4 août 2021

Pitoyable

Sainte Hélène, native de ce pays(*)
 

De Violents incendies attisés par le vent, la chaleur et la sécheresse, ravagent la Turquie. Hélas, c'est le sort funeste de nombre de régions méditerranéennes chaque année. Mais là... Quand on voit les pauvres gens tenter d'éteindre les foyers avec des tuyaux d'arrosage alimentés par des tonnes d'eau transportées par tracteur, on se dit qu'on est revenu au Moyen-Âge ! Certes, ils ont des pompiers, avec quelques rares hélicoptères, mais pas le moindre canadair, le président ayant démantelé la structure qui les fournissait, les entretenait et les faisait fonctionner. Pourquoi ? On se le demande...

Alors les gens fuient, comme ils peuvent, avec ce qu'ils ont pu emporter, par bateau, parce que les routes sont impraticables. Les oliviers millénaires sont détruits, les stations balnéaires brûlent, les paysans tentent d'amener le bétail sur les plages pour le sauver, mais qu'est-ce que ces pauvres bêtes affolées vont trouver à manger et à boire ? Du sable et de l'eau de mer ?

Les touristes sont évacués, mais ce n'est pas le plus grave ; d'ailleurs, faut en avoir vraiment envie pour aller dans ce pays, même en dehors des incendies... Ce n'est pourtant pas faute de recevoir des publicité et des propositions de séjour à des prix incroyables . Mais je suis une femme, catholique en plus, et n'irai jamais dans un pays, ou tant de libertés sont bafouées, l'époque d'Atatürk est hélas passée, et ils se passeront de mes dollars.

D'accord, je suis allée plusieurs fois en Afrique du Sud, qui a si longtemps vécu sous le régime de l'Apartheid mais justement, depuis Mandela, ce pays est en rémission, les progrès sont lents, mais ils sont là, nous avons pu le constater déjà entre le premier et le dernier voyage là-bas. Juste une preuve : ce jeune homme Noir, immigré du Rwanda, qui faisait visiter une ferme d'autruches aux touristes francophones (il parlait un français parfait), pour payer ses études. Un Noir qui est accueilli en Afrique du Sud, ça donne de l'espoir dans l'avenir de ce pays si attachant. 

(*) Quand il ne s'appelait pas encore la Turquie

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