie du plaisir. Être au pied du sapin, ou devant la cheminée, les deux envahis de paquets colorés et brillants, ne pas savoir par où commencer, se retrouver au milieu d'un monceau de papier froissé, de rubans de couleur, et serrer contre soi le cadeau que l'on vient de recevoir, c'est toute la magie de cette fête.

Après, il y a forcément des gens pour lesquels tout ça n'est pas magique : ceux qui sont seuls et qui souffrent de ne pas pouvoir participer aux réjouissances, et ceux qui ont horreur de ce genre de choses et qui se terrent chez eux volontairement. Sans oublier ceux qui regrettent les Noëls d'antan, où l'on allait, sous la neige, à la messe de minuit, et où on trouvait une orange dans son soulier laissé devant la cheminée, même s'ils ne les ont jamais connus !

29 nov. 2017

Aux Champs-Elysées

Non, on ne va pas ressusciter la chanson de Joe Dassin qui va sur ses 50 ans (la chanson, parce que le pauvre Joe, il est mort en 1980), mais c'est vrai que descendre les Champs Elysées de la place de l'étoile jusqu'à la Concorde, ce n'est pas déplaisant, malgré les travaux nombreux sur les immeubles qui longent l'avenue, ce qui fait qu'il y a moins de vitrines à admirer !

Par contre, dans les différents passages, il y a de superbes boutiques avec plein de belles choses inaccessibles bien entendu (inutile de regarder le prix, mais on sait bien que ce n'est pas le quartier idéal pour faire des économies), mais agréables à regarder.

Tiens, à propos d'économies, dans ces galeries luxueuses, il y a des "points toilette". Ça, c'est bien. Mais... Si on est accueilli par une hôtesse qui vous montre le chemin vers l'endroit, qui vérifie s'il y a du papier et si la cuvette est propre, l'opération coûte 2 euros !!!!! Deux euros pour faire pipi, tout de même...



En face de la statue de Clemmenceau sur son rocher, il y a le général De Gaulle (je ne l'avais jamais remarquée cette statue..), et une mouette irrévérencieuse s'était perchée sur son képi, et s'y trouvait suffisamment bien pour que j'ai le temps d'extirper l'appareil photo du fond du sac et de la photographier.

Et la grande roue tournait, jusqu'à quand ?



Vu, dans un autre quartier, une mendiante assise par terre devant sa sébille qui, hélait le chaland pour avoir quelques pièces tout en... Discutant vigoureusement avec son téléphone mobile vissé à l'oreille... Disons que ça m'a choquée... Faisait-elle la manche pour payer son Iphone et son abonnement ? 

24 nov. 2017

la mort du porte-monnaie

Un porte-monnaie, avec des pièces d'un côté et des billets de l'autre, est-ce que ça va devenir totalement obsolète ? On peut se poser la question, parce que, que se passe-t-il quand on fait des courses chez les commerçants locaux ou au supermarché ? On utilise la plupart du temps sa carte bancaire. Pire encore, même pour les petits achats, pain, journaux, avec le paiement par carte sans contact jusqu'à 30 euros, on ne sort plus son porte-monnaie. Quant aux achats sur Internet, la carte bancaire est obligatoire.

Déjà que le chéquier servait de moins en moins souvent, hormis pour les envois postaux, quand on ne peut pas (ou qu'on ne veut pas) régler en ligne, l'argent liquide est-il à son tour en train de disparaître. Il paraît qu'en Suède, on n'utilise quasiment plus de monnaie sonnante et trébuchante, on a une application sur le smartphone qui évite d'avoir à sortir papiers et pièces de son sac. Le contre coup de ce genre de facilité est que les enfants ont tendance à ne plus connaître ni le prix des choses, ni la fuite de l'argent qui glisse entre les doigts (les adultes peut-être non plus d'ailleurs !!). Plus du tout à la mode de jouer à la marchande avec des billets fictifs et des pièces en plastique. Et les adultes ?

Quand on part avec plusieurs billets dans son porte-monnaie pour faire des courses, et qu'on revient le porte-monnaie vide, on se rend compte que l'argent part à toute allure et on essaye de se modérer... Mais quand on tape un code, quand on approche un rectangle de plastique d'un appareil qui fait bip, quand on dégaine son smartphone, ressent-on la même impression ? Pas tout à fait, n'est-ce pas ? C'est traitre ces trucs modernes !!!

L'argent du salaire ou de la retraite arrive sur le compte bancaire, on l'utilise avec une carte (non, pas encore avec un smartphone.. Mais ça ne devrait pas tarder...), on revient avec la marchandise, sans avoir vu passer ni touché le moindre billet de banque ou la moindre pièce de monnaie...

La révolution numérique est en marche, mais qu'est-ce qu'elle marche vite ! D'ici quelques temps, quand on trouvera dans une brocante une tirelire ou un porte-monnaie un peu usagé, il faudra expliquer aux enfants à quoi ces trucs là pouvaient bien servir. 

22 nov. 2017

Samsung et ses offres de remboursement

Quand on achète un produit de chez Samsung, mais c'est aussi le cas d'autres fabricants, on "offre" à l'acheteur la possibilité d'avoir une remise qui va de 10 à 70 euros. Belle option commerciale, mais parcours du combattant pour l'obtenir, ce qui fait qu'une majorité d'utilisateurs y renoncent, et que Samsung se frotte les mains ! Ils nous ont bien eus !

Donc, j'achète une tablette Samsung et le vendeur me propose cette offre de remboursement. Je m'écrie que non, bien trop compliqué. Il me dit qu'il va m'aider et que je n'aurais plus qu'à cueillir mes euros... Allons-y !

Connexion au site, création d'un espace client (adresse mail et mot de passe, as usual), récupération d'un numéro d'identification, et d'un formulaire. On remplit le formulaire, on découpe soigneusement le code barre qui figure sur l'emballage de l'objet, le vendeur photocopie la facture, le ticket de caisse, les options de garantie. J'ajoute à tout ça un RIB et je mets le tout sous enveloppe pour l'envoyer avant la date butoir (oui, parce qu'en plus faut faire tout ça en temps et heure, sinon, ça ne marche pas).

Un mois plus tard, je reçois un mail me disant que mon dossier est complet (ouf !) et qu'ils m'enverront un virement sous 10 semaines.... Faut pas être pressé.

Tout ça pour quelques euros ? En fait, si le vendeur (*) n'avait pas fait le gros du travail, je n'aurais certainement pas fait la démarche. D'autant plus qu'il y a déjà eu bon nombre de déçus qui n'avaient, soi-disant, pas complété le dossier comme il fallait (pire que la Sécu..), et qui ont été déboutés de leur demande. Ce qui fait qu'entre ceux qui oublient de cocher une petite case, ceux qui n'ont rien compris au dossier à remplir, et ceux qui n'essayent même pas, j'aimerais bien savoir combien coûte à Monsieur Samsung cette offre "promotionnelle"... Pas grand chose à mon avis !

Arnaque ? Non, pas au sens légal du terme (enfin, tant qu'on n'a pas reçu l'argent, on ne peut rien affirmer..), mais mauvaise foi, certainement.


(*) Il s'agit de Jordan, de Digital à Vernon, je le cite ici avec reconnaissance.

14 nov. 2017

Montmartre


Partir de la place Pigalle, et monter par la rue Houdon, puis, continuer jusqu'à la gare inférieure du funiculaire ; se glisser à l'arrière d'un groupe de touriste d'Asie, et arriver au pied du Sacré-Cœur. D'accord, il y a du monde, même au mois de novembre, mais on arrive quand même à en faire abstraction et à déambuler dans les ruelles de la Butte, avec un certain plaisir. Il y a toujours un grand charme dans ce quartier, avec des perspectives originales, des escaliers qui semblent n'en plus finir, des boutiques d'art, et une multitude de restaurants qui se partagent la manne des touristes affamés, et qui proposent tous les mêmes plats, classiques, et sensiblement aux mêmes prix.

On bifurque vers la sympathique place des Abbesses, avec son entrée de métro de style Guimard et le retour vers la place Pigalle se fait tout en descente !

Le choeur de l'église Saint-Pierre

Vaut mieux pas avoir à remonter à pieds !

Ciel de novembre ?

6 nov. 2017

Veillée d'armes


Les joueurs (joueuses surtout) de l'Île de Corail sont dans les starting blocks : une nouvelle mission est annoncée, avec pour thème Thanksgiving, une île temporaire est prévue, avec des quêtes, des parcours, des trucs à récupérer (herbe, arbres, cailloux, etc.), des perles à gagner, des récompenses, enfin plein de choses fort alléchantes.

Quand ? Justement, on n'en sait rien, les concepteurs font durer le suspens, demain, après-demain, plus tard ? On piaffe... Les "fourmis" regardent ce qui avait été demandé l'année passée pour le même événement, et commencent à entasser planches, sucre, citrouilles, énergie, elles plantent et fabriquent à tour de bras pour ne pas être prises de court au démarrage de la mission. Les "cigales" attendent de voir, si elles feront ou pas la mission, si elle leur plaira, si elles peuvent récolter le nécessaire sans se prendre la tête, enfin, elles procrastinent ! Les "bas niveaux" se disent qu'une fois de plus elles n'y arriveront pas, les "hauts niveaux" regardent de haut toute cette agitation sachant qu'elles auront toujours les ressources nécessaires pour avancer, et tout le monde est fébrile !

Rappelons aux béotiens qui ne savent pas que ce jeu se passe sur plusieurs îles auxquelles on accède petit à petit, au fur et à mesure de l'avancement et des "richesses" que l'on accumule. On y construit des bâtiments, on y plante arbres, légumes, fleurs. On y cuisine ce qui procure du ravitaillement bien utile pour y faire travailler tous les personnages qui s'y agitent. C'est un jeu de patience et de temps, qui s'étale sur plusieurs années de jeu, qui est très prenant, très addictif. Les joueurs peuvent se regrouper dans une équipe, entre 2 et 50 personnes et peuvent s'envoyer matériaux ou comestibles pour s'entraider et se donner des tuyaux, quand elles ne discutent pas cuisine, vacances ou petits enfants, puisqu'il y a un "chat" prévu pour se parler (par écrit) et se coordonner.

Tout ça fait qu'un bon nombre, pas plutôt levé, se précipite sur l'ordinateur en buvant son premier café pour voir où en sont ses travaux, et demander des nouvelles aux copines, tandis que d'autres se dépêchent de préparer quelque chose avant de partir travailler, une véritable maladie j'vous dis !

C'est un jeu superbe, par ses graphismes, ses animations, son côté interactif (on voit pousser et fleurir les plantes en temps réel), ce qui pose quelques problèmes aux cartes graphiques faiblardes et aux machines un peu anciennes, et font râler leur propriétaire.

Il y a du travail déjà pour ouvrir toutes les îles, et toutes les zones de chacune d'entre elles, pour y construire tous les bâtiments nécessaires, et y prévoir toutes les cultures. On peut aussi aller visiter ses voisins ("amis" au sens Facebookien du terme) pour gagner une sorte de monnaie d'échange, ainsi que divers ingrédients rares. Et en plus, il y a des missions temporaires, durant entre 8 jours et 2 mois, qui pimentent le jeu. De quoi bien s'amuser pendant plusieurs années !

Alors, elle commence quand cette mission ? Que je fasse mon repassage avant, parce que sinon....

2 nov. 2017

La hantise des mises à jour

Aucun rapport avec le sujet de ce billet, mais l'image est tellement belle (merci à la Nasa)

Oui, j'ai la hantise des mises à jour, que ce soit sur le smartphone, sur la tablette ou sur l'ordinateur, parce que, quand on a un système qui fonctionne bien, on a toujours peur qu'un bug soit engendré par une modification et qu'on ne puisse pas revenir en arrière.

Par exemple, sur la tablette. Pas plutôt achetée et configurée, les deux ou trois applis indispensables installées, ne voilà-t-il pas qu'elle me propose des mises à jour du système. Bon, je les fais, je sais qu'un appareil neuf a un système d'origine souvent antérieur aux améliorations intervenues depuis. Tout va bien jusqu'à.... Ce que je veuille jouer avec Puffin Browser, là, plus rien n'allait, aucun jeu se lançait, toujours ce flash player qui n'était pas au rendez-vous. Je peste, je grommelle et finit par réinstaller Puffin, ce qui a résolu immédiatement le problème. Mais tout de même, c'est stressant, parce que si on ne peut plus jouer, c'est la fin du monde n'est-ce pas ?

Quant au smartphone, qui aura bientôt 2 ans, âge canonique pour ce genre d'outil, mais j'y suis attachée, il n'arrête pas de me proposer des mises à jour vers des trucs que je n'utilise pas, Youtube, Google books, et autres. Sachant que chaque mise à jour augmente la taille de l'application, il a fini par saturer, et j'ai du supprimer des trucs peu utiles certes, mais qui étaient plus intéressants que ce que le système proposait. Donc, maintenant, je refuse les mises à jour des applis jamais utilisées, ce qui ne l'empêche pas de me les reproposer à chaque fois.

Quant à l'ordinateur, quand il me propose une mise à jour de Itunes ou de Safari, ça ne m'inquiète pas. Itunes ne me sert que quand je veux encoder un CD pour en mettre le contenu sur la clé USB dans la voiture (*), et Safari n'est qu'un de mes nombreux navigateurs installés. J'ai suffisamment confiance dans l'OS pour accepter les yeux fermés les mises à jour système, mais là, il m'en propose une pour les drivers de l'imprimante... Or mon imprimante est très vieille, je l'avais déjà sur mon Mac précédent, elle n'existe plus dans le commerce et je risque très bientôt d'avoir des soucis pour trouver des cartouches. Quel type de mise à jour peut exister sur ce genre de vieux matériel ?? Vieux c'est sûr, mais qui fonctionne parfaitement, en impression, et en scanner. Est-ce bien raisonnable de risquer de perturber un fonctionnement qui me donne toute satisfaction ?

On y va ! Pfff... un millième de seconde et c'était installé, et tout marche aussi bien qu'avant, c'était bien la peine de s'inquiéter !!!

Mais il n'empêche, selon le grand principe qu'on ne touche pas à un système qui marche, je déteste les mises à jour.

(*) Il n'y a plus de lecteur de CD dans les voitures neuves, tout passe par l'USB, via le smartphone ou une clé.

1 nov. 2017

La Toussaint


Dans notre pays qui fait de gros efforts pour renier ses racines chrétiennes, il règne un joyeux mélange entre la Toussaint et ses vacances scolaires, Halloween et ses citrouilles, le jour des morts et ses chrysanthèmes.

La Toussaint est une fête exclusivement catholique. Autrefois, dans les premiers temps du Christianisme, on vénérait les saints locaux, qui étaient pour la plupart des martyrs. Rien n'était encore centralisé, il y avait donc une multitude de fêtes, variant d'une paroisse à l'autre, dans un joyeux bazar. Le pape Boniface IV, au 7ème siècle, a voulu mettre un peu d'ordre. Comme il venait d'acquérir le Panthéon, à Rome, temple où les romains adoraient TOUS les dieux de l'Olympe, il l'a transformé en église sous le nom de Sainte Marie des Martyrs, et décidé que le 13 mai serait dorénavant la fête de TOUS les saints. Ceci jusqu'en 830 où là, un autre pape, Grégoire III s'est aperçu qu'on fêtait partout la saint Samain, le 1er novembre, avec banquets, liesses diverses et orgies, selon les rites d'une antique fête celtique. Et ça ne lui a pas plu du tout ! Il a donc décalé la fête de tous les saints au 1er novembre pour contrer cette concurrence qui le contrariait !

La fête de la Toussaint s'est donc retrouvée le 1er novembre, et c'est ainsi depuis cette date. C'est une fête gaie, où l'on vénère tous les élus, tous les saints, tous ceux qui ont laissé une trace vive dans l'histoire de l'église, ça n'a rien de sinistre ou de douloureux ! 

La fête des morts, ou plus précisément la commémoration des fidèles défunts, a lieu le lendemain, le 2 novembre. On y fait mémoire de tous les membres de la paroisse qui sont morts durant l'année écoulée, nominalement. Ce n'est pas aussi joyeux que la veille, même pour des chrétiens qui ont foi en la résurrection. Alors, pourquoi va-t-on sur les tombes le jour de la Toussaint plutôt que le lendemain ?

Tout simplement parce que la Toussaint est un jour férié, et que pour ceux qui travaillent, il est plus facile de se déplacer dans les cimetières qu'un jour ouvré. Mais ça contribue grandement à la confusion entre les deux célébrations !

Les enfants, eux, sont en vacances à cette date, et là aussi, ça ne date pas d'hier. Autrefois, c'était la fin du ramassage des pommes de terre, et les enfants étaient mobilisés, manquant donc l'école. Les maîtres ont donc décidé de les en dispenser officiellement, puisque de toutes façons, ils ne venaient pas ! Et les vacances actuelles des écoliers sont un retour à cette pratique, même s'ils ne ramassent plus les pommes de terre, pratique qui avait pourtant disparu pendant longtemps (*). Donc, si, pour des raisons de laïcité exacerbée on se refuse à parler de vacances de Toussaint, on devrait les appeler "vacances des pommes de terre", plutôt que vacances d'automne, ce serait plus historique ! (**).

Quant à Halloween, c'est une récente importation des pays anglo-saxons, et plus particulièrement des États-Unis, ça ne faisait pas partie des coutumes françaises d'antan, mais ça n'a pas empêché les commerçants de la ressusciter pour d'évidentes raisons ! Occasion de vendre déguisements, friandises, maquillage, etc... Ça n'a rien à voir avec la Toussaint, même si ça a lieu la veille, c'est une coïncidence de calendrier, les américains étant plus protestants que catholiques, pour eux la Toussaint n'existe pas, il n'y a donc pas confusion. 

Merci à KTO pour toutes ces précisions, et à Loïc Landrau pour ses claires explications. Sans oublier Any Fleurs, qui m'a autorisée à photographier ses chrysanthèmes que pourtant je n'achetais pas.



(*) quand j'étais écolière, il y a plus d'un demi siècle, nous n'avions pas de vacances à la Toussaint. Il fallait attendre Noël. 
(**) Mais c'est vrai que l'Histoire n'est qu'une vieille lune qu'il n'est pas utile d'enseigner....

30 oct. 2017

Des valises, comme s'il en pleuvait !


Quand on aime voyager, on a plusieurs valises, c'est normal, mais... Quand on rapporte plein de trucs de ses périples, on achète une valise supplémentaire pour le retour, celles prises à l'aller étant déjà pleines au départ. Et quand on aime les bagages et la maroquinerie, on a tendance à craquer quand on rencontre une valise ou un sac qui plaît. Le résultat, c'est qu'au bout de quelques années, on pourrait monter un magasin !

Celle-ci vient d'Anchorage, où on avait trouvé des vêtements chauds, bien agréables, mais bien encombrants.. Ce sac vient d'Afrique du Sud, pour y mettre tous les souvenirs rapportés de là-bas... Ces bagages à roulette viennent du Walmart de Whitehorse dans le Yukon, ils ont fait du chemin... Cette valise, trop belle, on a flashé dessus en la voyant en vitrine... Donc, en plus, on y tient à tout ça, ce sont des souvenirs, mais ça prend beaucoup de place, surtout quand on ne prend pas la peine de trier et de ranger un tant soit peu.

Alors, on retrousse ses manches et on s'y met ! Ah, ce sac, pas utilisé depuis dix ans, pourquoi le garder ? Et cette sacoche ? Aucun intérêt ! Une fois tout ça trié, on repose les valises, les plus grandes au fond, les plus petites devant, les gros sacs rangés dessus, les petits accrochés, ah, ça a déjà meilleure allure ! En plus, ça permet de retrouver des trucs dont on avait totalement oublié l'existence.

Maintenant, au prochain départ, ce sera facile de trouver le bagage idéal, et, au retour, faudra essayer de ne pas tout balancer en vrac, comme d'habitude, d'ailleurs, c'est quand le prochain départ, et pour quelle destination ? L'avenir le dira...........

14 oct. 2017

Partir...


Même si on se sent fort bien dans sa campagne, il arrive un moment où on a envie de voir d'autres cieux, envie de décompresser, de ne plus penser aux choses quotidiennes, de se laisser vivre dans un paisible farniente. Donc, direction le Maroc ; ce n'est pas loin, donc, pas un long trajet en avion, il y fait beau, les gens sont gentils et serviables, en plus ils parlent français pour la plupart, ce qui fait qu'on est dépaysé tout en étant tranquille.

Apéro, resto, farniente, écouter l'océan, se régaler d'une pastilla, et peut-être, si on est très courageux, prendre un taxi pour aller sur le port et vers le souk, peut-être...

Voilà donc un programme qui n'a rien d'un trek touristique, ni d'un périple itinérant de motels en motels, ni d'une aventure culturelle comme dans une grande ville que l'on découvre, c'est plutôt plage et cocotiers, mais dans un endroit qui nous est déjà familier, pas au bout du monde !

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

11 oct. 2017

Atteinte par la limite d'âge

Non pas moi, encore que.. Mais ma tablette qui a fêté ses 7 ans le mois dernier, et qui n'en peut plus. Trop limitée par sa mémoire de masse (non extensible) pour pouvoir télécharger de nouvelles applications ou pire, pour mettre à jour celles qui y sont déjà ; trop limitée pour accepter un nouveau système d'exploitation ; trop limitée en carte graphique et en RAM pour pouvoir faire tourner confortablement certains jeux, elle m'a priée de la mettre en retraite définitivement pour laisser la place à une petite nouvelle, plus récente donc plus performante.

C'est toujours triste d'abandonner une vieille compagne, qui a fait en ma compagnie, de si nombreux voyages, depuis le bout du monde, jusqu'à la France plus proche, mais à force de buter sur tout, de ne plus rien pouvoir faire, on finit par se lasser aussi...

Alors on se tâte, on prospecte, on suppute l'usage que l'on en fera, la taille et le poids, une plus petite pour tenir dans le sac, ou une plus grande, Androïd (dont j'ai l'habitude) ou Ipad (parce que j'ai un IMac, sinon, le prix est prohibitif) ? Regarder tout ça sur Internet, pour se donner des idées des modèles et des tarifs, aller voir chez les commerçants locaux ou chez Darty pour "toucher", essayer, soupeser ?

Coup de cœur pour une tablette Samsung dont l'écran est superbe, et les performances fort intéressantes. On va dans une grande surface pour la voir de plus près. Mal reçu par le vendeur, désagréable et imprécis, on part en courant, pour téléphoner au revendeur local, bien plus aimable, et compétent, et on commande. Donc, y a pu qu'à attendre son arrivée, dans les prochains jours, et ensuite....

... Elle est là, fine et légère, avec son superbe écran ! Et là, après les premières configurations, celles de base, wi-fi et compte mail, on la met en charge pour la suite : voir s'il y a un lecteur de e-books qui me convient, ainsi qu'un lecteur de mp3, sinon aller faire son marché sur le PlayStore, installation d'un éditeur de texte, indispensable, parce qu'il n'est pas question d'utiliser la suite Microsoft fournie gratuitement 30 jours (*), et de Puffin Web Browser pour pouvoir jouer à mes jeux favoris en ligne sans soucis et placer les raccourcis comme j'ai l'habitude de les voir.

Ah, j'oubliais l'essentiel, mettre une photo que j'aime en fond d'écran ! les prochaines vacances ne sont pas loin, ce sera l'occasion d'en faire des nouvelles.



(*) Sont partout ceux-là, y compris chez la concurrence.... 

8 oct. 2017

Parcmètres, ces objets étranges

Faut payer son stationnement, OK, c'est devenu normal, mais faut aussi maintenant avoir son diplôme de parcmètre-user ! C'est devenu d'un compliqué !

Voilà, on est devant l'outil qui présente un écran noir, un clavier alphanumérique, une fente pour carte bancaire, un truc pour pièces, et le réceptacle qui recevra le ticket. On y va...


  • Appuyer sur le bouton (bon, je ne peux pas dessiner, mais un bouton marche-arrêt classique, un rond avec une barre). 
  • Inscrivez le numéro d'immatriculation du véhicule (*) et validez (un autre bouton)
  • Vous disposez de 30 minutes gratuites (merci monsieur), voulez-vous plus, oui/non, (appuyer sur le bon bouton)
  • Payez-vous par carte bancaire ? Si oui, appuyez là, si non, là...
  • Insérer carte
  • Combien de temps vous faut-il ? Appuyez sur + pour augmenter, validez quand c'est fini
  • taper code secret
  • Retirer carte (faut pas de gros doigts, elle est enfoncée assez profond)
  • Attendre l'impression


Ouf !

Où est le temps où l'on regardait les tarifs, où on insérait des pièces, et où on appuyait sur un gros bouton vert bien visible pour récupérer le ticket ?

Et... Où est le temps où on stationnait en ville sans parcmètres ? Là, on remonte à la préhistoire !!!

(*) Ou, retournez à votre voiture parce que vous ne le savez pas par cœur !

7 oct. 2017

De l'obsolescence programmée

Un concept que l'on connaît bien, et qui s'amplifie avec la prolifération de nos outils électroniques. On savait déjà que nos imprimantes, peu chères à l'achat, coûtaient une fortune en encre, et que c'était là-dessus que le fabricant faisait ses bénéfices. Un litre d'encre coûtant beaucoup, beaucoup plus cher qu'un litre de parfum de grand couturier !

Mais ce n'est pas tout. En effet, une association de consommateurs a monté un dossier afin de déposer plainte sur cette obsolescence dûment calculée par les concepteurs d'imprimantes. Non seulement, leurs machines annoncent que la cartouche est vide alors qu'il reste encore une quantité importante d'encre, mais pire, ils installent une puce qui rend le fonctionnement de la machine aléatoire, voire inopérant, quand il reste encore 20% d'encre obligeant ainsi le pauvre utilisateur à changer les cartouches en ouvrant grand son porte-monnaie (*).

Il n'y a pas que les imprimantes. Regardez les smartphones ! Au bout d'un certain temps, disons deux ans environ, la batterie se décharge plus vite, ce qui est normal, et pourrait être amélioré si on pouvait avoir deux batteries. C'est ce que j'avais avec mon Palm Treo autrefois, c'était commode, on avait toujours une batterie de secours, et avec deux batteries, chacune durait évidemment plus longtemps. Mais maintenant, ce n'est plus possible, les batteries ne sont plus amovibles, et, pire, il paraît que le fabricant ne lésine pas sur la colle afin qu'il soit absolument impossible de la changer ! En dehors des batteries, il y a aussi l'obsolescence du système d'exploitation, et des applications, qui ne peuvent plus se mettre à jour, les deux étant trop gourmands en place mémoire pour tenir sur une machine qui va sur ses deux ans, même en supprimant tout ce qui prend de la place... Solution, ben voyons, c'est évident, on change de téléphone ! Tout bénéfice pour le marchand, mais pas pour l'utilisateur qui était satisfait du sien, ni pour l'écologie au passage...

En fait, on achète des produits jetables, comme les appareils photo du même nom, on sait d'avance qu'on les a pour quelques mois, pour un an ou deux, après ? Même si on ne court pas après les performances technologiques qui naissent chaque jour, on sait qu'il faudra que l'on change de smartphone, par obligation. Ou, concernant les imprimantes, qu'en trois ou quatre changement de cartouches, on aura dépassé le prix d'achat de l'objet.

Tout ça est quelque part contraire à la philosophie du développement durable, n'est-ce pas monsieur Hulot ? On sait bien qu'il faut aussi faire marcher le commerce, mais il faudrait que celui qui veut à tous prix (au sens fort du terme) son nouvel Iphone à 1000 euros puisse le faire, mais que celui qui préfère garder son chinois (ou coréen) de base un peu plus que deux ans, le puisse aussi ! Quant aux fabricants d'imprimante, ils devraient montrer un peu plus de transparence, pour ne pas dire d'honnêteté.




(*) J'ai observé ce cas sur une des deux imprimantes de la maison, la plus récente, qui refusait d'imprimer une page, sans raison, sans bourrage ni mauvaise connexion, et qui, miracle, a repris son service normal dès que la cartouche qui devait être changée, l'a été... Je n'avais hélas pas les moyens de vérifier combien il restait effectivement d'encre à ce moment là, sans doute assez pour imprimer une page qui, au pire, aurait été plus pâlichonne.  

Je parlais déjà de ça en 2013 et je crains que les choses n'aient empiré depuis....

24 sept. 2017

Beautés d'automne


Tous les ans c'est le même enchantement, les cyclamens sauvages poussent, fleurissent et se répandent partout, chaque fois plus nombreux. Personne s'en occupe, ils viennent tout seuls, sans rien demander en eau ou en engrais !


Et voilà la dernière rose d'un rosier nain jaune qui a fleuri tout l'été.


On se prépare doucement, dans les brumes de septembre, à entrer dans les mois d'hiver, avec leurs jours courts... 

21 sept. 2017

Le petit train de Montmartre


Montmartre est un quartier très pittoresque de Paris, même s'il est noir de touristes tout au long de l'année. Mais c'est une butte, et accéder au Sacre-Cœur depuis le boulevard de Rochechouart ou le boulevard de Clichy à pieds, c'est sportif !

Il est dit dans la chanson : "Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux", ils le sont tout autant aux vieilles jambes ! Mais il y a plusieurs moyens d'arriver en haut, de traîner place du Tertre, de longer les vignes, le Lapin Agile et la rue Saint-Vincent sans s'épuiser ni réveiller les vieux rhumatismes.

Déjà, on peut arriver devant le Sacré-Cœur en prenant le funiculaire dont la gare inférieure n'est pas très loin du métro Abbesses(*). Depuis le parvis, après avoir visité la basilique emblématique, et admiré le point de vue sur Paris, on peut aller à la place du Tertre voisine et flâner dans les ruelles tout autour. Et pour en redescendre ? Tout simple, il y a le Montmartrobus, une ligne d'autobus (de petit format) qui se faufile dans les petites rues en pente et revient bien sagement vers le boulevard et les métros.

Mais il y a une autre façon de visiter la Butte, beaucoup plus amusante et toujours pas fatigante, emprunter le Petit Train de Montmartre. Ce genre de petit train, on le rencontre dans toutes les villes touristiques : une motrice en forme de locomotive, et des wagonnets ouverts qui y sont accrochés. Celui-là part de la place Blanche, devant le Moulin-Rouge et grimpe vers le Sacré-Cœur. Il s'arrête là pour les passagers qui veulent descendre, se promener, visiter, et reprendre le train suivant. Les autres restent dans le train et continuent leur promenade, vers la rue Lepic, les vignes de Montmartre, la rue Saint-Vincent, le marché Saint-Pierre, la rue Lamarck, etc.. avec des explications sur les lieux traversés, entrecoupés de chansons sur Paris.

C'est nul, c'est un attrape-touriste, oui, et alors ? Pourquoi faudrait-il snober un truc amusant, sympathique, qui permet de revoir, en restant assis, des lieux qu'on connaît certes déjà, mais qu'on a un grand plaisir à redécouvrir. En tous cas, l'heure de promenade a passé vite, et j'ai beaucoup apprécié !



(*) Le plus profond du réseau parisien, à lui seul et à ses ascenseurs impressionnants, il mérite la visite

19 sept. 2017

Le musée Gustave Moreau


Il est situé entre le métro Pigalle et le métro Saint-Georges, dans le IXe arrondissement de Paris, rue de La Rochefoucauld. Un fort bel hôtel particulier à la façade sévère, sur trois étages. On y va pour le contenant, et bien sûr pour le contenu.

Le contenant est une maison typique de la bourgeoisie aisée du XIXe siècle, avec des pièces étriquées, des couloirs sombres, une décoration et un ameublement fort chargés. Et c'est dans cette maison que le peintre a fait un musée avec ses propres œuvres et quelques unes de ses élèves et amis préférés. Et c'est là le problème...




Parce qu'il y en a tant qu'il n'y a, dans la partie habitation, plus un centimètre de libre sur les murs. Certains tableaux sont immenses, mais d'autres sont minuscules, et très sombres, ce qui fait qu'on est un peu noyé dans cette profusion de toiles qui tapissent les murs de pièces si peu lumineuses. C'est dommage, parce que du coup, rien n'est mis en valeur, il y en a trop, beaucoup trop, au point qu'on est obligé de refermer une porte pour voir celles qui sont derrière !

Pas de jugement sur cette peinture fort académique, traitant de sujets bibliques ou de l'antiquité, avec toutefois quelques touches de génie dans certaines toiles, mais je suis persuadée que cet artiste méritait mieux qu'un tel entassement, même si c'est lui qui l'a voulu et décidé ainsi.



Une mention particulière pour l'immense atelier où là, on peut enfin voir en toute clarté, certaines œuvres majeures de plusieurs mètres carrés. 

Un autre point positif est qu'on ne s'y bouscule pas dans ce musée, d'ailleurs, vu l'exigüité des pièces d'habitation, il serait impossible d'y circuler à plus de 4 personnes à la fois !

Donc, un musée à découvrir, à voir, mais pas forcément à revoir ...

18 sept. 2017

Simple comme....

La SNCF

Je souhaite prendre un train au départ de Paris-St-Lazare en direction de Vernon-Giverny en semaine, à partir de 20h. Je consulte la fiche des horaires une fois, deux fois, trois fois... Parce que :

- Le train de 20h19 ne fonctionne qu'à partir du 28 août
- Le train de 20h49 ne roule que du lundi au jeudi à partir du 7 août sauf le 31 octobre
- Le train de 21h19 ne marche que le vendredi, le 13 juillet et le 31 octobre
- Le train de 21h43 ne fonctionne que les vendredis du 25 août au 19 septembre
- le train de 22h04 ne roule que le vendredi jusqu'au 18 août, le 13 juillet, le vendredi à partir du 6 octobre, et le 31 octobre
- Le train de 23h09 ne marche que du lundi au jeudi du 3 juillet au 3 août, et du 9 octobre au 2 novembre, sauf le 13 juillet et le 31 octobre
- Le train de 23h19 ne fonctionne que du lundi au jeudi du 7 au 9 novembre

Et l'aspirine ? Elle est offerte avec le billet ? Parce que pour s'y retrouver.... On a l'impression en regardant la fiche horaire qu'il y a énormément de trains, mais hélas, la vérité est toute autre. Par exemple, pour aller de Paris à Vernon le mardi 19 septembre, à partir de 20h, on a deux trains, un à 20h19, l'autre à 20h49 (en consultant le site de la SNCF(*)), c'est tout ! Pas question de dîner à Paris, et si une réunion ou une conférence se prolonge, faut coucher à l'hôtel puisqu'il faudra attendre le lendemain pour revenir.

Qu'il y ait de moins en moins de trains, alors qu'on rabâche qu'il ne faut pas prendre sa voiture et privilégier les transports en commun est déjà absurde(**), mais qu'en plus il faille se creuser la tête pour comprendre quels trains seront disponibles à la date où on veut l'emprunter, c'est le comble. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, n'est-ce pas ?

La Sécurité Sociale

Autre truc tout simple, se faire vacciner contre la grippe. Quand on a plus de 65 ans ou qu'on souffre d'une longue maladie, la Sécu vous envoie un papier préconisant de se faire vacciner. Alors, qu'est-ce qu'on fait ?

- On prend rendez-vous chez son médecin (15 jours d'attente minimale dans nos campagnes, et une consultation à 25 euros), qui va remplir un formulaire pour l'obtention du vaccin.
- Avec ce formulaire rempli, on va chez le pharmacien qui donne le vaccin (oui, il est gratuit). On en fait quoi ? C'est pas fini....
- De là, on prend rendez-vous avec une infirmière
- On y va avec son produit, elle fait l'injection (6.30 euros) et finit de remplir le formulaire
- Et ce fameux formulaire, on l'envoie à la caisse de sécu dont on dépend (laquelle va rembourser 25 + 6.30 euros... Ce n'est pas comme si elle était en déficit n'est-ce pas ?) !

C'est pas du parcours du combattant ça ?? Après, faudra pas s'étonner que beaucoup de gens ne se fassent pas vacciner ! On n'aurait pas pu trouver un truc plus simple ? Sans doute fallait-il occuper les technocrates qui, sans ça, auraient pu s'ennuyer dans leur bureau !


(*) Alors, si c'est plus simple sur le site, pourquoi utiliser une fiche papier ? Tout simplement parce que consulter le site sur son smartphone n'est guère confortable, et qu'on n'a pas en permanence son ordi avec soi. 
(**) Autrefois, il y avait un train vers 22h, le Paris-Dieppe maritime, et un autre à 23h15, tous deux supprimés... 

12 sept. 2017

Galaxie Zuckerberg

Des chiffres vertigineux !

* 2 milliards d'utilisateurs de Facebook dans le monde, dont

* 30 millions en France, avec 20 millions d'utilisateurs quotidiens et une moyenne de 50 minutes par jour d'utilisation. 58% sont des femmes, 42% des hommes, et 29% seulement ont entre 20 et 29 ans.

* Parmi les applications détenues par Facebook, 4 sont les plus utilisées au monde : Instagram, Whatsapp, Messenger et bien entendu Facebook.

* La fortune personnelle de Mark Zucherberg est estimée à 71,5 milliards de dollars...
(toutes ces données sont issues d'un article paru sur le dernier numéro du Figaro Magazine)

Nouveau Bill Gates ? Sans doute.. Avec la même hégémonie ? On se souvient de la main mise par MicroSoft sur les ordinateurs professionnels et personnels avec Windows, auquel seul Apple a pu résister, mais en restant quand même loin derrière. Encore plus dangereux ? On dit qu'il connaît tout sur ses millions d'utilisateurs et qu'il penserait à briguer la présidence des USA, ce jeune homme au physique de gendre idéal.

Revenons à l'utilisation de Facebook, 50 minutes par jour en moyenne ? Pour mes copines et moi, c'est beaucoup plus que ça, mais faut dire que nous l'utilisons uniquement pour jouer, et pour jouer ensemble. Donc, pour les jeux, et les tactiques à mettre en commun dans les jeux sur le tchat, ça prend bien plus de temps que ça dans une journée ! Par ailleurs, elles ont toutes nettement plus de 30 ans, et sont plus proches des 60 que des 20. Donc, ce sont les dames mûres qui jouent le plus ! Ce sont sans doute les conclusions que monsieur Zuckerberg tire de ses algorithmes utilisés pour tout connaître des abonnés du site. La manne publicitaire représentant plus de 90% de ses ressources, faut bien cibler ces personnes sur la page d'accueil (*), puisque les jeux se jouant la plupart du temps en plein écran, on n'y voit pas les pubs.

Il faut surveiller sur quels sites se rendent les gens, pour leur proposer ensuite des annonces sur ce qu'ils ont vu (immobilier, cuisine, animaux, etc..) ; comptabiliser les vidéos, partagées par les amis, que l'on a regardé ; scruter le nombre de "like" et de partages, etc... On comprend que les 10.000 employés de la firme aient du boulot, sans oublier la maintenance des innombrables serveurs indispensables pour faire tourner un tel monstre, lequel est très exceptionnellement en panne (qui a dit pas comme Windows ?).

Quelle horreur vont hurler certains, on est fiché, on est poursuivi, on est surveillé, c'est Big Brother, c'est la fin du monde ! Allez faut raison garder, personne ne les oblige à poster des données personnelles sur leur page Facebook, a fortiori des photos de leurs enfants ; personne ne les oblige à raconter leur vie privée et leurs déboires conjugaux en public. Quant à savoir que j'ai passé une étape importante dans le jeu Coral Isle, je ne pense pas que ça risque de bouleverser l'équilibre mondial (**) !

Ne pas publier n'importe quoi sur Internet (et pas seulement sur Facebook), mais ne pas être parano non plus, le bon sens est-il encore la qualité humaine la mieux partagée ?



(*) Par contre, recevoir des publicités sur les protections des fuites urinaires, ou les crèmes anti-rides, sous prétexte qu'on est né depuis plus de 70 ans, ça, c'est franchement détestable :-D  
(**) Il est vrai que mon utilisation de Facebook, uniquement ludique, n'est pas typique de l'usager moyen.

9 sept. 2017

Bang !

Un bang dans la nuit (il était minuit), un autre, une lueur rouge et.... Plus de courant ! On attend une demi-heure, on téléphone à EDF qui nous dit qu'effectivement, il y a eu un problème et que les techniciens sont partis réparer. Le préposé ajoute que le courant devrait revenir vers 3h.

Donc, on va se coucher, à la bougie. Le lendemain... Toujours pas de lumière, re-coup de téléphone (merci au vieux combiné qui n'a pas besoin d'électricité pour fonctionner), et là, on nous précise qu'il s'agit de la haute tension, et que ça devrait être rétabli vers 8h30. Sauf que... Toujours rien à 8h30. On téléphone à nouveau, cette fois, on nous dit midi et demi au plus tôt.

Je me décide à aller chercher le journal (ouvrir un portail électrique sans électricité, c'est sportif, surtout pour le refermer) et croise sur la route les techniciens d'EDF s'affairant autour d'un pylône voisin. Ils m'expliquent que c'est bien la haute tension (20.000 volts) qui a été touchée, un câble passant dans les arbres s'est rompu et a déstabilisé le poteau. Ils étaient donc en train de réparer le poteau, le câble, et de couper les branches d'arbre qui gênaient. Ils me disent que ce sera rétabli vers 15h.

Et à 14h30, ils avaient fini leur travail, et nous retrouvions lumière et ordinateur ! En y repensant, on se dit qu'on a de la chance d'habiter une région où il pleut pas mal, il pleuvait d'ailleurs à verse hier soir ainsi que ce matin, parce que si pareil accident s'était produit dans, par exemple, le massif des Maures ou de l'Esterel, c'était l'incendie garanti. Là, à part un tronc un peu roussi, quelques lueurs rouges vite éteintes, et de la vapeur d'eau (due à la pluie sur les feuilles des arbres), il n'y a rien eu de plus grave. Le bang entendu provenant de la rupture du câble.

Et surtout, quand on voit ce qui se passe aux Antilles, on se dit qu'une panne de courant, même longue, c'est vraiment rien du tout et que ce serait indécent de se plaindre.

Bon, maintenant par contre, faut rattraper le temps perdu sur les jeux, ça, c'est vital !!

6 sept. 2017

Selfies et requins

Il paraît que les selfies font plus de morts que les requins ! C'est vrai que des gens qui font des selfies partout et n'importe où sont plus nombreux que ceux qui se baignent dans des eaux infestées de requins ! Mais tout de même....

Suffit de se trouver dans un endroit où on attend le passage d'un personnage connu (du genre Neymar ou le pape François) pour voit une forêt de perches à selfies jaillir. Dans les lieux touristiques, c'est pas mieux, s'auto-photographier devant le Grand Canyon ou le château de Versailles (avant de publier la photo sur les réseaux sociaux pour bien prouver qu'on y était) est le fin du fin.... Quand je pense que je m'arrange pour avoir le moins possible d'êtres humains (pas du tout c'est l'idéal) quand je prends une photo d'un paysage qui me plaît particulièrement, et ceci avec un APN, pas avec mon smartphone, je me dis que je suis vraiment "out of date".

Utiliser son smartphone à temps et à contretemps est déjà dangereux. On regarde son écran, pas les poteaux ou les arbres qui, du coup, se précipitent sur vous ; on fait part à tout le wagon du train de ses déboires professionnels ou conjugaux ; sans parler de ceux qui tapent leurs SMS en conduisant... Ce qui les conduit le plus souvent directement chez saint Pierre (encore quand ils n'y arrivent pas avec les innocents dans la voiture d'en face).

Mais faire des selfies est dangereux aussi. Par exemple, on se tient en équilibre au bord d'une falaise avec sa tête qui sourit sur fond de mer bleue, et hop, on fait un pas de trop en arrière ! Même chose sur un parapet en montagne avec les cimes enneigées en toile de fond, on appelle copains copines, tout le monde se bouscule pour figurer sur cet inoubliable cliché, et paf on se retrouve dans le ravin. Ne rigolez pas, il paraît que ça arrive bien plus souvent que ce que l'on croit. Quant aux selfies avec des animaux, il y a des fous qui le pratiquent puisqu'un parc national américain (Waterton Canyon où vivent beaucoup d'ours) l'a interdit tant les gens voulaient se photographier à moins de 3 mètres de ces dangereux plantigrades.

Vaut mieux faire un selfie avec son chat, c'est plus sûr, et ça marche aussi très bien les photos de chats sur les réseaux !

Et pourquoi je n'en ferais pas autant moi ? Si un humain venait près de moi ?

5 sept. 2017

Canicules estivales


Selon la chaîne météo :

A San-Francisco, la température a atteint 41,1°C vendredi après-midi. Il s'agit d'un record de chaleur absolu pour cette métropole. San-Francisco bénéficie habituellement d'un climat océanique. Mais depuis le lundi 27 août, la Californie et l'Oregon connaissent des températures extrêmement élevées en raison de ce vent de sud-est lié à la remontée de la tempête tropicale Lidia sur la Basse-Californie au Mexique. Cet épisode caniculaire est remonté plus au nord, touchant les villes de Redding où il a fait 44,4°C et Red Bluff avec 45°C mais aussi l'Oregon avec 40°C relevé à Medford.

Nous partions à San Francisco il y a tout juste un an... Ville au climat effectivement très océanique, où il ne fait jamais chaud, à tel point qu'en arrivant dans notre chambre d'hôtel, nous nous sommes étonnés qu'il n'y ait pas de climatisation (un hôtel d'assez haut niveau pourtant..). La réceptionniste nous a dit que ce n'était pas nécessaire dans cette ville réputée plutôt pour sa fraîcheur permanente ! Eh bien, je plains les clients de cet hôtel qui s'y trouvaient ces jours derniers ! Déjà que hors période caniculaire, nous avions trouvé que les chambres en plein sud étaient invivables à cause de la chaleur d'autant plus que la fenêtre ne pouvait que s'entrebailler. Nous avions d'ailleurs demandé à changer pour une située au nord...

40° dans l'Oregon !! Un pays où il pleut tout le temps !! Mais justement pas quand il le faudrait. Quant à la Californie, c'est comme notre Côte d'Azur, c'est son lot estival annuel de souffrir d'immenses incendies. Jusqu'à Glacier National Park, où pourtant, il fait bien rarement chaud, qui a été la proie des flammes et de la chaleur torride.

Si on ajoute à tout ça la catastrophe à Houston au Texas (voir billet précédent), on se dit que les Américains ont eu un été bien difficile. Je suis triste pour eux, et pour ce pays que j'ai visité si souvent et que j'aime tant.

L'image d'illustration a été prise il y a un an. On voit que les touristes qui visitent le Golden Gate ne sont pas en bikini... Il ne faisait pas si chaud qu'aujourd'hui !

28 août 2017

Houston (ton univers impitoyable)

A la vue des images de l'ouragan qui a frappé le Texas, je me souviens... C'était en 2001, nous étions au Texas, le périple se terminait, et nous attendions à l'hôtel le lendemain pour prendre l'avion du retour en regardant tomber la pluie sur le parking attenant qui commençait à se remplir d'eau. On se dit que les Américains ne sont pas forts dans l'assainissement de traverse et dans l'évacuation des eaux pluviales. On commande deux pizzas par téléphone et on attend.

Comme le livreur tardait, on regarde la télé, et là..... Horreur ! Des autoroutes urbaines transformées en fleuves, des maisons dont n'émergeaient que les toits sur lequel les habitants était réfugiés, des gens hagards, des voitures qui disparaissaient sous les eaux... On comprend pourquoi le livreur était en retard !

Le lendemain matin, on apprend qu'il était tombé 70 centimètres d'eau pendant la nuit ! Effarant ! Notre hôtel n'était pas dans une zone inondée, mais nous avions une voiture à rendre au loueur, et un avion à prendre, sauf que l'aéroport était impraticable et injoignable... Coups de fil à Air France, aux amis qui avaient notre chien en garde, réservation d'une nuit supplémentaire à la réception de l'hôtel et... On attend que les choses s'améliorent, en visitant Houston, tandis qu'il passait encore des voitures ruisselantes d'eau sur des dépanneuses, et que le parking s'asséchait lentement.

D'accord, nous n'étions pas à plaindre, dans un hôtel confortable, avec un restaurant délicieux à proximité (*) alors que tant de gens n'avaient plus de maison ! Nous en avons profité pour visiter Houston, dont, à l'aller, nous n'avions vu que le Johnson Space Center (les plus anciens se souviennent de la salle de commande de la mission Apollo sur la lune, celle où les hommes y ont marché pour la première fois "ici la lune, à vous Houston", fascinant !), et avons bénéficié ainsi de 4 jours de vacances supplémentaires imprévus.

Mais tout de même, aux USA tout est grand, les parcs nationaux, les villes, les ouragans, les tornades (on se souvient du Magicien D'Oz et de ses premières images au Kansas), les températures (la Vallée de la Mort, record du monde de chaleur, 57°), sans oublier les tropical storms comme celui qui nous avions connu et qui vient encore de se produire.

J'ai piqué l'image d'illustration au Figaro, parce qu'à l'époque je n'avais pas d'APN, et que, de toutes façons, les images les plus étonnantes que j'avais vues étaient à la télé.

(*) Où nous dégustions d'inoubliables huîtres de Colombie Britannique ! Bien des années plus tard, nous en avons mangé à Vancouver, en Colombie Britannique justement, bien loin du Texas, mais, comme le souvenir amplifie tout, elles nous ont semblé moins bonnes !!