Au temps de Noël

Quelle effervescence dans les jours qui précèdent Noël ! Il y a du monde partout, du monde pressé, affairé, agité, portant des sacs remplis de provisions, des paquets, des paniers ou tirant un chariot de courses. Les magasins regorgent de monde, on fait la queue partout y compris dans les villages où les commerces se comptent sur les doigts d'une main. Les étalages sont alléchants : charcuteries diverses, volailles dodues, fruits exotiques, coquillages et crustacés. On voit passer des gens aux bras chargés de paquets cadeaux aux emballages multicolores. On s'interpelle, on se congratule, on s'excite, on prépare la fête.

Le 24, jusqu'à la fermeture des magasins, c'est la cohue partout, les retardataires, les indécis, les hésitants finissent eux aussi par se presser. A la Messe du soir (qui n'a plus lieu à minuit depuis longtemps), l'église est pleine à craquer, les enfants sont en toilette puisqu'ensuite, ils recevront le Père Noël ; les adultes ont du mal à les canaliser, et tout le monde chante à tue tête "Il est né le divin enfant" ! Oui, parce qu'à part les chrétiens, enfin, ceux qui se souviennent qu'ils le sont, on oublie vite la cause de toute cette joyeuse agitation !

Et le 25 au matin, il n'y a plus personne dans les rues, la plupart des boutiques sont fermées, les gens dorment après le réveillon. Il y a toutefois quelques voitures qui passent, de personnes qui vont rejoindre la famille pour le repas du jour de Noël, mais c'est tout. Aucun problème pour se garer, on a le choix des places, les rues sont très silencieuses, et... A l'église, on est moins nombreux à entonner "Il est né le divin enfant" !
 

Plus de papier ? Bienvenue dans mon espace personnel

Depuis qu'internet s'est généralisé, les administrations, les entreprises, et autres prestataires se frottent les mains. Plus de papier à imprimer, plus d'enveloppe, de timbre, et d'employé préposé au courrier sortant, quelle aubaine ! On voit alors fleurir partout les "espaces clients", ou les "espaces personnels", où on peut trouver ce qu'avant on obtenait sous forme matérielle de papier.

* Votre carte de mutuelle vient d'arriver... Vous la trouverez dans votre espace personnel et n'aurez plus qu'à l'imprimer.

* Votre examen de laboratoire est disponible sur votre espace personnel, vous n'avez plus qu'à l'imprimer pour l'apporter au médecin.

* Votre facture d'électricité, de téléphone, d'abonnement internet, est disponible sur votre espace client, vous pouvez aller la consulter, la télécharger et l'imprimer si vous le souhaitez.

* Vos relevés bancaires sont à votre disposition sur votre espace client, vous pouvez les télécharger, et les imprimer si vous souhaitez les conserver en version papier.

* Vos relevés de prestations Sécurité Sociale sont disponibles sur votre espace utilisateur, vous pouvez les y consulter

Et je pourrais en trouver plein d'autres. Que des "espaces client", auxquels il faut se connecter, fournir identifiant et mot de passe, jongler avec les interfaces plus ou moins bien fichues, trouver l'endroit où se cache le papelard dont on a besoin, le télécharger et... L'imprimer avec son encre, son papier, son courant électrique.....

Il faut inventer, et se souvenir, d'une palanquée de mots de passe plus tortueux les uns que les autres, donc, avoir un répertoire de tout ça planqué chez soi sauf à avoir une mémoire éidétique. Si le mot de passe est oublié, on en redemande un provisoire, qui arrive par mail, et on recommence la manœuvre, quand encore on n'a pas besoin d'une confirmation de connexion qui arrive par sms sur le téléphone mobile.

Quelle galère pour l'usager par rapport à une enveloppe apportée par le facteur, qu'il suffit d'ouvrir pour récupérer le papier attendu...... Mais quelle économie pour les prestataires !

Donc, de nos jours, pour que sa maison ou son appartement soit habitable, il faut l'eau, l'électricité, l'assainissement, une connexion internet, un ordinateur et une imprimante. Et bien sûr, savoir se servir de ces deux derniers !

Juste une petite anecdote. Suite à des travaux réglés par chèque, je reçois un mail m'indiquant que ma facture était disponible sur mon espace personnel, qu'il me fallait activer. J'y vais, mais il m'était demandé un numéro de client qui ne figurait que... sur la facture que j'allais chercher ; j'essaye avec un numéro qui se trouvait sur le compte-rendu des prestations effectuées, ça ne marchait pas. De guerre lasse, je téléphone au service client, qui, miracle, répond. Je leur demande de m'envoyer la facture par la Poste. Ah mais non, ils ne font pas ça, par contre, ils veulent bien me l'envoyer par mail. Et qui a du imprimer la facture reçue, hein ?
 

Un beau texte

 Je ne sais pas qui a écrit ce texte, mais je le trouve magnifique dans sa simplicité et sa profondeur.

Dans le ventre d'une mère, il y avait deux bébés. 

L'un a demandé à l'autre : « Croyez-vous à la vie après l'accouchement ?" 

L'autre a répondu : "Pourquoi, bien sûr. Il doit y avoir quelque chose après la livraison. Peut-être sommes-nous ici pour nous préparer à ce que nous serons plus tard".  

"N'importe quoi", a dit le premier. « Il n'y a pas de vie après la livraison. Quel genre de vie ce serait ? » 

Le second a dit : « Je ne sais pas, mais il y aura plus de lumière qu'ici. Peut-être que nous marcherons avec nos jambes et mangerons dans nos bouches. Peut-être aurons-nous d'autres sens que nous ne pouvons pas comprendre maintenant. »  

Le premier répondit : « C'est absurde. Marcher est impossible. Et manger avec nos bouches ? C'est ridicule ! Le cordon ombilical fournit la nutrition et tout ce dont nous avons besoin. Mais le cordon ombilical est si court. La vie après l'accouchement doit être logiquement exclue. » 

Le deuxième a insisté : « Eh bien, je pense qu'il y a quelque chose et peut-être que c'est différent de ce que c'est Peut-être que nous n'aurons plus besoin de ce cordon physique. » 

Le premier a répondu : « N'importe quoi. Et de plus s'il y a de la vie alors pourquoi personne n'est jamais revenu de là ? La livraison c'est la fin de la vie, et dans l'après livraison, il n'y a que l'obscurité et le silence et l'oubli. Ça ne nous mène nulle part. 

" Eh bien, je ne sais pas," dit le deuxième, "mais certainement nous rencontrerons maman et elle prendra soin de nous. » 

Le premier a répondu « Mère ? Tu crois vraiment en maman ? C'est risible. Si Mère existe alors où est-elle maintenant ? »  

Le deuxième a dit : « Elle est tout autour de nous. Nous sommes entourés d'elle. Nous sommes d'elle. C'est en Elle que nous vivons. Sans Elle, ce monde ne serait pas et ne pourrait pas exister. » 

Le premier a dit : « Eh bien, je ne la vois pas, donc il est logique qu'elle n'existe pas. »  

Ce à quoi la seconde répond : « Parfois, quand vous êtes en silence et que vous vous concentrez et écoutez, vous pouvez percevoir sa présence, et vous pouvez entendre sa voix aimante, appelant d'en haut. »  

Peut-être que c'était l'une des meilleures explications du concept de Dieu et de la vie éternelle.

L'art de mettre la pression

Nos gouvernants savent très bien faire ça. En ce moment, on ne parle que des coupures de courant parce qu'il n'y aura pas assez d'électricité pour tout le monde cet hiver, surtout s'il est rude. Donc, il est question de couper entre 8h et 13h, et entre 18h et 20h, à peu près.. Chez qui ? Ben, on y réfléchit, parce qu'il ne faut pas couper les hôpitaux, les pompiers, les forces de police, le SAMU, c'est évident.. Les autres ? Quels autres ? En fonction de quoi seront-ils choisis ? Ben... On n'en sait encore rien pour l'instant. Et tous ceux que l'on a incités à faire du télétravail plutôt qu'à prendre leur voiture pour aller au bureau ? Et tous ceux que l'on a encouragés à acheter une voiture électrique pour diminuer le CO2 ? Ben.. On va essayer de rester cohérent, mais c'est pas facile !

Certes, mais si les idéologues écologistes gauchistes n'avaient pas poussé à la fermeture des centrales nucléaires, et si les réacteurs qui restent avaient été correctement entretenus, on n'aurait pas vu le spectre des coupures de courant surgir sur le pays. La liberté passe aussi par l'autonomie, surtout énergétique. Ben oui.. On met les bouchées doubles pour rétropédaler à ce sujet, mais on a pris du retard..

Ces menaces sont, je suppose, destinées à inciter les gens à la modération de leur consommation électrique, plus que des projets fermes à brève échéance, c'est pour, justement, mettre la pression, affoler, inquiéter, donc, rendre le peuple soumis et aboulique. Comme pour les enfants (enfin, autrefois..), si tu n'es pas sage, tu seras puni !

Est-on en train d'en revenir à ce que je raconte, quand j'en ai le temps, aux démarcheurs téléphoniques sur l'énergie, que je n'ai pas de chauffage central, seulement un fourneau qui chauffe la pièce principale, sur lequel je fais la cuisine, et qui réchauffe les briques pour les lits des chambres non chauffées ? 

 P.S. Ah au fait, il y a un site internet et une appli pour smartphone, pour savoir si on va être coupé ou pas et quand. Parfait ! Mais avec quoi alimenterons-nous la box, l'ordinateur et le téléphone, pour le consulter ?????

Le commerce local se meurt-il ?

Un peu la suite du post précédent, puisqu'il s'agit de commerce de proximité. En effet, dans le bourg le plus proche de chez moi, où j'ai l'habitude de faire diverses courses, on constate depuis quelques temps une modification des commerces. En effet, plusieurs ont changé totalement d'affectation, au détriment des besoins de base d'un ménage. Si les supermarchés sont encore bien représentés avec trois grandes enseignes, et un discount, au centre ville, ça se gâte. Par exemple :

* La Maison de la Presse a fermé, donc, plus de journaux, livres, papeterie ;
* Le magasin de bricolage et de produits d'entretien a fermé, dommage, on y trouvait de tout, au bénéfice d'une agence immobilière ;

Par contre, on ne manque pas de banques, il y en a quatre ou cinq ! Ni d'opticiens, il y en a 4... Et encore moins d'agences immobilières qui vont bientôt être 7 !! Il n'y aura jamais assez de maisons à vendre pour les faire vivre tous...

Certes, dans le village voisin, il reste un café-tabac qui vend des journaux, mais pas de livres ni de papeterie, et, s'il n'y a pas encore d'opticien, il y a tout de même... Une agence immobilière !

On trouve quand même encore des magasins de confection, qui font aussi quelques maroquineries et chaussures, des bouchers et des marchands de fruits et légumes, donc, on peut survivre, mais le reste, c'est pain béni pour les supermarchés. Sauf que pour aller au supermarché, faut prendre sa voiture, pour la plupart des gens qui n'en sont pas tout proches. A ce propos, il n'y a plus qu'une seule pompe à essence, en dehors, évidemment... De celles des supermarchés !

Achetez des produits locaux, faites vivre le commerce de proximité, limitez vos déplacements en voiture, ben, on voudrait bien, mais...
 

Pas contente

A la recherche d'un accessoire de salle de bains, je me dirige vers le seul et unique commerce de mon secteur qui est censé en proposer, un Bricomarché. Là, je reste plantée au milieu des pots de peinture et du matériel électrique, dans l'espoir de voir passer un vendeur. Rien.. Je vais un peu plus loin et avise trois messieurs en uniforme de la marque qui discutaient, je les aborde et leur demande où je pourrais trouver l'objet que je souhaitais acheter. L'un d'eux se détache, va regarder dans un rayon, et me dit que la livraison venait d'arriver, qu'ils étaient en train de déballer et que je repasse dans l'après-midi pour le récupérer.

J'y retourne le lendemain, là aussi, j'erre un bon moment avant de trouver quelqu'un qui veuille bien me renseigner. Eh bien, il ne savait pas.. Et appelle sa responsable, laquelle se hâte lentement, à qui je répète que je suis venue la veille, etc.. Elle le prend de haut me disant qu'on n'avait pas pu me dire ça puisqu'ayant changé de fournisseur, ils ne proposaient plus cet article ! Deux déplacements pour rien, au prix de l'essence... Je suis partie furieuse en lui disant qu'heureusement qu'il y avait Amazon, pour pallier les déficiences du commerce local.

Trois clics plus tard, l'objet était commandé en ligne et arrivera dans trois jours !

Cette grande surface de bricolage et autres produits d'entretien est la seule du secteur, une autre a fermé, et le seul commerce de ville qui proposait des produits semblables n'existe plus non plus, ils sont donc les rois dans leur domaine, sauf qu'ils ont oublié que le commerce en ligne existe.

Et pourtant, c'est tellement plus agréable d'aller dans les petits commerces, ou même les moyennes et grandes surfaces locales, où l'on connaît les vendeurs, les caissiers, où on se salue et on échange quelques mots, ça rend les indispensables courses plus plaisantes et plus humaines.

Par exemple, je vais depuis très longtemps chez la même pompiste, et les quelques centimes de plus payés pour l'essence à un distributeur anonyme sont largement compensés par le service et le sourire, il y a des choses qui n'ont pas de prix !

P.S. Objet arrivé 48h plus tard, si j'avais un conseil à donner à Bricomarché, ce serait de commander chez Amazon !!!

Ah les vaches !

 La Nouvelle Zélande est, paraît-il, un pays magnifique, que je n'ai pas encore eu le plaisir d'aller visiter. Là-bas, ils sont des parangons d'écologie et de sauvegarde de la planète. Si je vilipende (trop ?) souvent les idéologues étroits de cette mouvance, il y a aussi des choses amusantes à observer. Justement, la Nouvelle Zélande, où le tabac est interdit pour cause de pollution, a remarqué que les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre étaient... Les vaches ! Dont les flatulences aggravent le réchauffement climatique.

Que faire ? La solution que tous les gouvernements emploient, même aux antipodes, taxer les pollueurs, donc, les vaches, ou tout du moins leurs éleveurs, pour qu'il y en ait moins, et pour que leurs émissions nocives restent acceptables. Le seul souci, c'est que l'élevage est une des principales activités et une importante ressource, alors ? Devant ce projet, il y a eu une levée de boucliers, je veux dire de fourches, et les agriculteurs locaux sont descendus dans la rue pour protester vigoureusement contre ce projet de loi scélérate. D'autant plus qu'il n'y a pas que les vaches, il y a aussi les moutons qui rotent, eux, avec les mêmes effets délétères. 6 millions de vaches, plus 26 millions d'ovins, ça en fait des gaz à effet de serre, un Néo zélandais, par cheptel interposé, en rejette 1,5 fois plus qu'un Français ! Shame on them !!

Pauvre Jacinda Ahern, premier ministre, elle doit choisir entre diminuer drastiquement les ressources d'exportation en produits laitiers, ce qui nuirait à l'économie, en mécontentant les agriculteurs fort nombreux, et protéger le pays et la planète d'une grave pollution, quel dilemme cornélien ! Faut espérer que les habitants ne consomment pas trop de haricots, sinon, ce serait totalement insoluble !

P.S. Les chiffres de ce billet sont issus d'un article, beaucoup plus sérieux, paru dans les pages économie d'un numéro d'octobre du Figaro.

Réflexions en vrac

Il faut sauver la planète, on nous le dit et le redit partout, le moindre magazine en parle, donc, faut pas polluer, pas gaspiller, etc... Tenez, par exemple, les mouchoirs en papier, les couches jetables pour bébé, voilà des ennemis pernicieux, pleins de produits nocifs pour l'environnement, qui remplissent les poubelles, et sont très mauvais pour notre vieille terre. Sans doute, mais... Laver des couches et des mouchoirs, dans une machine qui consomme beaucoup d'eau, de lessive, et d'électricité, parce que ces deux choses se lavent au moins à 60° (voire à 90, autrefois, on faisait bouillir pour l'hygiène), sans oublier l'électricité du repassage pour les mouchoirs... Est-ce mieux ? J'ai de gros doutes..

De nos jours, la discrimination est un gros mot, une horreur, alors les homosexuels, transsexuels, bissexuels et autres contestataires du sexe, brandissent leur préférence comme un étendard, en font part à toute l'humanité en exigeant des autres le respect et l'intégration qui leur sont dus. Certes, mais pourquoi exhiber ce genre de préférence, c'est du domaine privé, pas public. Perso, je me fous pas mal de savoir que Machin préfère les hommes aux femmes, le bœuf bourguignon à la blanquette de veau, je n'ai pas l'intention d'avoir des rapports intimes avec lui, ni de le recevoir à dîner ! Un être humain de valeur (mâle, femelle ou autre) reste un humain de valeur, un imbécile reste un imbécile quelles que soient ses préférences, et tout le reste est billevesées inutiles (*).

Pour en revenir à l'environnement, un docte personnage de l'État a dit que dorénavant, il fallait que les Français limitent leurs déplacements en avion, et qu'ils ne fassent plus qu'un seul long voyage par an... Il y en a beaucoup qui ont les moyens (et le temps pour ceux qui travaillent) d'aller au printemps en Argentine et l'hiver aux Maldives ?? Faudrait, de temps en temps, messieurs que vous passiez quelques mois en compagnie d'une famille de français moyens pour mieux comprendre... Que certains n'ont jamais encore pu prendre l'avion de leur vie !

(*) Et ça, ça doit s'appeler un pléonasme !
 

Pourrait-on vivre comme avant ?

Récemment notre syndicat d'eau a fait des travaux, ou plutôt a mis 48h pour trouver la cause d'une panne qui coupait l'eau à bon nombre d'habitants. Donc, au lieu de l'eau au robinet, on obtenait, soit rien du tout, soit des crachotis, soit quelque chose de marron à l'odeur désagréable. Autrefois, on n'avait pas l'eau à la maison, dans les années cinquante en Auvergne, par exemple. Comment faisait-on ? On allait à la fontaine, avec ses seaux et sa brouette, rapporter la quantité d'eau nécessaire à la toilette et à la cuisine, et s'il en manquait, les enfants y retournaient. Mais, de nos jours, il n'y a plus de fontaine....

Quand il y a une coupure de courant due aux intempéries ou à toute autre cause, en hiver, on a froid. Si on est à la campagne, on peut toujours faire du feu dans la cheminée (*). Par contre, si on a une cuisinière électrique, on mange froid ou on tente de cuisiner au feu de bois. Avez-vous déjà essayé de faire cuire des nouilles dans la cheminée, avec une casserole à manche en bakélite ? J'ai essayé, en démontant le manche pour qu'il ne fonde pas... Idem pour la poêle. Parce que, bien entendu, on n'a plus de chaudron ni de poêle à long manche comme notre grand mère...

On nous reproche sans arrêt de prendre nos voitures pour faire quelques kilomètres ou plus, les commerces de première nécessité sont entre 5 et 10km, sans parler du médecin qu'il faut aller chercher dans la plus proche ville, à une quinzaine. Je me souviens du temps où j'allais en vacances chez ma grand mère dans le Midi. Il y avait trois trains par jour qui reliaient Nîmes au Vigan, avec arrêt dans chaque village, il était donc facile d'aller faire des courses dans un bourg plus grand, ou se rendre dans une clinique à une vingtaine de kilomètres. Maintenant, s'il reste quelques cars, épisodiques, il y a bien longtemps qu'il n'y a plus de train....

Peut-on vivre quotidiennement comme avant ? NON ! Ce n'est plus possible, donc, inutile de nous reprocher de ne plus le faire, pour d'obscures raisons écologiques, sauf à rétablir les fontaines, les trains ou services de car fréquents, les commerçants ambulants, etc...
 

Quand Dieu s'amuse

 

Je sais qu'on approche d'Halloween, mais tout de même Seigneur, créer une galaxie qui ressemble à un crâne humain, c'est fort ! Certes, sa forme va évoluer, comme celle de toute galaxie, en millions d'années, oui, je sais que Ton temps n'est pas le même que le nôtre, mais pour l'instant, ça fait quand même désordre dans l'Univers !

Quand allez-vous cesser....

... D'emmerder les Français comme aurait dit Pompidou. Il y a eu deux années de Covid, avec restrictions, difficultés, maladies, décès, bouleversement des projets et des habitudes ; dès qu'on a pu respirer un peu, la guerre aux portes de l'Europe s'est déclarée, avec son lot d'images atroces, et, plus égoïstement, des pénuries en vue, des risques sur l'énergie, etc.. ; C'est l'été, on pense à autre chose ? A quoi je vous le demande, quand on voit ces gigantesques incendies qui ont détruit des hectares de paysages, des maisons, qui ont plongé tant de gens dans la détresse et l'angoisse, le tout avec une température dépassant par endroit les 40° que même les amateurs de chaleur estivale avaient du mal à supporter. 

L'école reprend, le travail aussi, sur fond d'inflation, de hausse de prix, de difficultés à finir le mois, de perspective de manque de chauffage... Et voilà que des grèves dans les dépôts d'essence obligent les usagers à faire d'invraisemblables queues aux pompes ou à limiter drastiquement leurs déplacements, entraînant une baisse d'activité économique néfastes aux finances publiques. Que diable, tous les gens qui prennent leur voiture ne vont pas tous faire du shopping pour se distraire ! Il y a ceux qui vont travailler et n'ont pas d'autre choix puisque la SNCF est en grève aussi, il y a ceux qui n'ont plus l'âge d'aller acheter leur pain en trottinette électrique, ou de conduire les enfants à l'école en bicyclette (dans une remorque ?)...

Vous ne croyez pas que ça fait beaucoup, hein, messieurs et dames de Gauche ou d'Extrême Gauche ? Vous ne pouvez pas nous laisser un peu tranquilles ?? Vous ne vous étonnez pas du peu de succès de vos manifestations, et de la poussée électorale de l'Extrême Droite ? Vous avez des œillères idéologiques qui vous empêchent de voir clairement la réalité. 

Quant à la mouvance Écologique, quand on voit que Madame Rousseau trouve tout à fait remarquable l'action de ces deux "imbéciles"(*) qui cherchaient à détruire un tableau de Van Gogh, on se demande ce qu'elle aurait pensé si ces demoiselles avaient vidé de l'encre indélébile sur son linge, sa voiture, ou tout autre objet auquel elle tiendrait...

Vous souhaitez un nouveau Mai 68 ? Vous avez seulement oublié que ce mois de chaos a débouché sur... 15 ans de gouvernement de Droite ! C'est ce que vous souhaitez ??

(*) Le qualificatif n'est pas de moi, je ne me le permettrai pas, surtout par écrit, mais par tous les autres écologistes, Monsieur Jadot en tête.

Pour qui se prennent-ils ?

Qui ? Nos édiles qui nous assènent des conseils que l'on n'oserait même plus donner aux adolescents ! Sous prétexte d'économiser l'électricité, l'eau, l'essence, ils nous disent très sérieusement qu'il faut baisser la température de l'eau de la douche, n'en prendre que tous les deux jours et raccourcir le temps qu'on y passe.. Bientôt ils nous diront qu'il est inutile de se laver, après tout, Louis XIV ne prenait qu'un bain par an ! Une autre mesure tellement évidente qu'on se demande si ce n'est pas à eux-mêmes ou à leurs services qu'ils la préconisent : éteindre la lumière d'une pièce que l'on quitte. Tous les français moyens, tout du moins ceux qui ont passé un certain âge, le savent bien, et le font machinalement.

Et le fameux 19° dans les maisons.... Faut-il vraiment porter un pull à col roulé à cette température ? On voit que dans les bureaux des ministères, on est plus près des 24-25° que des 19 pour être devenu aussi frileux ! A part monsieur Larcher, qui ne chauffe jamais son bureau au Sénat (au grand dam de ses collaborateurs amenés à y travailler avec lui), j'aimerais bien savoir à quelle température vivent les autres, chez eux ou dans les ministères... Parce que, vu le prix du fuel, le français moyen, une fois de plus, n'a pas assez d'argent pour surchauffer sa maison.

Ces conseils paternalistes montrent un certain mépris pour les populations, sans doute trop bêtes pour comprendre tout ça sans qu'on le leur explique doctement, c'est comme, au moment de la pandémie, conseiller aux gens de se laver les mains quand ils viennent de l'extérieur, ce que toute maman apprend à son jeune enfant dès qu'il marche tout seul..

Ah j'oubliais la menace suprême : si vous n'êtes pas sages et/ou pas raisonnables, on vous coupera le courant deux heures par jour ! Avec une fessée en prime au contrevenant ?

Messieurs les écolo-gauchistes, vous n'auriez pas tout fait pour fermer les centrales nucléaires qui nous auraient mis à l'abri de ce genre de pénurie, nous irions mieux, et éviterions ces remontrances et autres pseudo-conseils qui infantilisent et exaspèrent les gens, sachez qu'ils ne sont pas aussi bêtes que vous le croyez, et qu'ils sauront s'en souvenir aux prochaines élections.
 

Merci monsieur Orange

Samedi soir, je m'en allais jouer un peu après dîner, et... Plus de connexion Internet ! Qu'est-ce à dire je vous prie ? Comment jouer sans Internet ? Le temps d'aller jusqu'à la box pour voir ce qu'elle affichait, je recevais un SMS d'Orange me disant qu'ils faisaient des travaux sur mon secteur, et que ma connexion serait rétablie lundi en fin de matinée.. Mais c'est affreux ça, 48h sans jouer, comment vais-je survivre ?

J'ai survécu, fallait bien, et comme j'avais des obligations le dimanche matin, ça ne m'a pas vraiment gênée. Vers midi, un autre SMS d'Orange m'indiquait que ma connexion était rétablie ! 24h d'avance (*) ! Entre temps, j'avais reçu un autre message me donnant un lien vers un site pour surveiller l'avancement des travaux. Heureusement que la 4g permet de rejoindre Internet même si je n'ai jamais aimé surfer avec le téléphone, trop habituée à mon 27 pouces domestique.

Et tout va bien, merci ! Chapeau au SAV d'Orange, réactif, rassurant et efficace. Je ne suis pas sûre que ce soit pareil chez la concurrence.

Par contre, leur publicité pour la fibre qui doit arriver dans mon coin incessamment sous peu à ce qu'ils prétendent, je n'y crois guère vue ma localisation géographique ; je risque fort d'être morte avant son arrivée, mais tant que l'ADSL fonctionne bien...

(*) Ça m'a fait penser à la SNCF quand on annonce un retard du train d'environ 20 minutes, on peut quasiment être sûr qu'il sera là dans 10 minutes, comme ça, les usagers sont ravis et oublient que le train est en retard.
 

Rêvons un peu

Si je gagnais à la loterie, ce qui ne risque pas d'arriver, puisque je suis allergique aux jeux d'argent, j'en aurais des projets de voyage, plus ou moins réalisables :

* Faire un tour du monde avec Safran : le Brésil, le Machu Pichu, la Polynésie, l'île de Pâques, la baie d'Halong.... Et j'en passe, pour 70.000 Euros à la base, mais comme je prendrais la première classe en avion, ça ferait nettement plus. 

* Faire une croisière avec la compagnie Le Ponant, du côté de l'Antarctique par exemple.

* Dans le genre plus réaliste, revoir l'Alaska, avec stop à Chicago évidemment, et voyage en train panoramique d'Anchorage à Fairbanks, j'ai tant aimé cet endroit !

Bien d'autres encore, passer 15 jours de repos/relax à La Réunion, ou au Cap, au Portswood bien entendu, revoir l'Ecosse, découvrir la Finlande, etc. Mais il faudrait qu'il y ait le minimum de marche, et le minimum de conduite automobile, parce que je n'aime pas trop ça, et que j'ai beaucoup de mal à me déplacer à pied. En fait, ce sont plutôt ces raisons que des raisons financières qui ne me permettent pas de concrétiser ces rêves, sans oublier que quand on est "aidant" il faut trouver un remplaçant pour s'occuper de son "aidé"... Et c'est sans doute ça le plus compliqué !

En attendant, on peut toujours rêver, bâtir des itinéraires, réfléchir à ce que l'on aimerait revoir et ce qu'on voudrait connaître, et tant qu'on rêve, tant qu'on a des projets, même utopiques, c'est qu'on n'est pas encore trop vieux ! 

Que dire de cette extraordinaire image de la galaxie Carina prise par le téléscope spatial James-Webb ! Mais là, je suis née bien trop tôt (de quelques millénaires...) pour y aller.

Rien de nouveau sous le soleil

 

 

Nous sommes très nombreux à jouer à Coral Isle 2, des milliers de par le vaste monde, tous continents confondus. C'est un jeu magnifique, avec de nombreuses animations, des trouvailles dans les graphismes, des missions à accomplir, des terrains à découvrir, et bien d'autres choses. Ce jeu était sur Facebook, mais, pour des raisons techniques de compatibilité avec le réseau social, les concepteurs l'ont installé sur un site indépendant, et ça marche très bien, enfin... Pas pour tout le monde !

Il y a plusieurs groupes de joueurs qui se retrouvent, eux, sur une page Facebook, tenue par des administrateurs bien patients. Et là, chacun y va de sa critique et de ses mécontentements. Parce que, le jeu rame, il est lent, y a pas moyen de jouer, et même si ça continue, ben je ne jouerais plus, ça va décourager les débutants, j'ai écrit aux concepteurs, et ils ne m'ont pas répondu ! Voilà ce qu'on entend, alors que d'autres, dont je fais partie, trouvent que tout va bien, aucun ralentissement, aucun bug, alors ?

Nous avons été quelques uns à tenter d'expliquer à ces personnes pas contentes, que le mal ne venait pas du jeu, mais de chez eux : carte graphique poussive, RAM insuffisante, processeur pas adapté, navigateur obsolète, etc... Mais autant leur chanter une sérénade, ils ont un PC, et un PC, c'est un PC, c'est la même chose pour tout le monde, et qu'est-ce qu'ils nous chantent avec leur carte graphique ou leur RAM, ça veut dire quoi ça ? J'en sais rien moi de ma RAM, j'ai acheté mon portable chez Auchan en promo, à 400 euros, il y en avait des plus chers, je l'ai vu, mais quel intérêt, un ordinateur, c'est un ordinateur, voyons...

Ça m'a rappelé quelques réflexions de certains adhérents du club informatique où j'ai sévi pendant un quart de siècle. L'un voulait faire de la retouche photo quasi professionnelle avec un PC de très bas de gamme (il était près de ses sous..), et ne comprenait pas pourquoi ça ne marchait pas bien ; l'autre, quand on lui disait qu'avant toute chose, il fallait apprendre quelques mots de vocabulaire, comme fichier, ou sauvegarde, nous répondait qu'il n'avait rien à faire avec un cours de vocabulaire, qu'il voulait utiliser Word, un point c'est tout, le reste, il s'en foutait.

Comme quoi, il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Même si, actuellement, les interfaces des PC ont bien gagné en simplicité pour l'usager lambda, il y a quand même quelques notions qu'il vaut mieux acquérir avant de se lancer dans Word, ou dans les jeux, parce que dans le premier cas, on risque de perdre tout son travail si on ignore qu'il faut le sauvegarder, et dans l'autre, on va râler après les concepteurs du jeu qui n'y sont pour rien.

On s'amuse...

... Avec les démarcheurs téléphoniques. Quant je reçois un coup de fil de monsieur Martin, de l'agence Truc-Muche, à propos des économies d'énergie dans le chauffage domestique, je prends mon ton le plus sérieux pour lui dire : " Mais, monsieur, je n'ai pas de chauffage moi, j'ai un fourneau qui chauffe la pièce principale et me sert à faire la cuisine. Il n'y a jamais de chauffage dans les chambres, ça ne sert à rien, et j'utilise le bois de la forêt que j'exploite ". Là, il est scié, comme le bois dont je parle ! Parfois il essaye d'argumenter, mais je lui répète que je n'ai pas de chauffage spécifique chez moi, et il raccroche.

En fait, même si ce n'est pas vrai actuellement, c'est ce que j'ai connu chez ma grand mère, un fourneau à bois sur lequel elle faisait mijoter de délicieux civets de lapin, qui avait l'avantage de chauffer la pièce où on mangeait et où on vivait. Et il n'y avait pas de chauffage dans les chambres. Certes, c'était dans le Midi, mais, aux confins des Cévennes, l'hiver, il ne fait pas chaud du tout, il y avait de la glace dans les caniveaux, par exemple.

Au second coup de fil, j’ai amélioré mon laïus. La dame, fort surprise que je n’ai pas de chauffage dans ma maison, me demande ce que je fais pour l’eau chaude. Je lui réponds avec le ton un poil condescendant d’une personne âgée qui en sait plus que tout le monde, qu’on a aussi de l’eau chaude avec un fourneau… Ajoutant qu’elle doit être bien trop jeune pour avoir connu ça ! OK, ce n’est pas avec le contenu d’un bain-marie d'une cuisinière à bois qu’on pourrait prendre une douche, mais personne ne vous empêche de faire chauffer une bassine d’eau et de se laver à la mode berbère, je l’ai fait au Maroc, et ça marche très bien.

Un petit dernier, tout frais. Un numéro commençant par 01 (région parisienne), et là, j'entends deux messieurs discuter dans une langue qui ne ressemblait pas au français de Paris, au milieu d'un brouhaha d'autres voix. Je raccroche, il rappelle deux minutes après. C'était Henri de l'agence de l'énergie machin-truc, tiens, je ne savais pas que la région parisienne descendait jusque de l'autre côté de la Méditerranée.. Il me dit qu'il avait eu un souci avec son téléphone, et qu'il me proposait.. Je n'en sais rien, les trucs sur l'énergie, on en est abreuvé à longueur de journée, j'ai donc raccroché vite fait.

Ça commençait quand même à bien faire, alors quand un autre m'a proposé des panneaux solaires pour économiser l'énergie, j'ai hurlé dans le téléphone que JAMAIS je ne mettrai des panneaux solaires sur mon toit, c'est bien trop laid, et que je pourrai en consommer de l'électricité avant d'avoir amorti le coût de ce truc (surtout en Normandie, plus réputée pour sa pluie que pour son soleil, même si cette année...). Et pourquoi pas quelques éoliennes dans le jardin, histoire de détruire le joli paysage qui m'entoure ?
 

Plus c'est sinistre, meilleur c'est

On a l'impression que les journalistes de BFM TV se régalent d'annoncer les mauvaises nouvelles, qu'elles (oui, ce sont souvent de fort jolies dames) s'en repaissent, plus c'est grave plus elles exultent. Bon, l'Ukraine, ça commence à lasser, si encore il y avait une attaque nucléaire, on pourrait en parler longuement, faire venir des experts et autres spécialistes, mais là, des bombes, des morts, c'est d'un banal... Le Covid, pfff, ça ne fait plus recette, tout le monde s'en fout et a oublié, plus le moindre encombrement dans les services de réanimation à cause de lui, vraiment, aucun intérêt... Les incendies, ah voilà qui est bien, d'horribles images de maisons brûlées, de forêts rougeoyantes de flammes, on interroge le capitaine des pompiers, le maire, les habitants, on annonce le pire pour le lendemain, avec plus de vent et une température plus élevée, ça, ça fait du profit. Un seul regret, il n'y a pas eu de morts ! Ah si, avec la tempête en Corse, là, enfin, il y en a eu, avec un enfant en plus, vite, montrons les arbres couchés, les toitures envolées, les inondations... Ah, parlons-en des inondations qui ont suivi les canicules, on au eu la dose de rues transformées en fleuve, de voitures qui nageaient, des escaliers du métro transformés en cascade. Et l'on interroge longuement le monsieur météo de service qui, bien sûr, dit que ces catastrophes vont être de plus en plus fréquentes, et qu'il va falloir faire quelque chose pour l'avenir de nos enfants.

Quelle sera la prochaine mauvaise nouvelle ? Salman Rushdie ayant eu le mauvais goût d'aller mieux, on n'en parle plus, qu'il guérisse dans son coin le traitre qui nous a ôté une opportunité de parler des risques d'attentats.

Je suppose que c'est pareil dans toutes les autres chaînes d'information, les anciens se souviennent de Roger Gicquel et de son air sinistre au journal télévisé, célèbre pour sa phrase d'ouverture du JT de TF1 en 1976 « La France a peur », et son ton lugubre, qui faisait dire à Coluche : "Docteur Gicquel il arrive. Toute la misère du monde !".

Il n'y a pas que les journalistes qui adorent colporter les plus tristes nouvelles, sur les réseaux sociaux, ce n'est pas mieux, tout le monde y va de sa vidéo (floue et mal cadrée) prise de sa fenêtre avec les trombes d'eau qui tombent, ou le feu qui ravage le bord de la route. A croire que l'être humain se complait dans l'horreur et la misère.

Et qui se régale à lire et relire les histoires extraordinaires de Pierre Bellemare, surtout les plus diaboliques, et qui achète le journal surtout pour les faits divers ?

Pourquoi vous me regardez ... ?
 

Le pire été

J'ai dépassé les 3/4 de siècle, et je n'avais encore jamais vu ça, même dans le Midi où j'ai passé toutes mes vacances enfantines. Jamais encore vu des températures pareilles dans des lieux où règnent habituellement la fraîcheur et l'humidité ; 25° étant le maximum espéré en été en Normandie et en Bretagne, et là, on en a 10 de plus ! Sans parler de la sècheresse qui sévit partout, y compris dans les départements les plus abondamment arrosés en temps normal.

Dérèglement climatique ? Certainement... Mais qu'y faire ? Ce n'est pas parce qu'un particulier décidera de ne plus chauffer qu'à 18° sa maison et de prendre sa voiture qu'en cas de stricte nécessité que ça va changer grand chose, surtout quand on voit les pays qui se foutent de tout ça royalement.

Quand on voit ces forêts qui brûlent au point qu'il est devenu quasi impossible d'éteindre l'incendie, même avec moult Canadair et autres hélicoptères, ces maisons calcinées devant lesquelles les habitants n'ont plus que leurs yeux pour pleurer, ayant tout perdu, leur vie privée, leurs souvenirs, leur argent ; ces milliers de personnes déplacées réduites à fuir pour intégrer un gymnase ou tout autre hébergement précaire, sans savoir dans quel état ils vont retrouver leurs biens, dans l'angoisse permanente de l'avancée du feu ; ces régions de France qui, de mémoire d'homme, n'avaient jamais connu de feu de forêt, sinon de courte durée par la foudre, comme la Bretagne ou le Jura..

Le tout sur fond de guerre en Ukraine, et de menace nucléaire.. Vraiment pas de quoi inciter à la légèreté et à l'optimisme. Moi, j'ai fait le plus gros, avec mes 3/4 de siècle bien sonnés, mais je pense à ceux qui me suivent, si ces dérèglements devaient perdurer et s'aggraver...
 

Comment a-t-on élevé nos enfants ?

Je suis toujours étonnée de voir que la télé, les journaux, enfin, les media passent un temps fou à donner des conseils pour éviter le gaspillage, de l'eau, de la nourriture, de l'énergie. Parce que ce sont des préceptes qui m'ont été inculqués dès ma petite enfance.

"Ne laisse pas couler l'eau".. "Éteins la lumière quand tu quittes ta chambre".. "Finis ton assiette, tu iras jouer après".. "On ne jette pas du pain, pense aux petits chinois qui ont faim (*)".. "Tu as froid ? Mets un pull de plus".. Et il y en a certainement bien d'autres qui ont été oubliés depuis le temps, mais qui se planquent quelque part dans l'inconscient.

Alors, deux générations après, pourquoi faut-il insister sur des principes aussi basiques, comme si on les découvrait ? Faut-il y voir un contre coup de Mai 68 qui avait "interdit d'interdire" ? Qui aurait ainsi permis à ma génération de ne pas les inculquer à leurs enfants, lesquels en ont fait autant pour leur progéniture.. Ou l'effet des "Trente Glorieuses" qui auraient balayé d'un grand coup de vent toutes les habitudes anciennes devant le progrès et la facilité omniprésents ?

Ces principes, sans doute profondément ancrés dans ma mémoire, je les pratique toujours, machinalement, sans pensée pour la planète ou pour mon porte-monnaie, parce que c'est comme ça, que j'ai toujours fait ça, et que ça me paraît parfaitement normal et naturel.

Je regrette que ce ne soit plus que l'apanage des vieux, lesquels n'ont pas su donner l'exemple ni expliquer aux générations suivantes qu'on ne jette pas de la nourriture, qu'on ne gaspille pas l'eau ni l'électricité, parce que la première est précieuse, et que l'autre est chère. Espérons que nos jeunes épris d'écologie, quand ils auront des enfants, il le leur diront... Mais je ne suis pas optimiste...

(*) Certes, ce ne sont plus les petits Chinois ; il y a eu les Biaffrais, les Ethiopiens, et il y a encore tant d'enfants qui ne mangent pas à leur faim, partout dans le monde...
 

On n'arrête pas le progrès

Avant, il y avait deux sortes de timbres, les rouges et les verts. Ces derniers étaient pour le courrier lent, les autres pour le courrier rapide. En fait, je n'ai jamais trop vu la différence, il y a tant d'autres facteurs (sans jeu de mot !) qui gouvernent la vitesse du courrier, m'enfin, c'était comme ça. Mais maintenant, si on peut toujours acheter des timbres verts au bureau de tabac du coin, il faudra acheter les rouges sur internet. Comment ? Eh bien c'est simple, soit on achète sa planche de timbres sur le site de LaPoste, et ils arriveront quelques jours après... Par courrier postal (non, on ne rit pas..), soit on imprime ses propres timbres.. Pour un centime de moins (non, faut pas rigoler..). Parce que tout le monde sait que le papier, l'encre de l'imprimante, la colle (oui, va falloir les coller), ça coûte même pas un centime, n'est-ce pas ?

Si l'on tient vraiment à mettre un timbre rouge, il faudra donc avoir un ordinateur, une imprimante, une connexion internet, c'est ce que tout le monde a à la maison, pas vrai ? Et tout le monde sait s'en servir, du plus jeune au plus vieux...

L'économie, elle est pour qui ? Pour le consommateur qui va devoir bientôt prendre sa voiture (non, son vélo, voyons), pour aller tout seul apporter le courrier à son destinataire ? Ou pour LaPoste ? C'est vite vu ! Et c'est pareil dans toute l'administration, dont le moindre service ne se fait quasiment plus que sur internet, donc, aux frais de l'usager lequel est systématiquement culpabilisé quand il reçoit, par exemple, sa facture d'électricité, avec écrit en gros sur l'enveloppe : faites un geste pour la planète. Et si on a besoin, un jour, d'une attestation de domicile, comme une facture EDF, par exemple, eh bien, on transporte son ordinateur, voyons.... 

Faire tout reposer sur internet, c'est dangereux et injuste, en dehors des problèmes de piratage, parce que si on veut vraiment que tout se passe ainsi, il faut que TOUS les français y aient accès, partout, comme pour l'électricité, ce qui est loin d'être le cas. Faut pas mettre la charrue avant les bœufs, c'est comme pour la voiture électrique, tant qu'il n'y aura pas autant de bornes que de station service d'essence, et des chargements qui mettent 1/4 d'heure seulement, ce sera un vœu pieux, uniquement et c'est l'usager qui en subira les conséquences.

Tiens tiens....

Crafton & Xunk version Atari 1986-87

Un article de 01.Net raconte qu'une étude américaine montre que le QI des enfants qui jouent aux jeux vidéo est supérieur à celui de ceux qui n'y jouent pas. Bon, d'accord, étant depuis longtemps une adepte assidue de ce type de jeu, je ne suis pas impartiale sur ce sujet, mais ça me réjouit parce que c'est ce que je pensais depuis mon premier casse-brique et mon premier Amélie Minuit sur Amstrad dans les années 84-85.

En effet, les jeux vidéo, du plus élémentaire au plus sophistiqué participent à l'entraînement de nombreuses qualités, fort utiles dans la vie quotidienne :

* Réflexes : il faut réagir très vite pour passer certaines scènes, échapper à l'adversaire, sauter, etc. Joystick ou souris doivent être utilisés avec dextérité et précision.

* Concentration : il ne faut pas se laisser distraire du but recherché, ne pas s'éparpiller en pensant à plusieurs choses à la fois, mais au contraire, s'obliger à rester concentré sur son jeu.

* Observation : Si vous avez déjà joué à des jeux d'objets cachés, vous comprendrez facilement qu'il faut être observateur, et apprendre à regarder l'écran et à découvrir les objets très rapidement parce que le temps est compté. On peut aussi ajouter la mémoire, bien utile quand on doit rejouer plusieurs fois la même scène.

* Analyse: même un simple jeu de type match 3 demande l'analyse du plateau de jeu proposé afin d'optimiser les coups (toujours comptés) autorisés. Quant aux jeux plus sophistiqués comme Coral Isle ou Sim City, là, il faut absolument avoir une vision d'ensemble et une stratégie solide pour pouvoir avancer, que l'on n'obtient qu'en analysant les problèmes à résoudre et l'ordre des actions à entreprendre.

On voit déjà que ce type de jeu fait travailler plusieurs zones du cerveau, et l'entraînement qui en résulte améliore ces fonctions. 

L'ENIAC, mon frère jumeau, tient plus de place que moi !

Compte tenu que je n'étais déjà plus très jeune (*) quand j'ai découvert cette activité (j'étais née bien avant l'informatique ludique..  Même si j'ai l'âge de l'ENIAC), je sais bien ce que ça m'a apporté. J'espère que pour des enfants, dont le cerveau est bien plus malléable, les résultats sont encore meilleurs, et c'est ce que l'étude américaine a conclu. Tant mieux !

(*) J'avais un jour envoyé la solution (on disait la soluce) du jeu Crafton et Xunk à la revue spécialisée (qui n'existe plus) Tilt, je n'étais pas peu fière de voir ma solution publiée dans le numéro suivant, mais j'ai bien ri quand j'ai lu : "Et cette fois, c'est une fille qui a trouvé la solution !"... S'ils avaient su que la fille en question avait déjà dépassé la quarantaine... Oui, c'était une époque aussi où on pensait que l'informatique n'intéressait que les garçons, jeunes de préférence. Pas sûr que ça ait complètement changé, mais c'est une autre histoire.

Un drame

Ce matin, figurez-vous que le jeu l'île de Corail ne fonctionnait plus... Et même que ceux qui se lèvent aux aurores (non, pas pour prier l'office des Vigiles) n'avaient pas pu se connecter. Affolement général, panique à bord, on fait quoi, on ne peut plus entrer dans le jeu. Les groupes de joueurs surchauffent (et c'est pas le moment, avec 40° à l'ombre dans certains coins) et on a l'explication : ce serait Facebook qui aurait coupé le lien avec le jeu, pour des raisons que tout le monde ignore, sauf sans doute monsieur Zuckerberg, comme on ignore si ça reviendra un jour ou pas, parce que Facebook ne voudrait pas de nouveaux jeux (ce en quoi ils ont bien tort, parce que si je vais sur Facebook, c'est uniquement pour les jeux.. et je ne suis pas la seule).

Donc, on ne peut plus jouer ? Que nenni, nos vaillants concepteurs, pourtant basés en Ukraine ce qui n'est pas en ce moment l'endroit le plus calme de la planète, ont eu la bonne idée d'ouvrir un site web indépendant, sur lequel on peut se connecter comme sur n'importe quel autre site web, et retrouver son jeu au niveau où on l'avait laissé la veille. Ouf !

Seulement voilà, parmi les vénérables joueurs de l'île de Corail, si une partie a vite compris et s'est remis à jouer avec autant d'ardeur qu'avant, une autre s'est mis à patauger gaillardement : faut cliquer où ? Mais on me demande une adresse mail ? Oh, je peux jouer mais je suis revenue au premier niveau ? J'comprends rien à l'informatique moi.. Qu'est-ce qu'il faut faire ? Et, inlassablement, les administrateurs des groupes de joueurs répétaient ce qu'il fallait faire, publiaient des copies d'écran, redonnaient les URL pour se connecter... Quelle patience ! Ce n'était pourtant pas bien compliqué, mais ça en a plongé certaines (oui, il y a une majorité de femmes) dans des abîmes d'angoisse, surtout quand elles lisaient que pour d'autres, tout allait parfaitement bien.

Donc, on joue à l'île de Corail sans passer par Facebook, et ça fonctionne, n'est-ce pas l'essentiel ? Parce que c'était l'avalanche de pleurs, tout au long de la journée, étant donné qu'il y a des joueurs dans tous les fuseaux horaires du monde... Et comment on aurait fait pour terminer les quêtes du voilier ? Et préparer les stocks pour la mission suivante qui devrait arriver dans une quinzaine de jours ? C'est qu'il y a des choses plus importantes dans la vie que le coût de la vie ou les méfaits de la canicule voyons !!

Et à 19h, tout est revenu à la normale, mais il est bon de garder sous le coude l'url de connexion, et le mode d'emploi, on ne sait jamais...
 

On va tous mourir !

On a l'impression que les journalistes prennent un plaisir sadique à parler longuement des sujets les plus stressants. Par exemple, la canicule. D'accord, il fait chaud, on est en juillet, c'est normal, non ? Ah mais pas du tout, à cause du réchauffement climatique, le thermomètre, dans certaines régions, pourrait dépasser les 40° avec des nuits qui ne rafraîchissent pas, et en plus, on ne sait pas jusqu'à quand ça va durer.... Tremblez les vieux et les gens fragiles, vous risquez de mourir, comme en 2003, en pire ! C'est vrai que si on voulait vraiment protéger les personnes âgées, on climatiserait les chambres des EHPAD, mais, ce ne serait pas écologique voyons ! Sûr qu'il vaut mieux tuer les vieux en fustigeant l'incurie gouvernementale sur le personnel de santé, ça fait toujours bien, on ferait des économies, en pensions et autres soins médicaux...

Et le COVID, le revoilà lui, une fois les élections passées, et on entend à longueur de journée les chiffres des malades, des morts, des gens en réanimation, propos tempérés par l'absence de mesures coercitives, du port du masque non obligatoire sauf dans certains endroits, mais on a failli voir le Tour de France s'arrêter en route parce qu'il y avait des coureurs positifs, lesquels allaient tout à fait bien pourtant. Va-t-on admettre que l'on puisse être malade, voire mourir de nos jours ? Inadmissible n'est-ce pas ? Je peux très bien être porteur du virus sans le moindre symptôme, pourquoi irais-je me faire tester ? Et si j'ai vaguement mal à la gorge et que je tousse de temps en temps, vais-je accuser immédiatement le virus et me précipiter à la pharmacie pour un PCR.... Faudrait quand même raison garder, de temps en temps.

Vous me direz que j'en parle à mon aise, j'ai eu quatre doses de vaccin, je suis fumeuse (*) et du groupe sanguin O (**), donc je suis parmi les personnes qui ont le moins de risque de choper cette maladie. Mais quand même pourquoi faire peur aux gens à la veille de leurs vacances, attendues depuis si longtemps. Une fois de plus, le président Pompidou avait raison quand il disait qu'il ne fallait pas emmerder les Français !

En fait, faudrait pas regarder les chaînes d'info dont le bourrage de crâne est dans leur ADN, et ne lire que les faits divers dans les quotidiens, pour garder une certaine zénitude comme on dit maintenant, sinon, entre le Gouvernement où on se bagarre à coup d'idéologie en se foutant pas mal des soucis de la population, le virus COVID qui mute, et la température qui monte, en ajoutant la guerre en Ukraine et les pénuries attendues, c'est le suicide à court terme !

Tiens, je viens de lire à l'instant cette nouvelle : un important incendie en Californie menace les séquoias géants. Sauf que, les séquoias, ça ne brûle pas, ils sont gorgés de tanin incombustible, et au contraire, il faut qu'il y ait des incendies autour d'eux pour qu'ils puissent se reproduire, ce qu'ont découvert, il y a déjà pas mal de temps, les rangers du parc national qui, pour protéger les arbres, débroussaillaient afin d'éviter la propagation des incendies, et s'étonnaient de ne pas voir de nouveaux séquoias germer... Comme quoi, il faut se renseigner avant de propager avec délectation de fausses nouvelles !

(*) Une hypothèse serait que la nicotine ait une affinité particulière avec les fameux récepteurs ACE2, qui sont les portes d'entrée du coronavirus dans les poumons. La nicotine empêcherait le virus de s’accrocher à ces récepteurs, soit en les détruisant, soit en les occupant, et empêcherait une certaine proportion d’infection.
(**) Les gens de groupe O ont une immunité un peu plus forte sur les maladies virales que d'autres.

Mais ouskonva ?

Il paraît que bon nombre de candidats au Bac Pro ont raté une épreuve parce qu'ils ne connaissaient pas le sens du mot ludique ! La question était «selon vous, le jeu est-il toujours ludique?» .... Je suis persuadée en plus que tous ces jeunes pratiquent le jeu vidéo, activité particulièrement ludique, je le sais bien, étant aussi une grande adepte de cette distraction. Hélas, ils ne doivent plus lire, et cette baisse du vocabulaire est très inquiétante.

Alors on accuse évidemment les écrans et Internet... Certes, mais c'est plus grave je le crains. On peut, bien sûr, sur les forums, utiliser un langage parlé phonétique, parce que c'est plus vite écrit, mais on devrait savoir que ce n'est pas une façon normale d'écrire. Mais, est-ce qu'on apprend encore l'orthographe à l'école, la grammaire ? J'en doute fort quand on voit comment parlent et rédigent les plus jeunes.. Et je les plains beaucoup, parce qu'ils entravent leur avenir. On donne le Bac à tout le monde (ou presque), donc, tout le monde se précipite vers les études supérieures, et... Se casse la figure, et se retrouve sans emploi, totalement découragé, quelques années plus tard. Quel gâchis !

Et quelle chance ont eu les fameux boomers dont je fais partie, d'avoir bénéficié d'une scolarité normale, avec les fondamentaux acquis avant de passer le Bac, qui donnait aussi le goût d'en apprendre plus et de découvrir des choses nouvelles.

Et sur ce, je vais retourner à mes jeux vidéo favoris, Reef Rescue en ce moment, parce que c'est particulièrement ludique !

Est-ce que je vais finir par passer ce gr**£ùrrr de niveau ?

 

Le climat est devenu fou ?

Oui, ça fait un moment qu'on nous le répète en ajoutant évidemment que si nous ne faisons rien, ça deviendra pire jusqu'au point de non retour.

Une vague de chaleur s'est abattue sur la France la semaine dernière, ça montait un peu plus tous les jours, les gens ne savaient plus où se mettre, surtout ceux des villes dont le béton et le macadam emmagasinaient la chaleur diurne pour la restituer la nuit. Le sud-ouest voyait le thermomètre monter au-delà de 40°, si on représente l'enfer comme une fournaise, on s'en approchait !

La Normandie a fait partie des privilégiés, ne sortant pas de la vigilance jaune pendant toute la durée de l'épisode. Dans ma campagne avec plus d'herbe et d'arbres que de béton, la température extérieure n'a pas dépassé les 34°, ce qui est d'autant moins atroce que ça s'est déjà produit, mais ce qui a été le plus étrange ça a été dans la soirée de samedi :

Tout à coup, le vent s'est levé, non, pas une violente tempête de celles qu'hélas on connaît bien, mais un fort coup de vent qui, en moins de deux heures, a fait chuter la température de 20° ! De 34, on est passé à 14, comme si, d'en-haut, quelqu'un avait pris un grand balais et avait évacué à toute allure toute une masse d'air chaud qui stagnait et grossissait. Les météorologues, surpris, ont donné des explications savantes, on sait que c'est parti de la Manche, brutalement, entraînant d'ailleurs quelques dégâts sur la côte, et s'est poursuivi sur tout le territoire normand.

Des orages ? Oui, très locaux, on a entendu quelques grondements de tonnerre, lointains, accompagnés d'averses bienvenues, et dans la nuit, il a suffi d'ouvrir grand portes et fenêtres pour que la température de la maison redevienne tout à fait normale.

Pendant ces quelques jours, les informations n'ont pas cessé d'en parler, les interviews se succédaient de gens qui tentaient de fuir ces désagréables conditions, les conseils donnés aux vieux, toujours les mêmes, des cartes des températures extrêmes, histoire d'entretenir l'angoisse et le stress....

Mais ouf ! Les résultats des élections sont arrivés, vite vite qu'on en cause... Il fait encore trop chaud dans certaines régions ? Si vous saviez comme on s'en fout...

Rien de nouveau sous le soleil

 

Un candidat malheureux

C'est l'histoire d'un monsieur qui avait posé sa candidature pour les élections législatives. Mais il se sentait bien seul. Que faire pour se faire connaître et avoir des électeurs ? Faire imprimer des tracts ? Arpenter rues et marchés de la circonscription ? Tout ça revient bien cher et prend bien du temps ! Un site web ? Une page Facebook ? Mais avant que l'un ou l'autre apparaisse dans les dix premiers résultats de Google, les élections seront terminées depuis longtemps.

Mais il y a Wikipédia voyons, ça ne coûte rien de s'inscrire et de rédiger un article à son nom. Comme c'est très bien référencé, si un électeur potentiel tape son nom dans le moteur de recherche, il tombera immédiatement sur sa biographie et ses propositions. Allons-y qu'il se dit...

Bon, l'article est vite supprimé pour non réponse aux critères d'admissibilité des personnalité politiques... Les habitués de l'encyclopédie sont vigilants, et savent très bien qu'en période électorale, ce genre de forcing est très fréquent. Un candidat n'est pas admissible, mais un député l'est. On lui conseille donc d'attendre la fin des élections pour proposer à nouveau l'article quand il sera élu..

Le lendemain du premier tour, le monsieur fait une nouvelle demande de restauration de son article en indiquant qu'il a pourtant eu 221 voix (soit 0,44%...) même s'il n'est pas élu. La réponse a été évidente ! 

Mais faut-il quand même être naïf pour imaginer, d'abord qu'un parfait inconnu peut figurer sur une encyclopédie seulement parce qu'il existe et qu'il se présente à une élection (il n'est hélas pas le seul, du chanteur en devenir, au commerçant qui veut une pub gratuite), mais surtout pour revenir le lendemain nous annoncer ses piteux résultats en espérant... Quoi ? On se le demande !

Orange suite... Et fin ?

Youpi, Internet fonctionne parfaitement, mais... Rien n'étant jamais parfait dans ce bas monde, la seconde ligne, celle qui ne sert qu'à téléphoner, est en dérangement ! Plus moyen ni d'appeler ni de recevoir un appel. Heureusement qu'il reste le téléphone mobile, qui, du coup me suit partout, contrairement à l'habitude (suis pas une accro).

J'ai donc déclaré hier le dérangement sur le site d'Orange (plus facile que de les appeler avec le portable) et je viens de recevoir un appel du technicien qui doit passer demain matin. Hélas, il appelait de sa voiture, et la liaison était très mauvaise, j'espère qu'on a réussi à se comprendre et qu'il va bien venir comme prévu... Et surtout qu'il va pouvoir vérifier toute cette installation et réparer ce qui ne va pas.

Que c'est pénible ces batailles permanentes avec la technologie, c'est stressant et épuisant. Quand je me souviens des fils électriques et téléphoniques enchevêtrés entre des poteaux de bois dangereusement penchés qui bordent les routes de l'Ouest Américain, je me dis que chez eux, ce doit être bien pire que chez nous !!

En attendant ce monsieur, il m'a fallu retrouver l'endroit où se planque la boîte de branchement, enfouie sous les branches, le lierre, la mousse et les troncs de la haie, bien fournie en cette saison, tout ça pour que le monsieur puisse voir si la panne vient bien de là, comme ça a été le cas il y a fort longtemps (avant Internet par ADSL, soit avant 2004...). Mon dos et mes pattes arrière n'en peuvent plus !!

Mardi 14 : monsieur Orange arrive, vérifie un truc, en change un autre, je le suis en clopinant, c'est là qu'on voit les inconvénients d'un trop grand jardin, fait des tests, des re-test. On finit à l'intérieur, à pister le trajet des fils téléphoniques jusqu'à la prise de l'appareil, pas de bruits incongrus, de grésillements et autres craquements, internet fonctionne toujours (mais ce n'était pas sa ligne qui était en cause là). Tout marche bien. Le monsieur m'avertit toutefois qu'il reste un défaut sur la ligne, un petit, qui serait situé entre les branchements de France-Télécom et la maison, donc hors de leur périmètre d'intervention, et me dit que si le problème se reproduit, que je fasse appel à un électricien qui passera un nouveau fil dans les gaines existantes (enterrées, mais heureusement avec les regards qui évitent d'avoir à tout défoncer).

14h : madame Orange vient aux nouvelles, je lui raconte ce que son collègue m'a dit, elle m'annonce l'arrivée d'un questionnaire qualité et me souhaite une bonne journée. Reste encore le contact avec l'autres madame Orange par tchat ce soir à 18h.

Croisons les doigts pour que l'incident ne se reproduise pas... Le précédent remonte à plus de 15 ans, et dans 15 ans, Dieu sait où on sera !

Mercredi 15 : Raté ! Si Internet fonctionne malgré quelques rares coupures courtes, c'est la ligne téléphonique qui ne fonctionne plus. Un appel ? Ça sonne mais... Le numéro ne s'inscrit pas sur l'écran du téléphone et si on cherche à répondre, on n'a que des grésillements et pas de correspondant à l'autre bout. Et si on cherche à appeler, ça sonne chez le correspondant, mais il n'a droit qu'à des craquements, des crachouillis, et autres joyeusetés. Je rappelle le 3900, et j'ai rapidement un conseiller qui m'annonce le passage du technicien demain matin... Sauf qu'un sms et d'ailleurs le service dépannage d'Orange m'indiquent vendredi 17 entre 8h et 13h. Et voilà, on va repartir dans les cavalcades dans le jardin et dans la maison, au grand dam de mes vieilles jambes ! On en finira quand avec tout ça ? Enfin, il reste les deux portables, s'il faut appeler les pompiers !! Et tout ça sur fond de canicule en cours d'aggravation.

Fin (ou pas) de l'aventure. Monsieur Orange est venu ce matin vendredi 17 juin, comme prévu. Il a passé du temps, a tout exploré, et nous a dit la même chose que son prédécesseur, qu'il fallait changer le câble souterrain, trop vieux et abimé, donc faire appel à un électricien. Il a quand même bricolé je ne sais quoi, en me disant que ça allait améliorer (sinon guérir) les dysfonctionnements, au moins temporairement. Et il m'a laissé son numéro de téléphone pour que je le tienne au courant, rare ça...

On en reste là, à chaque jour suffit sa peine, c'est Jésus qui l'a dit, alors.....
 

Pénurie de moutarde ?

On avait connu la pénurie de PQ au début de la pandémie du Covid, et là, ne voilà-t-il pas qu'on est en pénurie de moutarde ! C'est vrai que j'ai pu constater que mon Aldi préféré en était démuni, ainsi que la supérette locale, pourquoi ? Le Figaro a analysé ce grave problème...

En résumé, on importe de la graine de moutarde d'abord du Canada, lequel ayant connu d'importantes sécheresses en 2021, n'a pas pu produire la quantité escomptée, mais aussi du Népal et... De la Russie et de l'Ukraine, d'autant plus que le Canada a réduit ses surfaces de production.

Donc, si on conjugue les effets du dérèglement climatique avec la guerre entre la Russie et l'Ukraine, on arrive à une pénurie de ce condiment indispensable dans la vinaigrette des salades et avec la choucroute !

C'est grave ? Oui, pour les Canadiens qui n'ont plus rien à exporter, donc un manque à gagner, et pour les Russes et Ukrainiens qui n'avaient pas besoin de ça en plus pour être dans le pétrin. Et moi qui croyais innocemment que la moutarde de Dijon était produite avec des graines locales.... Quelle naïveté ! Décidément l'économie mondiale est chose bien trop compliquée pour ma petite tête.

"Le Royaume des Cieux est semblable à un grain de moutarde qui, lorsqu'on le sème en terre, est la plus petite de toutes les semences de la terre ; mais une fois semé, il monte, devient plus grand que toutes les plantes potagères et pousse de grandes branches, en sorte que les oiseaux du ciel peuvent habiter sous son ombre." C'est Jésus qui l'a dit ! Donc : il y avait des cultures de moutarde en Palestine il y a 2000 ans, et le Royaume des Cieux n'est pas pour demain, hélas...
 

Internet Orange Saga

Quoi ? Plus d'internet ?? C'est quoi ce cirque, ce b****l ? J'fais quoi moi sans internet ? En fait, mercredi 8 juin, il y avait des coupures de connexion, plus ou moins longues, ça revenait une minute ou deux, ça repartait. J'ai du rebooter la box une bonne dizaine de fois.... De guerre lasse, j'appelle le service client d'Orange. Il y avait des craquements importants sur la ligne téléphonique, mais ce n'était pas celle d'internet sur laquelle il n'y a pas de téléphone branché, j'arrive tout de même, après un passage par un serveur vocal, à avoir un conseiller, qui était d'ailleurs une conseillère, fort aimable. Elle m'annonce que la réparation sera effectuée sous 72h, et qu'elle me rappellera samedi 11 entre 17 et 18h.

Hier jeudi 9, ça a bien marché pendant un moment, puis coupure, puis ça remarche, autant dire que ce n'était que très moyennement fiable. Ce matin, vendredi, aucun souci de 8h à 10h, puis, coupure à nouveau, reboot de la box, et je pars faire les courses. En sortant de chez moi, je vois une camionnette Orange qui partait de l'endroit où se trouve le poteau téléphonique qui me dessert (la suite est enterrée pour des raisons d'esthétique), j'ai bien tenté de lui faire des signes pour qu'il s'arrête, j'étais juste derrière lui, mais il ne m'a pas vue...

Au retour, tout fonctionnait parfaitement ; il est 18h, et tout fonctionne toujours, mais... Je reçois un sms me disant que ma ligne a un défaut, et qu'il me faut aller sur la page de dépannage d'Orange. J'y vais (tant que je suis connectée...), fais le test, et je reçois la réponse suivante : "Votre ligne a un défaut. Le déplacement d'un technicien est nécessaire. Un conseiller va vous expliquer les conditions de l'intervention et vous proposer un rendez-vous.", et là, je me mets à discuter avec quelqu'un (ou une IA..) dans un chat qui ressemble à Messenger... J'en suis là et J'attends... Le bon vouloir d'Ela... Qui est censée accéder à mon dossier, 5 minutes, 10 minutes... 20 minutes (et deux parties de Solitaire..) et la madame me demande de confirmer le rétablissement des services internet... Ben oui, sinon, comment j'aurais fait pour arriver sur votre site et discuter avec vous ? Après étude de mon dossier elle me dit que puisque la connexion est rétablie, tout va bien, qu'il n'est pas nécessaire de faire déplacer un technicien et qu'elle me recontactera lundi entre 10 et 12h par messagerie. Bon, je vais laisser cet onglet ouvert, parce que je n'ai pas trop compris par quels méandres il fallait passer pour rejoindre Ela dans le site d'Orange.

Maintenant, on attend demain soir, où je dois recevoir l'appel de la première conseillère, on verra ce qu'elle pense de faire venir un réparateur, elle au moins, je suis sûre qu'elle est humaine !

Samedi 11. Coup de fil attendu et reçu. L'aimable dame me confirme que si tout fonctionne bien, il est inutile d'avoir la visite d'un technicien qui ne verra, et pour cause, rien d'anormal. Elle me dit que toutefois, elle va mettre la ligne téléphonique sous surveillance, et me rappellera mardi prochain.

Donc, fin de l'épisode pour cette fois, avec quand même un grand merci aux services d'Orange qui sont empathiques et efficaces.

Comment se passer d'internet de nos jours ? Un numéro de téléphone à chercher ? Une information générale ? La chaîne de télé qui diffuse un match de foot ? La déclaration d'impôts ? Les différents mails que l'on peut recevoir ? Les comptes bancaires à consulter ? Certains achats ? Les remboursements sécu ? Sans oublier les jeux sur Facebook évidemment.... On est vraiment devenu tributaire de ce moyen de communication et l'on ne sait plus comment le remplacer. Tout est suspendu à un fil de cuivre qui transporte les O1OO11O.... C'est grave, non ? Mais on est aussi tributaire de l'électricité, de l'eau sur l'évier, de sa voiture quand on habite la campagne, et sans doute de bien d'autres détails dont on apprécie l'usage seulement quand ils viennent à manquer !
 

Sécurité routière ou paranoïa ?

Non loin de chez moi, dans la vallée, il y a un petit village de moins de 300 âmes, dont quelques unes habitent un hameau près de la rivière. Une route étroite le traverse, entre jardins et maisons, sans trottoirs évidemment, avec des bas-côtés boueux par temps de pluie. On ne peut pas y rouler vite en voiture, d'autant plus qu'on croise difficilement.

Eh bien, sur 300 mètres, on rencontre :
* Une chicane avec rétrécissement de la chaussée, même que je me demande comment font les livreurs de fuel et autres camions moyens pour passer ;
* Suivie d'un "gendarme couché", bien haut ;
* Suivi d'une seconde chicane, en sens inverse de la première, avec là aussi un rétrécissement important de la chaussée ;
* Ensuite on passe sur deux coussins berlinois ;
* Et pour finir en beauté, son tressaute sur quatre bandes rugueuses !!

 

Déjà qu'avant, il était quasi impossible de dépasser le 30km/h, là, on hésite à passer la seconde !

Je me souviens d'un ouvrage satirique de Jean-Yanne, intitulé "l'apocalypse est pour demain" (1977) qui racontait que devant le nombre trop important de voitures dans les rues, il avait été instauré une mitrailleuse automatique qui crachait ses balles sur un conducteur sur dix... On se demande pourquoi le maire n'a pas pensé à ça.... Surtout que sur cette petite route, il ne passe pas grand monde. Mais c'est vrai qu'une partie des riverains sont des "parisiens"..

Un peu plus loin, après être passé entre les champs, on arrive à l'entrée du village suivant, encore moins d'habitants, et là, une magnifique pancarte indiquant 50km/h, sauf que, étant donné l'étroitesse de la rue agrémentée d'un virage sans visibilité, et la difficulté à croiser, il est tout à fait impossible de rouler à 50, 30 à la rigueur...

Qu'on se préoccupe de la sécurité de ses administrés, c'est une bonne chose, mais virer à la paranoïa, là, ça devient grave, parce que cette multiplication d'obstacles sur la route rend la circulation bien désagréable, et souvent dangereuse par temps de pluie, ou de nuit, avec en plus, la rage de payer pour les inconscients.

Et une arnaque téléphonique de plus !

''Bonjour madame, c'est le magasin Carrefour, nous venons de faire une loterie, et vous êtes une de nos gagnantes pour un chèque de 500 euros. Je vais vous donner un code, prenez de quoi écrire, et puis, vous téléphonerez à madame Martinez, notre responsable, en lui donnant ce code, vous lui donnerez votre adresse pour qu'elle puisse vos adresser votre prix''

Bien sûr monsieur, j'ai bien noté MN06 et le numéro 08 90 14 09 53... Lequel n'appartient évidemment à personne ! Pas de chance monsieur, j'attendais justement le livreur à domicile de Carrefour, qui est forcément au courant de ce genre d'arnaque et a haussé les épaules en me disant que ça devait venir de Marrakech (plausible, vu l'accent du monsieur).

On se marre, enfin, pas vraiment, parce que déjà le harcèlement téléphonique c'est pénible, mais si en plus les arnaques se multiplient.. Mais au fait, c'est à Carrefour de faire sa propre police et d'éviter que des malfrats se fassent passer pour eux, ça ne leur fait pas une bonne publicité !