Une quinzaine de jours avant les élections régionales, sur le marché, une jeune femme fort aimable distribuait des tracts pour appuyer sa candidature aux Régionales. Elle représentait les écologistes.. Pour me faire démarrer au quart de tour, il n'y a pas mieux ! Du coup, la pauvre a eu droit à tout un couplet sur l'écologie punitive et sur les éoliennes, puisque justement elle m'en parlait.
"Une éolienne, c'est un machin bourré de matériaux non recyclables qui fait un bruit d'enfer, qui déchiquète les oiseaux et que l'on dégivre en hiver avec du glycol (ultra toxique pour les nappes phréatiques) pulvérisé à partir...d'un hélicoptère! ". Ça, c'est pas moi qui l'ai dit, mais je souscris. J'ajoute que ça défigure les paysages. Elle me répond qu'il y avait bien des moulins à vent autrefois... Ben voyons, je n'ai jamais vu de forêts de moulins à vent comme j'ai pu voir des forêts d'éoliennes en Californie, et je garde le souvenir horrifié des falaises de Fécamp ornées d'immenses poteaux blancs aux larges ailes, quelle misère.. Mais, madame, le nucléaire, ça a bien d'autres inconvénients bien plus graves. C'est sûr, tant qu'on ne saura pas quoi faire des déchets que ça génère.. Mais peut-être pourrait-on faire plus d'économies ? Tiens, au passage, quelle température fait-il dans les locaux du Conseil Régional ? J'ai le souvenir de la salle du Conseil Communautaire de mon agglo, auquel je participais autrefois, où il faisait pas loin de 25°.. Déjà, commencer par chauffer les lieux publics à 19° maximum, ce serait intéressant, non ? Et pourquoi stigmatiser les voitures alors qu'elles sont indispensables en milieu rural où on a supprimé les transports en commun, cars et trains (non rentables peut-être, mais c'est un service public), toute la population ne peut pas se déplacer, aller travailler ou faire ses courses en trottinette électrique quand même.
Bon, nous avons campé toutes les deux sur nos positions, mais nous sommes quittées sur un sourire, je me suis excusée de l'avoir prise à partie, et elle m'a dit qu'au contraire, la contradiction lui était profitable. Mais elle n'a pas été élue...
Je laisse la conclusion de ce billet à Olivier de Kersauson qui a dit :
"Quand j’entends les écolos parler de la nature, je ne suis pas sûr qu’ils savent reconnaître une feuille de chêne d’une feuille de hêtre. Je me suis toujours méfié des prédicateurs, ces gens qui veulent vous entraîner dans une forme de pensée."
2 juil. 2021
Ah les éoliennes ...
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