29 août 2021
Pourquoi faire simple...
Autrefois, on soulevait le capot, que l'on dégageait avec une sorte de goupille, et on le fixait avec une tige métallique située sur le côté du compartiment moteur. Il suffisait alors de remplir le réservoir, et, une fois ceci fait, d'ôter la tige métallique, et de laisser retomber le capot.
Mais ça devait être beaucoup trop simple, parce que maintenant, sur ma Twingo, qui est pourtant le modèle de base du constructeur, il faut d'abord comprendre comment ouvrir ce capot avant. Le moteur est à l'arrière, mais le réservoir du lave-glace est à l'avant, soi-disant pour une accessibilité plus aisée, encore faut-il comprendre comment y accéder.
1/ Repérer sur la calandre un truc rond qu'il faut ôter, et ne pas perdre. On voit alors une serrure.
2/ Prendre la clé de contact, l'insérer dans la dite serrure, et tourner la clé.
3/ Toujours sur la calandre, repérer deux morceaux de plastique, l'un à droite, l'autre à gauche, qu'il faut tirer jusqu'à voir apparaître sur chacun, un point rouge.
4/ Le capot est déverrouillé. Il faut alors le tirer doucement vers soi, et le soulever délicatement, sans tirer sur la sangle qui le maintient, mais assez pour accéder au réservoir.
5/ Remplir le réservoir et...
6/ Replacer toujours délicatement le capot sur les montants latéraux, le soulever et le glisser, jusqu'à entendre le "schplong" qui indique qu'il est bien positionné. C'est pas fini...
7/ Revenir devant la calandre, repousser les deux tiges plastique jusqu'à ce qu'on ne voit plus le point rouge.
8/ Tourner la clé de contact dans la serrure, et replacer le cache devant la dite serrure.
Ouf ! Et c'était encore pire dans le modèle précédent, où on n'avait pas besoin de la clé, mais où il fallait ruser pour trouver l'endroit à ouvrir et comment l'ouvrir.
Oui, je sais, je suis une femme, je suis vieille, et blonde en plus, mais quand même, ce n'est pas ma première voiture, et je n'avais encore jamais vu un système si bizarre et si compliqué ! A croire que les ingénieurs de chez Renault aiment à se masturber la cervelle pour pondre des solutions aussi déroutantes !
Il était une fois...
... Sur la planète Wikipédia, un monsieur qui avait créé son entreprise cette année, et voulait écrire un article sur elle, il demandait donc une relecture de son brouillon avant publication.
J'arrive la première et lui explique qu'une si jeune entreprise ne pouvait pas encore figurer sur une encyclopédie, elle ne répondait pas aux critères d'admissibilité, et ne pourrait pas apporter des sources attestant de sa notoriété étalées sur plusieurs années. J'ajoute qu'étant donné qu'il venait sur le projet uniquement pour présenter son entreprise, il lui fallait déclarer son conflit d'intérêt sur sa page utilisateur, que c'était obligatoire.
Le monsieur me répond que son entreprise rentrait parfaitement dans les critères d'admissibilité en vigueur, et qu'il n'avait pas la moindre intention de venir pour se faire de la publicité, qu'il n'avait pas besoin de ça, voyons... (Ah bon ?) Il refusait aussi de déclarer son conflit d'intérêt en disant qu'il le ferait quand sa page serait publiée. Il conclue en disant, je cite : Je demandais un avis objectif sur le contenu de l'article, pas subjectif sur le fait que ce sois ma propre entreprise.
Je réitère mes explications, redonne des détails, et n'obtiens toujours pas de succès.
Une collègue prend la relève, lui copie le contenu des fameux critères d'admissibilité, en détails, lui explique que son entreprise n'y répond pas, et pourquoi ; le monsieur se fâche, la collègue abandonne à son tour arguant qu'il faisait perdre leur temps aux bénévoles qui prennent la peine de lui répondre et de lui donner toutes les explications.
Là, le monsieur se fâche tout rouge : Je ne vous ai jamais demandé de me répondre, si vous considérer qu'aider les gens est une perte de temps ne le faites pas, d'autres le feront de manière plus conviviale à votre place. Je veux bien entendre que l'article n'est pas publiable, encore faut-il donner une raison exacte du refus. C'est pourtant exactement ce que l'on avait fait dans toute cette conversation, avec tous les détails...
Une dernière tentative de ma part, et j'abandonne définitivement, il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre !
Entre temps, un patrouilleur qui passait par là a laissé un message sur la page de discussion du contributeur en lui disant : Bonjour, ayant regardé votre brouillon, je peux vous dire que celui-ci ne sera pas publié en l'état ou alors rapidement supprimé. Il est sage d'attendre d'avoir des sources de presse nationale sur le sujet. Pour le moment, c'est simplement trop tôt.
C'est tout à fait ce qu'on lui avait dit, en plus détaillé qui plus est, ce qui n'a pas empêché ce monsieur d'étaler une dernière fois sa mauvaise foi en nous disant (et j'imagine le ton méprisant qu'il aurait eu si la conversation avait été orale...) : quelqu'un m'a donné des raisons objectives en brouillons sur ma page, contrairement à vous il n'a pas fait de jugement hâtif et à expliquer les choses correctement, j'ai donc compris en quoi le brouillon n'était actuellement pas publiable.
En fait, je pense que ce monsieur a vite compris que son article n'allait pas, et ne serait pas conservé, il ne semblait pas totalement stupide ! Mais il a voulu lutter jusqu'au bout, pousser la mauvaise foi à son extrême, et certainement a-t-il été soulagé par le message reçu, parce que ça lui permettait de sortir dignement, à ses yeux tout du moins, du pétrin dans lequel il s'était fourvoyé.
Enfin, nous sommes débarrassés d'un contributeur uniquement publicitaire, comme il y en a, de plus en plus. C'est toujours ça !
.... Hélas, malgré mon ancienneté sur le projet, je suis encore naïve, deux jours plus tard, le monsieur est revenu, redemandant une relecture... Je l'ai signalé aux patrouilleurs, lesquels, évidemment, lui répondent la même chose, va-t-il abandonner ? Suspens !
Le contenu de Wikipédia est librement réutilisable, y compris commercialement, ce qui n'est pas le cas ici, à condition de créditer les auteurs. Mais je ne mettrai pas le lien vers cette conversation, pour ne pas porter préjudice au contributeur.....
22 août 2021
Dans quelle époque vivons nous ?
Le climat n'est plus ce qu'il était : il a fait tellement froid cette année que les récoltes ont été gelées et en grande partie perdues, ce qui a engendré une pénurie de nourriture et une pauvreté aggravée.
Des bandes organisées se rassemblent dans les villes, bloquent les rues, et cassent les boutiques des marchands tandis que dans les campagnes, ils incendient charrettes et foin.
La peste fait rage, la population est décimée, les morts se comptent par centaines. On ne peut même plus les pleurer ni les ensevelir décemment.
Et la guerre est omniprésente, partout, avec son lot de victimes et de déracinés qui errent et sèment la peur autour d'eux.
Nous sommes en 1360, dans ce qui était le beau royaume de France, quel avenir laisserons-nous à nos enfants ?
La chaleur de l'été est telle, que des hectares de forêts et de lande s'enflamment, feux attisés par la sécheresse et le vent, détruisant faune, flore, et habitations.
Régulièrement, des groupes de personnes bloquent les rues et protestent en criant et en brandissant des pancartes, pour quoi ? contre quoi ? Difficile à dire, le savent-ils eux-mêmes ?
La pandémie de Covid est loin d'être terminée, dans des zones entières du monde, des gens en meurent tous les jours, les hôpitaux refusent des malades, et les plus pauvres ne peuvent même pas être vaccinés.
Guerres et massacres sont permanents en Afrique et au Moyen-Orient, avec des morts, des destructions et des centaines de réfugiés qui n'ont plus rien et n'espèrent plus rien.
Nous sommes en 2021.... L'Histoire est un perpétuel recommencement.
17 août 2021
Voyeurisme ?
Quand, sur les réseaux sociaux, on voit des vidéos de diverses catastrophes, qui ne manquent pas en ce moment, incendies, inondations, vagues monstrueuses, glissements de terrains, etc.. La première chose qu'on remarque, ce sont les gens, au premier plan, smartphones en main, qui filment ce triste événement, au risque d'en être les victimes d'ailleurs, tout ça pour le poster immédiatement sur Facebook ou similaire.
Parfois il y en a un qui range son smartphone pour tenter d'aider ou de sauver quelqu'un, et immédiatement les autres tendent le leur pour ne pas perdre une miette du spectacle...
Mais que dire de celle ou celui qui, en suivant les actualités de son réseau préféré, se précipite pour regarder ces vidéos ? N'est-ce pas aussi une forme de voyeurisme, surtout quand on a la chance de vivre en Normandie où le climat est serein, les températures n'excédent pas 28° au plus chaud, et sont agréablement fraîches la nuit, où les feux de forêt sont rares, et les inondations peu meurtrières ?
En tous cas, depuis 2020, entre la pandémie qui endeuille le monde, et pourrit la vie quotidienne de ceux qui échappent à la maladie, et les catastrophes climatiques qui dévastent la planète et désespèrent ceux qui voient tous leurs biens disparaître en quelques instants, on commence à avoir des doutes quant à l'avenir si tout ça se renouvelle et s'aggrave dans les années qui viennent.
7 août 2021
Bizarre ? Vous avez dit bizarre ? C'est surprenant
Ah le pass sanitaire new look, celui qu'il va falloir avoir sur soi comme ses papiers d'identité ou son permis de conduire, vous savez sans doute qu'il va être exigé :
* Dans les cafés et les restaurants, y compris en terrasse ;
* Dans certains centres commerciaux et grands magasins, selon une liste qui reste à définir par les préfets ;
* dans certains centres commerciaux et grands magasins, selon une liste qui reste à définir par les préfets ;
* Dans tous les lieux culturels et les lieux de loisirs accueillant au moins 50 personnes, à savoir :
Les salles d’auditions, de conférences, de projection, de réunions
Les chapiteaux, tentes et structures
Les salles de concerts et de spectacles
Les cinémas
Les festivals (assis et debout)
Les événements sportifs clos et couverts
Les établissements de plein air
Les salles de jeux, escape-games, casinos
Les foires, séminaires et salons professionnels
Les parcs zoologiques, les parcs d’attractions et les cirques
Les musées et salles d’exposition temporaire
Les bibliothèques (sauf celles universitaires et spécialisées)
Les manifestations culturelles organisées dans les établissements d'enseignement supérieur
Les fêtes foraines comptant plus de 30 stands ou attractions
Les navires et bateaux de croisière avec hébergement
Les discothèques, clubs et bars dansants.
Les lieux de culte lorsqu'ils accueillent des activités culturelles et non cultuelles
Donc, pour aller à la Messe à l'église, pas besoin de pass ! Puisque les lieux de culte font partie des endroits où il faut présenter son pass, mais uniquement lorsqu'ils accueillent des activités culturelles et non cultuelles ! Là, faut bien faire le distinguo entre culturel et cultuel... la Messe est cultuelle, et seules les activités non cultuelles sont impactées. Vous me suivez toujours ??
Un point très positif : en ces lieux, le port du masque n’est plus obligatoire pour les personnes bénéficiant du pass sanitaire (sauf avis contraire de l'exploitant ou du préfet). Pour une église, qui est l'exploitant ? La commune à laquelle les murs appartiennent ? Le curé ? L'évêque, le pape ? Mon Dieu (c'est le cas de le dire..) que tout ça est compliqué !!
En tous cas, pour un état à la laïcité exacerbée, qui bouffe facilement du curé, cette exception des églises pour les offices religieux est surprenante. Quand, il y a bientôt un an, il avait été décidé que les lieux de culte (hé, je n'ai pas dit cultuel, histoire de ne pas s'embrouiller !) n'accueilleraient que 30% de leur capacité, devant l'absurdité de cette règle, et après avoir reçu une délégation des Évêques de France, le Gouvernement avait fait marche arrière et était revenu à une jauge moins stupide.
Je me demande bien quels arguments les évêques avait apporté... Avaient-ils menacé ces messieurs d'excommunication, comme l'aurait fait un pape du Moyen-Âge ? Ça n'aurait pas manqué de sel pour des gens qui ne doivent pas communier souvent !
En fait, je pense que nos gouvernants sont pragmatiques. S'ils avaient imposé le pass sanitaire aux chrétiens pour célébrer leur culte, il aurait aussi fallu l'imposer aux musulmans dans les mosquées par souci d'équité, et là..... C'était autrement plus compliqué et plus dangereux, donc, toutes les religions dans le même sac, et c'est bien mieux ainsi !
4 août 2021
J'aimerais....
J'aimerais qu'une fois, une seule, je me mette à table sur l'invitation de ma femme, sans me préoccuper de savoir d'où viennent les ingrédients de la cuisine, ni comment ils ont été préparés.
J'aimerais qu'une fois, une seule, je quitte la table, une fois bien rassasié, sans me demander ce que vont devenir les assiettes sales et les plats.
J'aimerais qu'une fois, une seule, qu'après le petit déjeuner, je revienne dans ma chambre, pour m'habiller, et trouve mon lit déjà fait, et ma pile de T-shirts bien repassés et bien rangés dans l'armoire, sans m'interroger pour comprendre par quel miracle tout est prêt.
J'aimerais, j'aimerais, mais.... Je ne verrai jamais ça, parce que... Je n'ai pas de femme :-D
Pitoyable
Sainte Hélène, native de ce pays | (*) |
De Violents incendies attisés par le vent, la chaleur et la sécheresse, ravagent la Turquie. Hélas, c'est le sort funeste de nombre de régions méditerranéennes chaque année. Mais là... Quand on voit les pauvres gens tenter d'éteindre les foyers avec des tuyaux d'arrosage alimentés par des tonnes d'eau transportées par tracteur, on se dit qu'on est revenu au Moyen-Âge ! Certes, ils ont des pompiers, avec quelques rares hélicoptères, mais pas le moindre canadair, le président ayant démantelé la structure qui les fournissait, les entretenait et les faisait fonctionner. Pourquoi ? On se le demande...
Alors les gens fuient, comme ils peuvent, avec ce qu'ils ont pu emporter, par bateau, parce que les routes sont impraticables. Les oliviers millénaires sont détruits, les stations balnéaires brûlent, les paysans tentent d'amener le bétail sur les plages pour le sauver, mais qu'est-ce que ces pauvres bêtes affolées vont trouver à manger et à boire ? Du sable et de l'eau de mer ?
Les touristes sont évacués, mais ce n'est pas le plus grave ; d'ailleurs, faut en avoir vraiment envie pour aller dans ce pays, même en dehors des incendies... Ce n'est pourtant pas faute de recevoir des publicité et des propositions de séjour à des prix incroyables . Mais je suis une femme, catholique en plus, et n'irai jamais dans un pays, ou tant de libertés sont bafouées, l'époque d'Atatürk est hélas passée, et ils se passeront de mes dollars.
D'accord, je suis allée plusieurs fois en Afrique du Sud, qui a si longtemps vécu sous le régime de l'Apartheid mais justement, depuis Mandela, ce pays est en rémission, les progrès sont lents, mais ils sont là, nous avons pu le constater déjà entre le premier et le dernier voyage là-bas. Juste une preuve : ce jeune homme Noir, immigré du Rwanda, qui faisait visiter une ferme d'autruches aux touristes francophones (il parlait un français parfait), pour payer ses études. Un Noir qui est accueilli en Afrique du Sud, ça donne de l'espoir dans l'avenir de ce pays si attachant.
(*) Quand il ne s'appelait pas encore la Turquie