5 mars 2014

Un e-billet ?

Me rendant à la gare SNCF la plus proche pour y faire une réservation sur un TGV, l'employée m'a proposé de me faire un e-billet. Ah ? Je connaissais ça pour les avions où maintenant, on n'a plus de billets sous forme de carton que l'on présente à l'enregistrement, mais on a une sorte de mémo, indiquant le nom du voyageur, l'heure de l'avion, etc.. et on arrive à l'enregistrement seulement avec son passeport pour obtenir sa carte d'embarquement. Mais pour les trains, je ne connaissais pas !

Donc, je fais ma réservation, je paye mon billet, et la préposée me donne une sorte de carton-mémo en me disant que je n'avais rien à composter, et que je n'aurais qu'à présenter au contrôleur ma carte de réduction (et éventuellement une pièce d'identité ? Mais elle ne l'a pas précisé).

Et ça apporte quoi en plus, à part le fait de ne pas avoir à composter (donc, de risquer d'oublier de le faire, ou de se battre avec un composteur rétif engendrant une queue de mécontents pressés derrière) ? A vrai dire, je n'en sais rien, surtout quand on ne passe pas par Internet pour faire ses réservations (*) et qu'on n'imprime pas soi-même son titre de transport, il paraît qu'il y a d'autres avantages, et même une application pour smartphone qui permet de récupérer un code barre et donc, ne nécessite pas la moindre impression papier. C'est sans doute là que se situe l'innovation, plus que dans mon cas où le changement n'a rien de bien spectaculaire.

Qu'elle est loin l'époque où on achetait un billet, qui se présentait comme un petit morceau de carton épais (**), et dont le prix dépendait de la distance et non de la date d'achat, de l'heure du départ, ou de la couleur des yeux du conducteur (***)! Et les tickets de quai, dont on devait se munir quand on accompagnait quelqu'un au train, et les porteurs qu'on hélait pour transporter les lourdes valises, mis au chômage par les valises à roulettes... Mais je m'égare... en vous parlant d'un temps que les moins de ........ ne peuvent pas connaître !



(*) Oui, je vais à la gare, parce que les employés sont gentils, prévenants, aimables, patients, de bon conseil, et qu'un contact humain sympathique vaut bien quelques litres d'essence.

(**) Sur l'image, un billet de train pour aller de Montpellier à Palavas, il y a pas mal d'années, quand ce petit train existait encore.

(***) Il y a effectivement tellement de paramètres qui entrent en jeu quand on achète un billet de train que le voyageur lambda ne s'y retrouve plus, et a bien du mal à comprendre pourquoi le trajet en TGV d'11h 15 coûte plusieurs dizaines d'euros de plus ou de moins que celui de 13h 14.....

4 mars 2014

Où l'on s'amuse avec The Gimp


Il y a bien longtemps, dans un vallon ignoré de tous, s'élevait un monastère dont il ne reste plus qu'un pan de mur tronqué. Plus personne ne connaît l'existence de ces pierres moussues et noircies par les intempéries sauf quelques promeneurs égarés qui passent sans toujours les remarquer. Pourtant, si on s'attarde un peu, si on se laisse aller à évoquer à la vie recluse de ces moniales oubliées, il arrive que l'on discerne une silhouette ténue penchée sur son livre d'heure qui semble attendre la sonnerie de la cloche des vêpres, un jour de fin d'hiver.

Mais il suffit qu'un rayon de soleil perce les branches encore dénudées pour que la vision disparaisse et que même les vieilles pierres se fondent dans l'entrelacs des lierres et des arbres. Aurait-on rêvé ?

2 mars 2014

Une application Androïd aussi marrante qu'utile

Tout le monde connaît Google translate, et ses somptueuses interprétations quand on lui soumet un texte à traduire, lesquelles font souvent bien rigoler. Mais par contre, pour une traduction ponctuelle, d'un seul mot, quand on n'a pas de dictionnaire sous la main, c'est rudement pratique.

Si on n'a pas de dictionnaire sous la main, on n'a pas toujours non plus un ordinateur sous les doigts pour chercher la traduction d'un mot, par contre, on a un smartphone dans la poche, et c'est lui qui va servir de dico. L'application google "Traduction" permet de traduire un mot de l'anglais au français ou vice versa (de l'anglais ou d'une autre langue d'ailleurs).

Et alors, me direz-vous, où est la nouveauté ? Il y a des tas d'objets traducteurs à piles qui font ça très bien, on tape le mot en français, et ils traduisent dans la langue choisie. Oui, mais... Là, l'application parle ! Ce qui permet si on est, par exemple, devant un interlocuteur qui ne comprend rien à votre splendide accent bien scolaire, ou si vous ne savez pas dire ce que vous voulez, de dire "manger" en bon français, et l'application va "dire" ... Eat ! Ce que votre interlocuteur anglophone va comprendre. De la même façon, et seulement en tournant l'appareil, il pourra ainsi vous répondre (*), et, à condition de ne pas employer de mots compliqués ou de phrases trop longues, vous pourrez même faire un brin de conversation avec traduction instantanée ! On peut donc dire oralement ou taper un mot en français et récupérer la traduction en anglais écrite ou orale.

Mais, ceci est surtout utile à l'étranger, et on sait que le roaming coûte très cher quand on est dans un autre pays (en dehors d'hypothétiques connexions Wi-Fi)... Coup fourré (comme on dirait au jeu des Mille bornes) ! On peut télécharger la langue de son choix (l'anglais est installé par défaut) et utiliser ces fonctionnalités hors connexion, donc, gratuitement.

Et c'est pas tout... Quand on est dans un pays qui utilise des caractères particuliers, cyrilliques ou similaires, on peut utiliser le smartphone pour "photographier" le mot (sur une plaque de rue ou sur un menu au restaurant) qui sera alors traduit une fois sélectionné avec le doigt sur la photo. Il en sera de même pour l'écriture manuscrite : on peut dessiner avec le doigt l'idéogramme ou le mot en arabe... Je n'ai pas testé ces deux fonctionnalités, déjà, faudrait que je sache me servir de l'appareil photo du téléphone... et je crains qu'écrire un mot en arabe avec le doigt ne soit un exercice un peu compliqué, d'autant plus que je n'en ai pas besoin !

Ce que j'ai pu tester a l'air fort séduisant, maintenant, restera à évaluer la richesse du vocabulaire inclus et la pertinence des traductions, on verra ça dans quelques temps in situ.

En tous cas, je sens que ça va enrichir mon vocabulaire lors de prochaines vacances en pays anglophone ! Si je ne comprends pas un mot sur un marker... Et si je me souviens du nouveau mot ainsi appris....

(*) Par exemple "not here" que votre téléphone traduira par "pas ici", vous demanderez "à quel endroit" qui sera traduit par... etc... Et ça se finira avec de grands gestes des mains pour indiquer le restaurant le plus proche !!! Encore que la communication gestuelle fonctionne mieux en Italie qu'aux USA !

Je ne touche (hélas..) pas de royalties de Google pour leur faire de la publicité, de toutes façons, l'application est gratuite !

27 févr. 2014

La valse des clients IRC

LimeChat avec un thème Deep Ocean (au passage on remarque que quand quelqu'un donne l'url d'une image, celle-ci apparaît sous forme de vignette)

J'ai découvert IRC un beau jour de 2005, en cliquant tout à fait par hasard sur l'onglet ChatZilla dans Mozilla (oui, à l'époque, on utilisait encore Mozilla et pas encore Firefox). Ce n'était pourtant pas un protocole récent, ça date de 1988, c'est donc plus vieux que le Web. J'ai foncé sur le canal #Framasoft, le seul que je connaissais à l'époque, et le principe m'a plu.

Depuis, bien de l'eau a coulé sous les ponts (ou dans les canaux si vous préférez) et j'ai essayé un grand nombre de clients IRC, que ce soit sous Windows, sous Linux, ou enfin sur Mac OS sans oublier le très austère mode ERC d'Emacs.

Sous Linux, j'aimais bien Kopete, il était joli alors que je n'ai jamais apprécié Pidgin, que je trouvais peu ergonomique à configurer. J'ai eu une longue période X-Chat, qui avait l'avantage d'être multi-plateforme, ce qui ne me dépaysait pas quand je passais d'un OS à l'autre. Et un beau jour, nous avons rompu, parce qu'il mettait trop de temps à m'identifier, et que ça m'empêchait de rejoindre un canal privé. J'ai donc cherché autre chose, et ai trouvé Colloquy. Celui-ci est très élégant, agréable d'emploi, simple à configurer, pratique, je l'ai utilisé longtemps jusqu'au jour où Freenode ayant eu des soucis de Ddos, ça l'a complètement occis, ou plutôt, tellement bouleversé qu'il a refusé de se connecter au serveur. Qu'à cela ne tienne, des clients IRC, même pour Mac OS, ça ne manque pas, j'ai donc découvert Lime qui, au premier abord, ne m'a pas séduite, je me suis crue revenue au temps du DOS avec une interface peu esthétique et puis... à l'usage, je suis revenue sur cette mauvaise impression, parce qu'il est plein de ressources, tant pour  ses nombreux skins proposés que pour ses fonctionnalités, simples à mettre en œuvre et fort pratiques. Donc, en ce moment, c'est Lime qui est en "usage". Mais... Colloquy s'est remis de ses émotions et fonctionne à nouveau normalement, et je n'ai pas résisté au plaisir de réinstaller X-Chat histoire de me faire un vieux coup de nostalgie, donc, sur l'ordinateur, je n'ai pas moins de 3 clients IRC en plus de ERC ! Au choix ! Mais je n'ai pas dit mon dernier mot, il y en a encore plein d'autres que je ne connais pas.

Je ne pouvais pas m'en passer non plus quand je suis en déplacement. Sur le téléphone, j'avais installé Yaaic, mais c'est trop galère pour taper rapidement sur cet outil, ça va bien pour envoyer un mail court ou un sms, mais pas pour des conversations à bâtons rompus. Par contre, sur la tablette, je suis tout à fait satisfaite de AndroIRC qui est parfait, et qui me permet de rester en contact avec mes copains où que je me trouve (nonobstant un éventuel décalage horaire qui fait que tout le monde est au lit quand je me pointe).

En conclusion, un client IRC est un utilitaire incontournable, au même titre qu'un navigateur ou.... Un éditeur de textes (*)!


(*) Et ce billet n'est même pas écrit avec Emacs, mais avec un très vulgaire éditeur de texte intitulé TextWrangler, je suis en pleine dégénérescence morale...

22 févr. 2014

Prémices


Dès la mi-février, on commence à sentir les prémices du printemps, c'est d'ailleurs une des origines de la Saint Valentin, période où les oiseaux réalisent qu'il va falloir bientôt trouver un conjoint et faire des petits.

Les jours allongent, il fait jour plus tard le soir (sous nos latitudes), l'herbe recommence à pousser et à verdir, on voit les premières pâquerettes sortir, et on distingue les bourgeons naissant sur les bois encore secs. Les corbeaux de rassemblent et s'agitent dans tous les sens. On sait bien que ces volatiles ont une vie sociale très sophistiquée, même si nous humains, nous ne la comprenons pas toujours, et là, ils s'affairent partout. Les pinsons commencent à s'entraîner à chanter leur ritournelle, avec encore quelques hésitations, les pigeons roucoulent et se poursuivent et d'autres confrères ailés s'y mettent aussi, même si c'est encore fort timidement.

Je sais bien que le printemps officiel dans l'hémisphère nord ne démarre que dans un mois, mais, en prévision, je vous offre une pâquerette nouvelle née de mon jardin.

21 févr. 2014

Où l'on reparle de la voiture électrique

Il paraît que ça démarre doucement, tout doucement.. Le concept, pourtant séduisant au départ, pour de nombreuses raisons, surtout écologiques, se heurte en premier au manque d'autonomie des batteries qui n'autorisent qu'un kilométrage limité. Les points de recharges sont peu nombreux, et pour la plupart, bien plus éloignés les uns des autres que ne le permet l'autonomie du véhicule. Alors, une solution ? Oui, déjà pouvoir recharger ses batteries n'importe où l'on trouve une prise de courant, comme on le fait déjà pour smartphones ou ordinateurs portables. Donc, transporter un chargeur, un câble, que l'on pourra utiliser chez soi, chez quelqu'un, sur son lieu de travail, etc... Eh bien ça existe, depuis peu tout du moins chez Renault, mais... Il est vendu... 600 euros !!! Alors qu'il devrait faire partie de l'équipement de base du véhicule... Donc, on paye sa location de batterie dans les 70 euros par mois, et on achète son câble ! Et on voudrait que la voiture électrique supplante le moteur thermique actuel ? C'est pas gagné avec de telles pratiques commerciales.

Ceux qui ne font que tourner autour de chez eux n'y gagneront rien, puisque la location des batteries coûte sensiblement le même prix que l'essence utilisée, et en plus, ils auront l'épée de Damoclès sur la tête de rester en rade en rase campagne sans pouvoir se faire dépanner par quelqu'un qui pourrait apporter un bidon de carburant. En plus, faire le plein d'essence de son véhicule demande quelques minutes (plus si on papote avec le pompiste...) alors que la recharge de la voiture électrique demande au minimum une heure (pour pouvoir repartir..) et plus de 8 pour une recharge complète (interdiction de ressortir avant le lendemain matin !).

Il y a pourtant des solutions, mais il faut voir grand et anticiper. Il existe une voiture électrique qui permet de faire près de 500 kilomètres avec une seule charge, elle dispose en plus d'un réseau de postes de recharge capables d'offrir une demi-charge de batterie en 20 minutes environ (le temps d'aller boire un café ou de faire une course, puisque ces postes sont installés sur les aires de stationnement des autoroutes, ou dans les centres commerciaux), il y en aura tous les 200 kilomètres en 2015 et ce "remplissage" est gratuit ! Il y a quand même un hic sinon ce serait trop beau : l'histoire se passe aux USA, l'automobile en question, la Tesla Model S coûte entre 60.000 et 80.000 euros soit 3 à 4 fois plus qu'une Zoé.... Sans doute qu'à ce prix, le câble est offert !

Voir l'article page 14 du numéro 792 de 01.Net

20 févr. 2014

Candy Crush Saga

Non, je ne joue pas à ce jeu, dont je trouve les graphismes moches, mais c'est quand même un sacré phénomène économique. L'éditeur Vidéo King peut être satisfait, ses bénéfices ont été de 567 millions (de dollars) en 2013 soit 1,5 millions par jour ! C'est faramineux, d'autant plus qu'il ne s'agit que d'un jeu ! En fait en décembre dernier, 93 millions de personnes s'y sont connectées pour y jouer.

Ce type d'économie est basé sur l'addiction des joueurs. Pour pouvoir avancer dans les différents niveaux, il faut des vies qui s'épuisent vite, donc, il faut attendre, ou faire appel à des amis, ou "acheter" ces vies. A raison de quelques centimes d'euro la vie, ça monte assez rapidement, surtout que l'on peut aussi acheter quelques bonus, qui aident bien, et dont le coût ne dépasse pas un euro, alors pourquoi s'en priver ? Mais selon l'adage bien connu qui dit que les petits ruisseaux font les grandes rivières, même si les sommes sont minimes, la quantité de gens qui paye fait au bout du compte une grosse masse d'argent. En fait, il n'y aurait que 4% des gens qui "achètent", mais apparemment ça suffit pour enrichir l'éditeur, et pas qu'un peu !

On comprend bien pourquoi Wooga, l'éditeur de mon jeu préféré, Pearl's Peril, a commencé par rallonger le temps de construction des bâtiments, ce qui bloque les joueurs pendant de longs jours, puis à proposer d'acheter de quoi accélérer le processus. N'y aurait-il qu'un faible pourcentage des joueurs qui donneraient chacun quelques centimes d'euro, ça suffirait à assurer la rentabilité de l'entreprise.

Comme ces jeux se déploient sur de nombreuses plateformes, téléphone et tablette y compris, et qu'en fin de compte, je ne suis pas la seule à aimer jouer, ça fait beaucoup de monde qui s'amuse, et même si les acheteurs en monnaie sonnante et trébuchante sont minoritaires (les autres jouent à autre chose, ou se débrouillent autrement avec l'aide d'amis Facebook ou de stratégie de jeu), ça fait une activité économique en plein essor, et, faut l'espérer, de nombreux emplois nouveaux.

Economie basée sur l'addiction au jeu ? Absolument, mais c'est quand même moins dangereux que la consommation de drogue !!


Chiffres issus de l'article intitulé "Très rentable, Candy Crush veut séduire la Bourse" du Figaro Economie en date du 19 février 2014

19 févr. 2014

La dernière séance

On arrive, on s'installe, on se salue, on discute.....

Les vice-présidents prennent place

N'étant pas candidate aux prochaines élections municipales, donc, terminant aussi mon mandat de déléguée à la Communauté d'Agglomération, c'était hier soir, la dernière séance du Conseil Communautaire. Pendant 6 années, tous les mois, il y avait une réunion du Conseil, où tous les délégués se retrouvaient. Au bout de tout ce temps, on finissait par se connaître, par connaître aussi les travers et les dadas de chacun, des relations se nouaient, des bises s'échangeaient, on prenait toujours les mêmes places, on aimait bien se revoir et aussi, éventuellement, soupirer ou dauber sur certains ! C'était parfois aussi un peu fastidieux, de longues heures de réunion assis sans bouger, en avalant des tonnes de chiffres et de données plus ou moins absconses, mais on apprenait toujours quelque chose aussi.

Ce qui était le plus intéressant dans cette activité communautaire, c'étaient certainement les commissions, où là, en petit comité, on avait l'impression de travailler efficacement. Là aussi, on apprenait beaucoup, et on découvrait plein de choses passionnantes, la gestion du tourisme local, les améliorations techniques des médiathèques, des terrains de sport, des lieux d'accueil des enfants, le devenir des projets économiques, et j'en passe. On discutait librement avec les personnes en charge des dossiers, on pouvait poser toutes les questions qu'on voulait et s'exprimer librement.

Il ne faut pas oublier non plus les diverses inaugurations et autres visites de chantier. Je suis bien plus calée qu'avant dans le fonctionnement d'une station d'épuration, dans la pose d'un gazon synthétique sur un terrain de foot, ou sur le fonctionnement des salles de spectacle locales ! Et je ne vous cause pas des buffets qui suivaient certaines de ces manifestations, pour lesquels j'étais devenue une spécialiste de la dégustation d'un maximum de petits canapés...

De bons souvenirs, des gens intéressants et sympathiques découverts et appréciés, plein de nouvelles choses apprises, vraiment six années très positives !

Alors, pourquoi ne pas continuer ? La règlementation a changé depuis 2008. Déjà au sein de la Communauté d'Agglo, le nombre de délégués a été revu à la baisse pour les plus petites communes, et surtout, si avant, les délégués étaient élus au sein du conseil municipal lors de sa première séance, ce n'est plus le cas maintenant. Ils sont élus pendant les élections municipales, par les électeurs de la commune, avec quasi-obligation que, s'il n'y a qu'un seul délégué, ce qui est le cas de la majorité des villages environnants, celui-ci doit impérativement être dans les cinq premiers de la liste, donc, en fait, le poste revient au maire (et à lui seul quand il n'y a qu'un seul délégué). Quant au suppléant, si le délégué est une femme, ce sera obligatoirement un homme (parité obligatoire). Toutes ces nouvelles contraintes font que même en me représentant au conseil municipal, je n'aurais eu aucune chance d'être élue déléguée...

17 févr. 2014

Quand on veut se faire connaître

Ça peut vous retomber dessus brutalement. Par exemple, vous êtes un bon citoyen, à la vie professionnelle remplie et harmonieuse, vous avez même des idées que vous avez exprimées en publiant un bouquin en auto-édition, et vous voudriez que ça se sache. Internet c'est fabuleux, on peut toucher le monde entier, c'est quand même plus efficace pour sa notoriété qu'avant quand il fallait distribuer gratuitement son ouvrage aux voisins d'immeuble par exemple !

Et sur Internet, on fait quoi ? Un site ? Oui, mais avant que celui-ci soit connu, si tant est qu'il le soit un jour... Une page Facebook ? Tout à fait, mais à moins d'en faire la promotion ailleurs, elle risque aussi de ne pas être très visitée. Que faire pour que, quand on tape votre nom sur Google, on arrive immédiatement à vous trouver ? La solution la moins chère et la plus facile, c'est Wikipédia ! C'est gratuit, on peut librement y écrire, ce n'est pas trop compliqué, et là, on est sur qu'en tapant Jean Martin (*), on va tomber à la première ligne du moteur de recherche, sur votre article.. En plus, être sur une "encyclopédie", ça montre quand même qu'on est quelqu'un de bien plus important que le citoyen lambda qui n'apparaît, lui, que sur Facebook ou Linkedin.

Mais c'est risqué... Parce que même s'il s'écrit de nombreux articles tous les jours, il y a aussi de nombreux contributeurs qui en prennent connaissance, et s'ils estiment que votre cursus personnel n'a rien à faire là, ils peuvent en demander la suppression. Et là, si l'article arrive toujours dans les deux premières lignes des résultats du moteur de recherche, il est agrémenté d'un inélégant bandeau rose indiquant qu'il y a débat sur son admissibilité... 




Si le lecteur veut en savoir plus, il risquera alors d'en savoir trop, si les avis "supprimer" sont nombreux et disent "non notoire", "auto-promotion", "rien à faire dans une encyclopédie" ou similaire. Quel camouflet pour l'amour-propre de l'auteur ! Et ceci va durer quinze jours ! Quinze jours d'opprobre pour ne pas dire de ridicule, la chose au monde la plus difficile à assumer, surtout si peu de temps avant, on avait signalé à son entourage, comme ça, l'air de ne pas y toucher : "tiens, j'ai vu qu'il y avait un article sur moi sur Wikipédia" (en évitant d'expliquer qu'on l'avait soi-même écrit..).

Du coup on essaye par tous les moyens de faire supprimer la page, mais ça ne marche pas toujours et on se désespère en se disant... Si j'avais su...

Alors de deux choses l'une : ou l'on était de bonne foi, et, ne sachant pas trop bien ce qu'était Wikipédia, on s'est dit qu'il était bon et efficace d'y figurer ; ou on savait très bien ce qu'on faisait, parce qu'on consulte souvent l'encyclopédie, et on voulait profiter de son excellent référencement pour se faire mousser un peu. Au choix !

Mais avant de prendre son clavier pour parler de soi-même il vaut mieux tourner dix fois ses doigts sur les touches pour ne pas avoir à s'en mordre les dits doigts ensuite.

(*) Nom tout à fait inventé, toute ressemblance avec.........

15 févr. 2014

Gastronomie et outre-Atlantique

Quoi ? Gastronomie et Etats-Unis c'est totalement antinomique ! Que nenni... Certes si on estime que ça se résume au Big Mac tout mou que l'on mange dans un Mac Do bruyant on a une vision aussi limitée que l'américain moyen qui pense que tous les français ont un béret et portent une baguette de pain sous le bras. On peut manger de très bonnes choses de l'autre côté de l'Atlantique, et même y faire des repas équilibrés. Dans certaines chaînes de restaurants, comme Denny's, un plat se compose de viande (poisson, abats..) avec des pommes de terre (au four, frites..), ou du riz, des légumes verts (souvent des brocolis), et un petit pot de fromage blanc, le tout servi si copieusement que l'on n'a plus de place ensuite pour prendre un dessert ! Le mieux est d'arroser tout ça avec de l'iced tea, qui, contrairement à celui qu'on trouve tout préparé en France, n'est pas sucré, et s'accommode mieux avec les plats salés que le Coca.

Parmi mes plats locaux préférés, j'en citerai trois (plus un, mais ce n'est pas vraiment un plat) :

La cæsar salad : une salade romaine (de préférence, mais ce n'est hélas pas toujours le cas), avec des croûtons dorés, des crevettes ou du poulet rôti au choix, des œufs mollets, le tout saupoudré de Parmesan. Bien choisir sa "vinaigrette" parce que si le caesar dressing est tout à fait acceptable pour des gosiers français, il en est d'autres qu'il vaut mieux éviter (l'italian dressing par exemple, un truc bizarre et sucré..).

Cæsar Salad

Le club sandwich : bien connu de partout avec des tranches de pain de mie grillé, de la salade, du poulet ou de la dinde, des tomates, des lamelles de bacon frites et craquantes, voire du fromage. La composition peut évidemment varier selon le cuisinier, mais c'est rarement décevant, et toujours fort copieux, à tel point qu'on a du mal à finir les frites qui vont avec !

Club sandwich

Le fish and chips : ah que c'est bon, surtout avec l'halibut (qui est du flétan en français) d'Alaska, on s'en lèche les doigts et on le finit toujours trop vite, surtout si la béarnaise qui l'accompagne est réussie.

Fish and chips

Ajoutons à tout ça les onions rings, que l'on peut commander en "side orders", et qui sont si savoureux.

Onions rings

Certes, tout ça fait très "street food", mais c'est de la "bouffe quotidienne" délicieuse, et rien n'empêche d'aller aussi dans des restaurants plus huppés (à Chicago, ça ne manque pas) ou dans des steaks house pour déguster de l'excellente viande. Le budget n'est pas le même, mais de temps en temps.... Avec un petit vin de Californie pour remplacer l'iced tea...

Tous ces exemples proviennent d'expériences culinaires des Etats-Unis, et non de Grande Bretagne où je ne suis pas allée depuis fort longtemps. Quant au Canada, en dehors des huîtres de Colombie Britannique (arrosées du vin blanc local, oui oui, ils font du vin aussi), je n'ai pas eu envie de goûter à la poutine qui ne m'inspirait pas, et ce que j'ai mangé dans l'ouest était fort semblable à ce qu'on mange juste sous la frontière !

Allez, et même si le lomo (filet de bœuf) et le cordero (agneau rôti) argentins sont fantastiques, même si les Italiens font les meilleures pâtes du monde, il n'y a qu'en France, où, dans n'importe quelle brasserie parisienne, on peut manger pour pas très cher du confit de canard pommes salardaises et de l'île flottante ce qui n'est pas mal non plus n'est-ce pas ?


J'ai bien conscience que toutes ces propositions culinaires ne sont pas très diététiques, mais qu'importe, c'est tellement triste un régime !

11 févr. 2014

Des nouvelles de Pearl's Peril


Eh bien ça gronde sérieusement chez les habitués de ce jeu (sur tablette ou sur Facebook) ! En fait, pour les joueurs qui y jouent depuis longtemps, qui sont donc arrivés au dernier chapitre, et qui attendent l'ouverture du suivant, il ne reste plus que 6 emplacements disponibles sur l'île ce qui représente encore environ 6 mois de jeu... Mais sans doute que les concepteurs aimeraient que le jeu ne finisse jamais, ou le plus tard possible, parce qu'ils ont modifié les règles... Maintenant, le moindre ornement demande plusieurs jours pour se construire, et un nouveau bâtiment a besoin de 6 jours pour être finalisé. Sachant que chaque construction (ornement ou bâtiment) apporte des fleurs une fois achevé, et que ces fleurs permettent de passer le niveau supérieur, on comprend vite que plus il faut attendre, moins vite on remplira les derniers emplacements de l'île.

Ce coup de frein est très mal ressenti par les joueurs qui se répandent en commentaires plus ou moins désagréables dès que l'éditeur poste une image ou pose une question. Est-ce la même chose pour les nouveaux joueurs ? Ceux qui viennent de découvrir le jeu et commencent à aménager leur île ? Je n'en sais rien, mais j'espère que non, sinon, ce n'est pas en les faisant poireauter pendant une semaine entre chaque possibilité de jouer qu'ils vont continuer à le faire.

C'est quand même étrange de la part de Wooga de modifier les règles ainsi. Déjà qu'ils ne savaient sortir qu'un chapitre par semaine, sans doute débordés par leur succès et la progression trop rapide des joueurs les plus fidèles, au lieu de chercher à améliorer la cadence de conception, ils préfèrent freiner les joueurs, au risque de les perdre... Et de perdre par la même occasion les ressources publicitaires induites. Manquent-ils de personnel ? Ou se disent-ils que les "vieux" joueurs sont tellement accros qu'ils vont suivre quand même ? Et quid des nouveaux qui ne vont pas rester longtemps à ce rythme de tortue ? Il y a tellement de concurrence dans ces jeux si nombreux que ce n'est pas gagné d'avance.

Enfin, ils doivent avoir leurs raisons et c'est vrai que je ne comprends pas grand chose à l'économie, numérique ou pas ! Mais ce qui est surtout amusant, c'est de voir l'indignation des joueurs, qui en viendraient presque à oublier ... Qu'il s'agit seulement d'un jeu !

7 févr. 2014

Go west gentleman


I have wandered over a good part of the Territories and have seen much of the varied scenery of the Far West, but that of the Yellowstone retains its hold upon my imagination with a vividness as of yesterday. The impression then made upon me bu the stupendous and remarkable manifestations of natures's forces will remain with me as long as memory lasts.

Thomas Moran

C'est toujours un plaisir de préparer un long voyage. Même s'il s'agit d'endroits déjà connus, que l'on a hâte de revoir, tout en en découvrant de nouveaux. Donc, on repart vers les USA, pour la ... quatorzième ou quinzième fois ? Go west gentleman ! Pourquoi être si attiré par ce pays ? Et vouloir toujours retourner dans des lieux où on est déjà allé ? Parce que c'est un pays aussi immense que fascinant ! Le Grand Canyon, l'Arizona et ses saguaros, l'Alaska et ses glaciers, Monument Valley et ses rochers rouges, et bien d'autres lieux fantastiques, incredible, comme ils disent. Et aussi parce que c'est un pays facile à vivre, facile à visiter et à arpenter en voiture, ou en avion. On trouve une multitude de motels tout au long de la route, flanqués de leur General Store, de leur pompe à essence et de leur restaurant : Food, Gas and Lodging partout (*), c'est pratique.

Cette année, ce sera un grand classique : New York, où nous sommes déjà allés trois fois. C'est d'ailleurs par là que nous avons fait connaissance avec l'Amérique, en 1991. Mais comme nous n'y sommes pas retournés depuis l'an 2000, bien des choses ont changé. Ensuite, une région inconnue, le Dakota du Sud, avec les Black Hills, le mont Rushmore, les Badlands. Puis, un retour à Yellowstone, parce que c'est un endroit fabuleux, qui mérite de nombreuses visites (ce sera la troisième..), et qui est si vaste (c'est grand comme la Corse) qu'il y a toujours quelque chose à voir ou à revoir : les geysers, les painted rocks du canyon de la rivière Yellowstone, les eaux aux improbables couleurs et aux odeurs sulfureuses, les boues qui bouillonnent, le lac et ses formations volcaniques, Mammoth Hot Springs et ses vapeurs, sans oublier les bisons. Cette fois, comme nous y allons plus tard en saison que les fois précédentes, on devrait y avoir un peu moins froid (c'est à 2000m et il y neige beaucoup), et c'est tellement vaste que dès que l'on a dépassé le Visitor's Center, on ne devrait pas être gêné par les autres touristes, plus nombreux certainement qu'au début du printemps. Retour ensuite par Chicago, une ville que l'on ne finit pas d'explorer, une des plus belles villes d'Amérique du Nord.

Certes, les distances sont très grandes, et il est indispensable de faire une partie des trajets en avion (**), mais pour le reste, la conduite est confortable, les routes sont larges, les parkings aussi, les autochtones sont calmes au volant, et les cartes sont tout à fait claires. Le plus difficile est de ne pas s'emmêler les pieds dans les échangeurs arachnéens aux abords des grandes villes, mais ça peut toujours se contourner en évitant d'aller loger en plein centre ville de Denver ou de Houston.

Et même si on fait effectuer plus de réservations d'hébergements qu'à l'époque où on partait entièrement à l'aventure sans savoir la veille où le lendemain nous mènerait, et même si on ne fait plus 7000 kms en voiture pendant 3 semaines, on se réserve quand même une petite part d'aventure et de découverte.

Maintenant, va falloir dérouiller l'anglais touristique (***), juste pour pouvoir lire les panneaux, commander la pitance au restaurant, et acheter un T-Shirt ! Pour les valises, on a encore quelques mois pour y penser...



(*) Sauf en Alaska, mais là, ce sont surtout les routes qui ne sont pas nombreuses. 

(**) En train, c'est pas mal non plus, mais il faut du temps, quand on pense que pour aller de New-York à Niagara et faire donc 600 kms, il faut... 11h ! 

(***) Plus facile quand même que l'espagnol en Argentine, surtout quand on n'a jamais appris l'espagnol ! 

L'image d'illustration représente le canyon de Yellowstone, peint justement par Thomas Moran

4 févr. 2014

Un bon jeu

Ecran d'accueil de Monsters Busters, plus on monte, plus c'est difficile

Grand amateur de petit jeux en Flash (sur Facebook), j'en ai testé des dizaines... Dans le genre Bejeweld, Zuma, Bubbles, Solitaire, Objets cachés, etc. Comme il s'en publie tous les jours, on a le choix.

Donc, un bon jeu doit :
  • Avoir de jolis graphismes, de bon goût (pas comme Candy Crush Saga..)
  • Une musique agréable (ou facilement débrayable si elle est trop lancinante ou trop pénible)
  • Des bruitages non agressifs et si possible rigolos, c'est mieux, et ça facilite le jeu

Il doit aussi :
  • être compréhensible, il faut qu'en cliquant sur "jouer" on puisse jouer immédiatement, sans avoir à comprendre une règle du jeu plus ou moins compliquée, même si on peut découvrir au fur et à mesure de la progression, quelques boosters utiles, ou quelques astuces.
  • Avoir une bonne ergonomie, un chargement rapide, pas de bugs.

Il doit enfin :
  • Ne pas être décourageant : si on bute sur de trop grosses difficultés dans les 10 premiers niveaux, on abandonnera rapidement.
  • Mais ne pas être trop facile non plus, sinon, on se lassera très vite. C'est un compromis difficile à trouver, entre les niveaux trop élémentaires, qui sont trop simples et se passent trop vite, et les complications insurmontables qui feront vite fait regarder autre chose. On n'est pas là pour "se prendre la tête", mais pour s'amuser !
  • Ne pas demander une trop grande rapidité, sinon, ce n'est plus un jeu c'est un truc stressant, donc, à l'opposé d'un amusement.
  • Il ne doit pas non plus nécessiter de l'argent (carte bleue) pour avancer, ou un trop grand nombre de parrainages d'amis, comme "Jelly Splash", pour avancer, sinon, forcément, on n'avancera pas (à moins d'être une escouade à y jouer quotidiennement, comme pour Pearl's Peril). Le mieux est de demander quelques heures pour continuer. On attend, en jouant à autre chose, et on sait qu'on pourra toujours continuer, sans blocage irrémédiable.

Certains jeux font un grand usage (je ne parle pas de Pearl's Peril qui est une saga de longue haleine s'étalant sur de nombreux mois), on y joue depuis longtemps, on y joue souvent, histoire de se détendre, jusqu'à ce qu'on en trouve un aussi amusant et qu'on délaisse l'ancien au bénéfice d'un petit nouveau qu'on découvre.

Parmi ceux que je préfère (actuellement..), il y a Monsters Busters, un joli jeu, à la difficulté très progressive, où il faut parfois jouer plusieurs fois la même scène avant de le vaincre, mais où on y arrive toujours. Il est plein d'humour, ne demande que quelques heures d'attente pour passer un niveau, et quelques minutes pour récupérer des vies. Il demande astuce, stratégie et patience ! Un très bon jeu.

Comment ça, je ne fais que jouer ? Ben non... J'écris aussi des articles de blog !!

Le niveau 237 de Monsters Busters

1 févr. 2014

Les pieds dans la boue

Voilà ce que donne le chantier par temps.... humide !

Dans la vie trépidante d'un délégué à la Communauté d'Agglomération locale, il y a plusieurs facettes fort différentes les unes des autres. Les conseils communautaires, qui peuvent durer de longues heures, où l'on survit parfois difficilement au milieu des listes de chiffres, et des diatribes idéologiques de certains ; le fort intéressant travail en commission, où l'on apprend beaucoup, et où le petit comité (forcément, ce sont des réunions de travail, sans la presse, donc, ça n'intéresse pas certains...) rend les discussions fructueuses et constructives ; les inaugurations et autres cérémonies de voeux ou similaires, suivies d'un buffet aussi somptueux que mortel pour le tour de taille ; les visites des installations diverses, allant du centre aéré pour les petits à la station d'épuration, etc.. Et il y a aussi les visites de chantier !

Ces chantiers sont très variés, du tout à l'égout qui démarre dans une commune, à l'aménagement d'une zone commerciale, en passant par les premières pierres d'une médiathèque. La seul point commun de tout ça est que ça se déroule toujours dans la boue, ce qui est normal en fait pour un chantier en cours. Alors, imaginez une dizaine de conseillers communautaires, mâles et femelles, crapahutant entre poutrelles, tas de sable et gadoue... Les plus dégourdis ont pensé à glisser une paire de bottes en caoutchouc dans leur coffre de voiture, les autres tentent de sauver leurs chaussures et leurs bas de pantalon, et... tout le monde s'amuse bien en fait ! C'est à qui trouvera le chemin le plus sûr pour aller d'un point à un autre pour tout voir sans se retrouver le fondement dans la gadoue, mais sans s'arrêter de discuter avec les autres, même s'il y a un vent de tous les diables, même s'il pleut.. Et dans ce genre de visite, fort technique, il n'y a jamais de petits fours à la sortie... (*). 

Le résultat... Et encore, ceux-là avaient des bottes !

Comme quoi, il y a un certain héroïsme à être élu local ! Avis à tous ceux qui vont se présenter devant les électeurs à la fin du mois de mars.


(*) D'ailleurs, les visites hivernales de chantier devraient être suivies de distribution de vin chaud aux valeureux participants.

31 janv. 2014

La maison de Balzac


Faut la grimper la rue Raynouard quand on part de l'arrêt de bus proche de la Maison de la Radio ! Ce n'est pas que ce soit bien loin, mais que Passy est en pente ! Quand on arrive, on voit sur la droite une petite maison à flanc de côteau, avec un jardin autour, toute perdue au milieu des immeubles qui n'existaient pas au moment de sa construction, d'où on voit la tour Eiffel, qu'évidemment Balzac n'a pu connaître.

Là, dans des pièces assez exiguës, sont rassemblés de nombreux souvenirs de ce monument de la littérature du XIXe siècle, forçat de l'écriture comme dirait Gérard Gengembre : des autographes, des sculptures et peintures, des objets personnels, ainsi que son cabinet de travail. Assez vite visité, certes, mais fort intéressant, tant on a l'impression d'y voir vivre Balzac, trimant à écrire pour tenter d'éponger ses dettes dans un décor très typique de son époque.


Il paraît qu'il avait choisi cet endroit parce qu'une porte dérobée donne sur une ruelle, la rue Berton, qui existe toujours et qui est tout à fait surprenante, en plein Paris. Il ne faut pas manquer, en sortant de la maison, de prendre un escalier qui y descend, et de l'emprunter jusqu'au bout. On a l'impression de faire un voyage dans le temps !

La porte donnant sur la rue Berton

La rue Berton

Le bout de la rue Berton
Contrairement au musée du billet précédent, celui-là, appartenant à la Ville de Paris, est gratuit et il est tout à fait autorisé d'y faire des photos !

30 janv. 2014

Le musée des arts ludiques


A l'emplacement d'anciens docks, le long du quai d'Austerlitz, proche de la gare, se trouve un lieu tout neuf, à l'architecture improbable, nommé "Cité de la mode et du design", vaste programme ! Et là, dans un espace dédié (je cite) à l'art contemporain issu de l'entertainment, se déroule une fort intéressante exposition sur "Pixar,  25 ans d'animation". De la lampe qui s'inclinait déjà en 1986 jusqu'à Rebelle, en passant par En-haut, Ratatouille, ou Monsters, tous les concepts, toutes les techniques des studios Pixar sont expliquées à l'aide de croquis, dessins, extraits de films ou d'interviews.

C'est là qu'on voit la quantité de travail nécessaire pour réaliser un film d'animation ! Déjà imaginer une histoire, créer des personnages que l'on dessine avec diverses expressions, faire la même chose en 3D, appliquer des textures élaborées, imprimer quelques maquettes avec une imprimante 3D, créer les décors, réfléchir et réaliser les textures et les éclairages..... Enfin, un boulot de romains ! Mais quel résultat aussi !

Quand on sort de cette exposition, on aimerait pouvoir se précipiter au cinéma pour voir ou revoir un de ces chefs d'œuvre d'animation, à la lumière de tout ce que l'on vient de découvrir.

Quelques petits défauts dans ce jeune musée :
- Le prix du billet, 14 € est un peu prohibitif, les cartes postales coûtant 1,50 € pièce ....
- Il est strictement interdit de prendre des photos, même sans flash, le comble pour un musée consacré à l'image
- Il faut éviter d'y aller le mercredi, le week-end et pendant les vacances scolaires sous peine d'être envahis de kids courant et vociferant !

24 janv. 2014

Une auto qui fait tout toute seule ?

Oui, il paraît que ça existe déjà, voilà qui est bien... Il paraît aussi qu'il y en a certaines qui savent trouver une place et se garer seules aussi ! Voilà qui est encore mieux... Parce qu'aller quelque part en voiture, ce n'est pas trop compliqué, surtout quand il s'agit de descendre à la "ville" qui n'est pas une capitale, mais y poser son véhicule à moins de 3 kms à pieds de l'endroit où on doit aller, là, c'est plus coton, surtout pour quelqu'un dans mon genre qui n'a jamais fait qu'un seul créneau parfaitement réussi, le jour du permis de conduire, il y aura bientôt cinquante ans..

Il faut que je trouve une place en épi, assez large toutefois, ou alors le long d'un trottoir mais avec un bateau devant ou derrière, ce qui limite sérieusement les possibilités, même en jouant sur les horaires les moins chargés. Alors, dire à ma petite auto : "Merci de me trouver une place et de t'y mettre correctement, je ne peux pas t'aider, tu feras forcément mieux que moi" et d'attendre qu'elle s'exécute, ça, ce serait l'Amérique (*) !

Sans oublier les parkings souterrains où l'on doit utiliser un chausse-pied pour glisser son véhicule entre deux autres, en ayant de préférence un toit ouvrant pour en sortir sauf à être d'une minceur famélique. Quitter son véhicule à l'entrée du parking et lui disant : "Va te garer, je te préviens quand j'ai fini" et au retour, l'appeler, avec son smartphone par exemple, pour lui dire, "Je t'attends devant la sortie" et le voir arriver....

Tout ça, ce n'est pas de la science-fiction, ça existe déjà, pas sur tous les modèles, certes, mais ce n'est plus de l'utopie. Et si en plus, l'auto (électrique évidemment, pour le silence) pouvait aller seule d'un point à un autre, tandis que j'écouterais, béate, l'aria de Zaïde de Mozart, par exemple, eh bien je signerai tout de suite... Sauf que là, je crains d'être partie ailleurs, là où on n'a plus besoin de voiture, avant de pouvoir en profiter !

Au fait... ça existe déjà depuis longtemps, ça s'appelle une limousine avec chauffeur !! "Firmin, conduisez-moi au marché, et débrouillez-vous pour garer ce mastodonte là où vous voulez !". Mais ce n'est pas dans mes moyens, et puis, s'encombrer d'un humain...


(*) Encore que dans l'Ouest Américain, le problème ne se pose pas, tout étant surdimensionné, si les voitures sont larges, les places de parking le sont aussi, et sont assez nombreuses pour qu'il n'y ait pas de problème particulier. Même moi je n'y ai aucun souci de stationnement, c'est dire !!

22 janv. 2014

Une page se tourne

Je réalise que je ne sais plus me servir d'Emacs (sinon pour de l'édition toute bête parce que ça, mes doigts n'ont pas oublié)... Que je vivais sur mon acquis, que je ne savais plus rien modifier, que je ne comprends plus rien au code Lisp et à la configuration du .emacs, pourtant indispensable pour utiliser dans toutes ses possibilités cet éditeur de texte qui m'accompagne depuis de si nombreuses années.

Le pire, c'est qu'en faisant des recherches sur Internet pour des trucs de coloration syntaxique et autre frappe de caractères spéciaux, je suis tombée sur un tutorial que j'avais moi-même écrit, à l'époque où je savais bien l'utiliser, et.... Je n'ai rien compris à ma propre prose !! C'est désolant, désespérant, d'avoir tant perdu ! J'ai l'impression que je devrais tout réapprendre, avec les bouquins, et autres tutoriaux, mais je crois que je n'y arriverais plus. Quand je pense à tout ce que je faisais avant.... Avec ce fantastique couteau suisse, j'ai même fait de l'IRC et lu des mails avec Rmail, et là, je suis infoutue d'installer un mode.el (tout du moins de lui dire où le trouver), et ne parviens pas à trouver la solution pour taper [ ou }} alors que sur tout autre programme ça marche parfaitement.

Des éditeurs de texte sur Mac OS, ça ne manque pas, des plus ou moins sophistiqués, des simples et des complexes, mais... Ce n'est pas Emacs auquel j'étais habituée depuis une quinzaine d'années. Et ça me rend toute triste ! Comme la perte d'un vieil ami.

Eh bien, en tous cas pour les éditions wikipédiennes (pour le simple texte, Emacs fonctionne toujours), on va essayer TextWrangler, ou Komodo, ce dernier ayant même une coloration syntaxique pour PoVRay (que je n'utilise hélas plus non plus), mais pas pour MediaWiki le bougre.. Ou d'autres, ça ne manque pas, et on verra bien qui sera le remplaçant.

Et c'est là qu'on réalise tout ce qu'on a oublié, PoVRay dont j'ai déjà parlé, mais aussi LaTeX qui m'a pourtant enthousiasmée pendant fort longtemps, mais ce que l'on ne pratique plus s'oublie rapidement hélas, et plus le temps passe, plus il est difficile de s'y remettre, surtout quand on n'en a plus l'usage. Disons qu'en étant optimiste, on peut aussi se dire qu'on apprend sans arrêt de nouvelles choses, qu'on découvre de nouveaux horizons, et que la curiosité est quand même toujours en éveil, faut bien se consoler comme on peut...

Heureusement que j'utilise The Gimp depuis... la version 1.x et que je n'ai jamais cessé, quel que soit l'OS ou la version de ce programme, sinon, j'aurais été totalement incapable de modifier l'image d'illustration !

18 janv. 2014

Le petit nouveau est arrivé


Ce n'est pas sans une certaine émotion qu'on va chercher le nouveau compagnon, celui qui vous accompagnera pendant de longues années et avec lequel on passera une grande partie de son temps. Il est beau, il est grand (27 pouces, c'est confortable), il marche bien et maintenant, il ne reste plus qu'à le découvrir...

Déjà, installer les indispensables, Emacs évidemment, que peut-on faire sans lui... Puis, Firefox, puis Gimp, puis Colloquy pour retrouver ses copains. Tiens, pour ce dernier, il refuse une installation "normale", en disant qu'il ne peut pas installer un soft dont il ne connaît pas l'origine. Certes, l'Apple Store "vend" un cient IRC, même si ce n'est que 3 euros, il n'y a pas de petit profit.... Mais la ruse est prévue par le système, et l'installation est possible, heureusement. Firefox et Gimp, là, ça ne l'a pas dérangé.. Voyons voir, quels sont les autres indispensables ?

Ensuite, retrouver ses habitudes, configurer ses softs habituels, replacer ses onglets, se régaler de jouer en plein écran, se dire qu'il va falloir se pencher sur ce nouveau Finder qui ne ressemble à rien de connu, et comprendre pourquoi l'imprimante fonctionne alors qu'elle n'a pas les bons drivers...

Enfin, faudra se pencher sur les logiciels Apple, en particulier la suite bureautique qui est offerte avec, et qui pourrait sans doute éviter d'installer Open Office, et ranger proprement son dock pour s'y retrouver. Mais pas tout le même jour hein ? Le plaisir de la découverte ne doit pas être galvaudé. Apprendre à maîtriser de nouvelles fonctionnalités est toujours enrichissant même si c'est parfois un peu laborieux.

Déjà, il a une belle photo d'Ushuaïa et du canal de Beagle en fond d'écran, c'est fondamental non ?

17 janv. 2014

L'Histoire est un perpétuel recommencement

Au XVe siècle naissait la toute ravissante Agnès Sorel. Le roi de France Charles VII, qui avait évidemment une épouse légitime, Marie d'Anjou (il fallait bien assurer la descendance), la remarque et l'introduit à la cour et dans son lit. Elle fut ainsi la première favorite officielle, même si les prédécesseurs du roi Charles ne s'étaient pas gênés non plus pour vivre leurs amours adultères, mais c'est la première à avoir eu ce statut envié...

Sautons les siècles. La flamboyante Madame de Montespan, succédant à Louise de Lavallière dans le coeur de Louis XIV, devient une favorite pleine de charme et de lucidité, n'oubliant jamais son intérêt et celui de ses proches, soumettant les courtisans à ses désirs et à ses ambitions, régnant à la cour bien plus que la reine en titre, profitant de toutes les prérogatives dues à son rang, et coûtant ainsi assez cher au pays.

Un peu plus tard, Madame de Pompadour règne à son tour sur le coeur et la cassette du roi Louis XV, faisant et défaisant les ministres et les dignitaires, fournissant même à l'insatiable monarque, quand son charme personnel pâlissait, de jeunes maîtresses à sa solde et sous son influence. C'est en 1753 que le roi lui offre l'hôtel d'Evreux, actuellement l'Elysée, à Paris, qui deviendra sa résidence personnelle, avant de devenir plus tard, celle des présidents de la République.

On arrive donc à l'Elysée, deux siècles après, avec l'inénarrable président Félix Faure, dont tout le monde connaît les circonstances de la mort, et la phrase célèbre : "Le président a-t-il encore sa connaissance ?" ... "Non, elle vient de partir par l'escalier de service". Sans doute que la trop sage Marie-Mathilde ne suffisait pas à le contenter !

Quelques décennies plus tard, on apprend que le président François Mitterand menait double vie : avec son épouse légitime connue, dont il a eu trois fils, et avec une autre, dont il avait une fille, et qu'il partageait son temps entre ces deux foyers.

Et en 2014... Toujours à l'Elysée...

Comme quoi, il n'y a rien de nouveau sous le soleil !

16 janv. 2014

Galettes et vœux

Autrefois, dès que la période des cadeaux de Noël et des étrennes était passée, on commençait à recevoir les propositions de "Blanc" (le linge de maison qui n'était d'ailleurs pas forcément blanc d'ailleurs), mais ça ne semble plus être une préoccupation majeure de la société féminine.... Actuellement, le mois de janvier est surtout marqué par deux choses qui reviennent tous les ans systématiquement. La galette et les vœux.

Pour la galette, on se demande s'il y a encore quelques personnes qui se souviennent que c'est le symbole de l'Epiphanie, commémoration de la visite des rois mages à la crèche lesquels apportaient à l'enfant Jésus l'or, l'encens et la myrrhe. Non, je ne vais pas jouer les exégètes, mais la galette que l'on partage en famille et entre amis est une survivance conviviale de cette fête chrétienne (*). C'est aussi une grande fête pour les boulangers-pâtissiers qui se font une sacrée galette avec la vente des galettes, à plus de 10 euros le petit format, quand on pense au peu de matière première que la recette nécessite....

Les vœux, on se les échange, on se les envoie, de façon sincère et profonde ou de façon tout à fait indifférente selon les gens, les cas, les circonstances. Un serrement de mains au hasard d'un couloir accompagné de "Tous mes vœux" est différent d'un mot rédigé (virtuellement ou sur papier) où l'on a choisi les termes qui pouvaient faire le plus plaisir.

Mais ces deux "choses" sont souvent groupées, et l'on est convié, pendant tout le mois de janvier, à des cérémonies "Vœux de... qui seront suivis de la galette". Ceci dans toutes les instances sociales que l'on fréquente : associations, société savantes, organisations administratives locales, etc. Donc, on écoute avec patience et réserve les discours et ensuite... On se précipite sur la galette !! Parce que quand même, c'est rudement bon, surtout que maintenant on en fait à la pomme, aux framboises, ce qui change de la sempiternelle frangipane trop sucrée, mais déjà, une toute simple galette sèche, avec un bon verre de cidre, c'est une excellente habitude, non ?

Alors, profitons-en, le mois de janvier n'est pas fini !

(*) Il paraît que ça a aussi un rapport avec les Saturnales, où celui qui avait la fève était nommé le "roi d'un jour". Il avait tous les droits pendant cette unique journée et redevenait esclave (s'il l'était) dès le lendemain. Il y a pas mal d'exemples semblables d'un mélange de paganisme et de christianisme qui date des premiers siècles, comme la transformation des sources miraculeuses des gaulois en sanctuaire chrétien.

15 janv. 2014

Vous ne jouez pas à Pearl's Peril ? Alors, inutile de lire ça

Ile en cours d'aménagement

Fort étonnée d'avoir un commentaire d'une personne inconnue sur un billet traitant du jeu Pearl's Peril ! Mais c'est vrai que sur un million environ de joueurs la probabilité est assez grande qu'un joueur passe par là. Donc, on en est où avec ce jeu ? D'abord, le fameux chapitre 49 et surtout le passage au chapitre 50, tant critiqué par les accros à cause de l'impossible exigence en fleurs, a été rectifié par l'éditeur, et l'on a pu passer gentiment au suivant, puis au suivant, puis... Et c'est là que le bât blesse.

Si les nouveaux joueurs ne s'aperçoivent de rien, et continuent leur petit bonhomme de chemin dans le jeu, passant d'un chapitre à l'autre avec 25 badges, un nombre normal de fleurs, et l'aide de 3 amis, tout en aménageant "leur" île, les anciens, qui ont déjà terminé tous les chapitres existants, doivent attendre que Wooga mettent en ligne le chapitre suivant, traditionnellement le jeudi vers midi. Mais, comme ils ont engrangé pas mal d'énergie, et ne sont donc pas obligés d'attendre trop longtemps qu'elle se régénère, ils ont fini le chapitre au plus tard le samedi soir et... Ils attendent quatre jours pour pouvoir continuer à jouer (*). Non seulement c'est frustrant, mais surtout les joueurs s'occupent ailleurs, et perdent l'habitude de lancer le jeu plusieurs fois par jour pour récupérer les pièces ou aider les copains. Jusqu'au jour où ils n'y joueront plus du tout.

Certes les nouveaux compenseront pour assurer les ressources publicitaires de l'éditeur, et je comprends aussi que les développeurs ont été victimes de leur succès et ont été pris de court par les joueurs acharnés, et qu'il leur faut un certain temps pour créer scenario et graphismes, mais c'est dommage... de ne plus s'amuser que 3 jours par semaine !!

Comment ça, il y a des choses plus importantes dans la vie ? Oui, c'est vrai, par exemple passer un niveau dans Monsters Busters. Bon, OK, j'arrête là !

(*) C'est vrai qu'il y a maintenant le "Défi du capitaine", mais c'est lassant, rejouer sans arrêt la même scène pour gagner un peu d'énergie, et des tickets pour... continuer à jouer au dit jeu du capitaine, ce n'est pas très amusant, sauf pour travailler sa vitesse.

11 janv. 2014

Ah, les traductions automatiques !


L'exemple ci-dessus provient d'un hôtel de Capetown, Afrique du Sud, et se trouve sur la porte de l'ascenseur. Je ne saurais pas dire en allemand, mais la version en anglais et en italien sont correctes. Disons qu'au moins ils ont fait l'effort de l'écrire en français, alors que ce n'est pas vraiment un pays francophone, mais ce fort sympathique hôtel (*) n'est pas le seul à faire des traductions aléatoires dans les différents avertissements à l'attention des touristes. En voilà un florilège :

A Bucarest : L'ascenseur sera en réparation le prochain jour. Pendant ce temps, nous regrettons que vous soyez insupportables.

Au Japon (**) : Vous êtes invités à profiter de la femme de chambre.

Encore au Japon : Cocktails pour des femmes avec noix.

A Copenhague (aéroport) : Nous prenons vos sacs et les envoyons dans toutes les directions.

En Norvège : On demande aux femmes de ne pas avoir d'enfants au bar.

On se demande pourquoi des établissements touristiques ne prennent pas la peine de faire traduire ces phrases par des gens compétents. Tout de même, il doit bien y avoir dans tous ces pays quelques personnes qui enseignent le français, et qui sont bilingues, ou même quelques touristes éclairés.... Enfin, quand on voit que certains contributeurs de Wikipédia ne sont absolument pas gênés de publier le résultat de traductions automatiques qui sont du pur charabia, on en vient à se demander si ce langage leur est naturel, et/ou comment ils font pour ne pas s'en apercevoir !

Dans les exemples ci-dessus, c'est au moins rigolo, c'est toujours ça ! En tous cas, pour l'instant, le meilleur des traducteurs automatiques ne vaut pas encore l'humain...

(*) Hôtel Portswood, près du Waterfront, je vous le recommande chaudement tant le personnel et le confort sont aussi remarquables l'un que l'autre.
(**) Non, ce n'est pas au Sofitel de New-York, sinon, ça aurait pu changer bien des choses...

9 janv. 2014

Péripéties orangiennes

Mercredi 7 janvier, 16h, coupure d'ADSL. Ah ?? Je reboote le modem une fois, une autre, j'attends, toujours rien. Bon, à 16h35, je téléphone à la hot-line d'Orange. La dame teste la ligne téléphonique, et me dit : "ça ne vient pas de chez vous, ça vient du répartiteur, nos techniciens vont réparer rapidement et vous enverront un SMS quand la réparation sera achevée". Bien, je fais autre chose (oui, on peut aussi faire autre chose que de rester scotchée devant son écran..). A 18h miracle, Internet est reviendu !! Je me dis qu'ils ont fait vite les techniciens d'Orange... Mais...

Jeudi 8 janvier, 15h, re-coupure d'ADSL, même symptômes sur les lumières vertes du modem. J'attends 15h30 et re-téléphone en expliquant que c'était la même panne que la veille. Sauf que pendant que je téléphonais, Internet et de nouveau revenu ! Le monsieur explique, comme son collègue de la veille, qu'il s'agissait bien du répartiteur, et que les travaux étaient en cours. A 17:08, SMS d'Orange m'indiquant : "votre service fonctionne à nouveau correctement". Ce qui est la stricte vérité !!

Du coup, je me suis renseignée pour savoir ce qu'était un répartiteur, et où diable le "mien" se trouvait. Le coupable était certainement COC27, en plus je crois savoir il est, mais à part aller le sermonner oralement quand il merdouille...

Conclusions :
- Si je n'avais pas été là l'après-midi, je n'aurais rien remarqué...
- La reprise d'hier 18h devait être provisoire ou inachevée, puisque je n'avais pas reçu de message.
- Celle de ce jour devrait être définitive (jusqu'à la prochaine panne (*)) ce qui a été confirmé par le technicien de la hot-line et par le message reçu.
- Les employés d'Orange travaillent dur entre 15h et 17h !!
- Et les gens de la hot-line sont plutôt sympas, même si on préfère toujours ne pas avoir affaire à eux.

(*) Il faut être juste, ceci arrive très rarement, une seule panne l'année dernière, due à des infiltration d'eau (oui, il pleut en Normandie) dans la boîte de raccordement des fils téléphoniques à l'extérieur de la maison, et c'est tout. Les techniciens avaient réparé sous 24h.

8 janv. 2014

Des lettres, des couleurs et des fréquences

Dans un sonnet célèbre, Arthur Rimbaud a parlé de la couleur des voyelles. Mais les voyelles ne représentent que 44% des lettres utilisées en français. Parmi les lettres de l'alphabet, quelles sont celles qui sont le plus employées ? Le e me direz-vous, oui, tout à fait, mais les autres ?

e = 17,76%
s = 8,23%
a = 7,68%
n = 7,61%
t = 7,30%
i = 7,23%
r = 6,81%
u = 6,05%
l = 5,89%
o = 5,34%

d = 3,60%
c = 3,32%
p = 3,24%
m = 2,72%
q = 1,34%
v = 1,27%
g = 1,10%
f = 1,06%

b = 0,80%
h = 0,64%
x = 0,54%
y = 0,21%
j = 0,19%
z = 0,007%

Le k et le w sont encore plus bas dans le classement. Tiens, au passage, en prenant les 10 lettres les plus utilisées dans l'ordre de leur fréquence, on pourrait faire un joli mot de passe : esantirulo ! Et si vous avez un clavier d'ordinateur sur lequel la sérigraphie des touches est peu solide, en fonction de l'usure de leur partie supérieure, vous pouvez voir les lettres que vous tapez le plus, la barre d'espace n'étant pas une lettre, même si elle est fort utilisée.

Et voici donc le fameux poème de Rimbaud, amusez vous à compter la fréquence des lettres qu'il contient !

A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,

Golfes d'ombre ; E, candeur des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;

U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;

O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silence traversés des Mondes et des Anges :
O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux !

Toutes ces informations (hormis le poème de Rimbaud, évidemment), sont issues de l'excellent ouvrage de Jean-Loup Chiflet intitulé "Oxymore mon amour !", sous-titré : "Dictionnaire inattendu de la langue française".

6 janv. 2014

Quel est le langage le plus utilisé au monde ?

On aurait tendance à répondre spontanément l'anglais, qui se parle au Royaume Uni bien sûr, mais dans tous les pays qui sont ou ont été sous son obédience, les 3/4 de l'Amérique du Nord (*), l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud, etc... En plus d'être la langue commune d'une bonne partie des hommes d'affaires et des voyageurs. Mais non, ce n'est pas l'anglais !

L'espagnol alors, qui, en plus de l'Espagne, est utilisé dans toute l'Amérique du Sud sauf au Brésil, et dans une bonne partie du sud des Etats-Unis ? Non plus..

Le chinois alors ? Certes, ils sont fort nombreux à le parler, mais en dehors de la Chine et de quelques amateurs de langues exotiques qui font l'effort d'apprendre ces caractères aussi jolis qu'incompréhensibles à nos yeux d'européens, on ne peut pas dire que ce soit une langue universelle...

Ne parlons pas du français, qui a perdu son hégémonie du XVIIIe siècle, ni de l'arabe dont les multiples déclinaisons et facettes font que ses locuteurs ont du mal à se comprendre entre eux.

Eh bien non, rien de tout ça ! Le langage le plus utilisé au monde est.... le langage binaire !

"Le langage binaire est déjà la langue dominante dans le monde car les machines actuelles échangent davantage de conversations en vingt-quatre heures que toute l'humanité depuis Eve" (Ian Pearson)

Par contre, j'vous dis pas pour la prononciation..... !

(*) Le Canada a beau être officiellement bilingue, en dehors du Québec, et des instances administratives ailleurs, ses habitants parlent l'anglais, du Yukon à l'Ontario..

4 janv. 2014

30 ans déjà....

Le tout premier

Aujourd'hui, 4 janvier 2014, ça fait exactement 30 ans que j'ai découvert l'informatique et les ordinateurs ! On commençait à en parler dans le grand public, les jeunes se passionnaient, les vieux haussaient les épaules en disant que c'était encore une lubie d'ados, les revues arrivaient sur les rayons, et j'avais envie d'en savoir plus. J'ai donc à mon tour commencé à acheter des journaux comme ABC Informatique ou BASIC Plus, et à me dire qu'il fallait faire les choses sérieusement... Donc, en prenant des cours ! Je me suis inscrite à l'école par correspondance Educatel, pour suivre 6 mois de cours "d'initiation à l'informatique". On étudiait les composants des ordinateurs, la logique binaire, les algorithmes, les calculs en hexadécimal et j'étais de plus en plus passionnée par le sujet, pourtant bien rébarbatif en ce temps-là. On ne parlait pas d'interfaces graphiques, de souris, d'écrans couleur et encore moins d'Internet !

A la fin du cursus d'initiation, l'établissement envoyait un ... ordinateur, enfin, disons qu'il s'agissait d'un Sharp avec 4 Ko (j'ai bien dit Ko) de RAM, et un affichage d'une dizaine de signes sur une seule ligne, avec lequel j'ai écrit mon premier programme en BASIC au mois de juillet suivant. Et j'ai mis le doigt dans l'engrenage.... Eh oui, il y est toujours, même si ça fait deux décennies au moins que je n'ai pas fait de BASIC !!

1985 : première inscription à un club d'informatique local (j'y suis toujours adhérente, et j'y fus longtemps animatrice), où j'ai appris beaucoup de choses, de la gestion de fichiers en accès séquentiel et en accès direct, des rudiments de BASIC, de somptueux jeux où l'on chassait un pixel sur l'écran avec les touches (toujours pas de souris), et j'ai eu envie d'autre chose que le Sharp... Mais dans ces années-là, l'informatique domestique battait son plein, il sortait des machines tous les jours, toutes incompatibles entre elles, branchées sur la télé du salon, et on voyait arriver les premiers "vrais" programmes conçus pour elles, chacun estimant que la sienne était infiniment mieux que celle du voisin, bien sûr. Amstrad a mis tout le monde d'accord avec son CPC 464 que je me suis empressée d'acheter (cher et pas facile à trouver, tout le monde se ruait dessus) et là, c'était l'Amérique : un écran couleur, des jeux sur cassette (bon, presque 10 minutes pour les charger, mais ça semblait déjà merveilleux), et même une imprimante (la première avec laquelle j'ai vécu des batailles homériques, et hélas pas la dernière), et un... lecteur de disquettes un peu plus tard !

La maladie étant bien installée, je ne comptais plus les heures passées devant les différentes machines qui on succédé à l'Amstrad : Atari (plusieurs), puis PC sous Windows, puis différents PCs de bureau ou portable, avec les différentes déclinaisons de Windows, plusieurs distributions de Linux (à l'époque où ce n'était pas aussi convivial que maintenant), enfin Mac quand j'en ai eu marre de passer plus de temps à m'occuper de ma machine qu'à m'en servir.

Au passage, j'ai découvert l'infographie (Merci The Gimp), les créations en 3D (Merci POV-Ray), le dessin vectoriel (Merci Corel Draw puis Inkscape), les différents avatars des nombreux traitements de texte utilisés, la PAO, LaTeX, Emacs (qui est pour moi un incontournable, je ne SAIS pas m'en passer, pour tout..), l'HTML, et tant d'autres choses ... J'en découvre encore tous les jours !

Enfin, Internet est arrivé dans les foyers, d'abord avec un modem 56k dont le bruit caractéristique est encore dans toutes les oreilles de ceux qui ont connu ça, puis avec l'ADSL voire la 3g sur le téléphone, et là, ce furent de nouvelles découvertes : la création de sites web, les moteurs de blog ensuite, IRC (oui, par hasard en 2005, et ça non plus ne m'a pas quittée depuis...), les jeux en ligne, les recherches en tous genre, Wikipédia, etc...

Je suis toujours l'actualité, même si en 30 ans la presse a beaucoup changé (SVM n'existe plus, L'Ordinateur individuel est devenu O1.net, par exemple), et n'ai pas perdu curiosité et enthousiasme, émerveillement aussi, parce qu'ayant connu "avant", je mesure l'ampleur et l'intérêt du phénomène.

Alors, repartie pour 30 ans ? Là, ça risque de faire juste, parce que je ne sais pas si les maisons de retraite seront équipées en Wi-Fi, et si j'aurais assez de vue pour rester des heures devant un écran, et de tête pour me souvenir des raccorcis clavier d'Emacs !!! En attendant, le petit dernier arrive bientôt et on va l'accueillir dignement.

Le petit dernier....

1 janv. 2014

Où sont passées les cartes de vœux d'antan ?


Je veux parler de celles que l'on mettait autrefois sous enveloppe, après les avoir choisies en fonction de leur destinataire et de ses goûts, que l'on mettait ensuite dans la boîte aux lettres, et qui apportaient en retour le même genre de carte, avec tout plein de mots gentils dedans.

Le téléphone d'abord, Internet ensuite, ont signé la fin de ces aimables habitudes, encore qu'à ce que j'ai lu, les formats papier reviennent à la mode, sans doute pour faire vintage, parce que le vintage est à la mode ! Mais je me souviens de la quantité de cartes que j'envoyais, et que je recevais, à une époque déjà lointaine, alors que maintenant, je passe un moment à répondre à tous les messages arrivés sur les différents réseaux sociaux que je fréquente (oui Wikipédia est aussi un réseau social par certaines de ses facettes...) et qu'il n'y a plus le moindre morceau de carton illustré qui arrive dans la boîte aux lettres ou qui part à la Poste.

Il y en avait pourtant de splendides, avec des paillettes argentées qui tombaient de l'enveloppe, avec des paysages de neige, de traîneaux, de sapins, et des petits enfants emmitouflés qui portaient des lanternes. C'était ringard ? Oui, et alors ?

Alors, à défaut de carte, d'enveloppe et de timbre, voici des vœux pour tous ceux qui liront cette page : que l'année 2014 vous soit douce et harmonieuse, pleine de joies diverses et de paix, de satisfactions et de réussite, avec toutes mes amitiés.

P.S. J'ai bien trouvé les petits enfants emmitouflés, mais en plus, il y a des ours blancs, pour un amateur de pays nordiques dans mon genre, c'est de que j'ai vu de mieux à vous offrir !