27 sept. 2021

Ah les vélos...

Il n'y en a que pour eux, haro sur les automobiles, surtout celles qui fonctionnent à l'essence, elles encombrent, elles polluent, on va tout faire pour les éradiquer, n'est-ce pas madame Hidalgo ?

Tous à bicyclette ! On est les rois ! Le code de la route, on ne le connaît pas et on s'en contrefiche, on circule comme on veut, où on veut, au feu rouge, sur la chaussée que l'on occupe entièrement puisqu'on roule en groupe, dans les routes étroites de campagne où l'on s'écarte du côté droit à cause des gravillons, et tant pis pour l'automobiliste qui ne peut plus me doubler, l'a qu'à attendre ou à prendre un vélo, comme tout le monde, on a tous les droits et quand on ne les a pas, on les prend ! De toutes façons, si une voiture nous accroche, c'est elle qui aura tous les torts, n'est-ce pas ? 


 Tous les cyclistes ne sont pas comme ça, heureusement, mais il est vrai que la cohabitation auto/vélo sur la chaussée n'est pas évidente, ils ne sont pas vraiment pas faits pour "partager la route" comme il est dit partout. Nos routes départementales sont souvent étroites, il faut carrément rouler sur la partie gauche pour doubler un vélo, donc, avoir une visibilité suffisante, et quand il s'agit de tout un peloton, comme on en rencontre le dimanche matin, là, c'est suicidaire, alors, on attend, en seconde, que ces messieurs tournent à droite par exemple...

Cet engouement pour la bicyclette, encouragée par les pouvoirs publics, pose quand même certains problèmes. Si c'est l'idéal pour se promener l'été, pour aller au boulot l'hiver, sous la pluie ou la neige, c'est moins plaisant. Quant à rapporter ses courses sur son porte bagage, il faut les faire en plusieurs voyages, sans oublier les enfants, qu'il est pas très pratique, surtout s'ils sont plusieurs, d'amener à l'école dans une remorque attelée à l'engin.. Et quid des vieux qui ne peuvent plus faire de vélo, et ont tant besoin de leur voiture, surtout en zone rurale ?

Et encore, on ne parle pas trop des trottinettes électriques, encore marginales. En fait, on ne sait pas où elles doivent circuler : sur la chaussée, mais on risque de ne pas les distinguer, surtout à la nuit tomber ; sur les trottoirs, mais c'est un grand danger pour les pauvres piétons qui voient arriver sur eux ce type d'engin.

Moi, je préconise l'âne et la carriole pour les déplacements, c'est l'idéal. Aucun frais de carburant, de l'herbe en Normandie, ça ne manque pas ; un espace important pour transporter les courses, ou les enfants qui s'amuseraient bien ; et on peut même récupérer le fumier pour en faire de l'engrais ! C'est pas un progrès totalement écologique ça ?

En tous cas en zone rurale, parce qu'à Paris, ou dans toute autre grande ville, encore faut-il savoir où ranger l'âne dans l'appartement (entrer dans l'ascenseur ou monter les escaliers n'est pas évident pour l'animal), et où le garer sur le trottoir...

Une idée à soumettre aux candidats à la présidentielle de l'an prochain ?

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