En prison

 Une jeune athlète qui venait à Tokyo pour disputer les Jeux Olympiques en skateboard a été testée positive au Covid. Elle a été immédiatement isolée, dans un hôtel, dans une chambre de 12 mètres carrés, avec fenêtres fermées, et interdiction d'en sortir sinon pour prendre ses plateaux repas dans le couloir. Et ceci pendant 14 jours !

Quelle horreur, même les prisonniers de droit commun ont droit à une promenade dans la cour de la prison. C'est inhumain de traiter ainsi quelqu'un. Dans quel état sera cette jeune fille en sortant de là, sans le moindre entraînement dans sa discipline, sans mouvements, sans présences humaine, sans air, pendant si longtemps ?

Ce n'est plus du confinement, c'est du quartier de haute sécurité au bagne ! Je ne suis pas sûre qu'à sa place, j'aurais pu supporter ça, moi qui vis toutes fenêtres ouvertes, et qui ai tant de mal à rester enfermée dans un si petit espace..

Le confinement en France était quand même moins dur, on pouvait aller sur son balcon ou dans son jardin, ou tout du moins ouvrir sa fenêtre. Je ne suis pas sûre d'ailleurs que ce manque d'air, ou, pire, cet air climatisé, soit vraiment ce qui est préconisé pour lutter contre le virus, puisqu'on recommande au contraire, d'aérer fréquemment les pièces où on vit.

Décidément, depuis le début de cette pandémie, on aura tout vu et son contraire, tout entendu, écouté certains dire blanc, aussitôt contredits par ceux qui disaient noir ; voir les lieux publics ouvrir, puis fermer, puis ouvrir à nouveau selon certaines conditions aussi floues les unes que les autres ; mettre un masque à l'intérieur des commerces, mais pas dans la rue, sauf là où c'est obligatoire à l'estérieur ; observé des départements (ou des pays d'ailleurs) qui reconfinent, alors que leurs voisins ouvrent grand leurs villes et leurs frontières, et...

Le virus est toujours vivant !