Il était 20h environ en ce vendredi de fin juillet. Le ciel s'obscurcissait à l'horizon, ce qui, en ces temps d'orages, n'est pas exceptionnel, puis, on a entendu comme un grondement sourd, qui n'était pas celui du tonnerre, mais plutôt celui d'un fort souffle de vent, alors qu'il n'y avait pas encore de vent, et ensuite seulement le vent s'est levé, accompagné de bourrasques tourbillonnantes, tordant les troncs des arbres les plus minces, et les branches des plus gros. Et la grêle est arrivée, drue, impressionnante. Des grêlons de 2cm de diamètre cinglaient les carreaux, rebondissaient sur les carrosseries des voitures, des plus petits se répandaient partout, accompagnés d'une pluie diluvienne, qui s'infiltrait sous les portes et les fenêtres, poussée par le vent. Le tout cette fois agrémenté d'éclairs et de coups de tonerre rapprochés. Le ciel était d'un gris sale, et on contemplait cette colère de la nature en réalisant amèrement que l'on n'y pouvait rien.
Dix minutes plus tard, pas plus, et le ciel est redevenu bleu.... Le jardin était jonché de feuilles arrachées, celles qui étaient sur les arbres étaient pour certaines trouées, les fleurs des jardinières sur les fenêtres n'existaient plus, ou n'avaient plus que quelques pousses déchiquetées ; par chance, les carreaux des fenêtres ont tenu le coup, les tuiles aussi et les grêlons, poussés par la puissance du vent, ont à peine éffleuré les voitures, et bien entendu, pour couronner le tout, le courant s'est coupé alors que la nuit tombait. Les champs étaient tout blancs tant la couche de grêlons était épaisse.
Le lendemain matin, alors que le soleil était revenu, les chemins étaient encore couverts de feuilles, de gravillons arrachés aux bas-côtés, de boue qui avait dévalé depuis les champs, et d'arbres rompus par la tempête.
Les techniciens d'ERDF, les pompiers s'affairaient, les uns visitant toutes les lignes moyenne tension pour vérifier les branchements et les éventuels courts-circuits, les autres aidant les gens dont les caves étaient inondées et tronçonnant les arbres tombés, et le simple quidam évaluait les dégâts, pensait au travail à venir pour évacuer feuilles et branches, et pleurait sur ses fleurs détruites en se disant qu'il y avait eu bien pire ailleurs.
16 heures plus tard, le courant était remis, les arbres évacués, on pouvait se faire chauffer une tasse de café et retrouver ses habitudes, en attendant le prochain orage...
En bonne fille du Midi de la France, des orages, j'en ai vus, et de somptueux, le Languedoc connaît bien ce genre de phénomène, mais en nettement plus d'un demi siècle de vie, je n'avais pas encore vu de grêlons d'une telle grosseur... Et imagine ce que ça peut faire dans un vignoble ou un champ cultivé...
Dix minutes plus tard, pas plus, et le ciel est redevenu bleu.... Le jardin était jonché de feuilles arrachées, celles qui étaient sur les arbres étaient pour certaines trouées, les fleurs des jardinières sur les fenêtres n'existaient plus, ou n'avaient plus que quelques pousses déchiquetées ; par chance, les carreaux des fenêtres ont tenu le coup, les tuiles aussi et les grêlons, poussés par la puissance du vent, ont à peine éffleuré les voitures, et bien entendu, pour couronner le tout, le courant s'est coupé alors que la nuit tombait. Les champs étaient tout blancs tant la couche de grêlons était épaisse.
Le lendemain matin, alors que le soleil était revenu, les chemins étaient encore couverts de feuilles, de gravillons arrachés aux bas-côtés, de boue qui avait dévalé depuis les champs, et d'arbres rompus par la tempête.
Les techniciens d'ERDF, les pompiers s'affairaient, les uns visitant toutes les lignes moyenne tension pour vérifier les branchements et les éventuels courts-circuits, les autres aidant les gens dont les caves étaient inondées et tronçonnant les arbres tombés, et le simple quidam évaluait les dégâts, pensait au travail à venir pour évacuer feuilles et branches, et pleurait sur ses fleurs détruites en se disant qu'il y avait eu bien pire ailleurs.
16 heures plus tard, le courant était remis, les arbres évacués, on pouvait se faire chauffer une tasse de café et retrouver ses habitudes, en attendant le prochain orage...
En bonne fille du Midi de la France, des orages, j'en ai vus, et de somptueux, le Languedoc connaît bien ce genre de phénomène, mais en nettement plus d'un demi siècle de vie, je n'avais pas encore vu de grêlons d'une telle grosseur... Et imagine ce que ça peut faire dans un vignoble ou un champ cultivé...
1 commentaire:
Impress'ionnant :-)
Ici à SPA, des grêlons seulement gros comment des olives noires à la grecque, de l'eau de partout dans les rues, plein de cailloux et et de graviers dans les côtes et moins cool les fosses toutes eaux et autres bacs dégraisseurs qui refoulent.
Et vraiment beaucoup beaucoup moins cool : les champs de maïs couchés à 90 % min mais le blé est intacte.
Dans le village d'à côté, le maïs est resté debout mais les feuilles sont quasi hachée :-(
La météo est devenu folle : j'avais jamais vu ça !
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