S.A.D. ?

 J'ai de plus en plus de mal à supporter les jours si courts de cette période de l'année, est-ce la fatigue ? L'âge ? Ou tout autre chose ? Mais de voir le jour se lever péniblement si tard, et de voir le soleil, quand il y en a, se coucher à 17h, donc, vivre une grande partie du jour à la lumière électrique, ça me déprime de plus en plus chaque année !

Alors, je pense à Fairbanks, en Alaska, où je suis déjà allée deux fois, et j'imagine ce que ça doit être pour eux qui ont quatre heures de jour pour vingt heures de nuit... Certes, je n'ai pas connu cette période de l'année, j'y étais en juillet, où c'est l'inverse. C'est d'ailleurs surprenant de pouvoir lire dans le jardin entre 23h et minuit ! Oui, je sais, c'est pire à Barrow, sur le cercle polaire, où là, c'est six mois de jour et six mois de nuit, mais à part y aller pour travailler dans le pétrole, on n'y fait pas de tourisme. Il y a le froid aussi, c'est vrai, mais je crois que je le supporterais beaucoup mieux que la nuit interminable.

Je dois être atteinte de SAD ! Oui, Seasonal Affective Disorder, comme on dit justement à Fairbanks, dont voilà les principaux symptômes :

* a persistent low mood

* a loss of pleasure or interest in normal everyday activities

* feeling irritable

* feelings of despair, guilt and worthlessness

* low self-esteem

* tearfulness

* feeling stressed or anxious

* becoming less sociable

En Alaska, pendant cette période, on organise des jeux, des activités, comme l'Iditarod, pour lutter contre ce syndrome qui nuit à la vie des gens et à la vie économique. 

Ici, sous nos latitudes plus "tempérées", on illumine les rues, on décore les boutiques et on organise des marchés de Noël un peu partout, le plus petit village a le sien. 

Mais ça n'empêche pas cette déprime saisonnière, augmentée par la pluie (ou la neige), le vent et les mauvaises nouvelles que les media déversent chaque jour !

Orange for ever

Depuis mi-novembre, j'ai des soucis avec mes deux lignes téléphoniques, celle du téléphone fixe, inutilisable pour cause de grésillements très forts, et celle de l'ADSL, où Internet était intermittent, fonctionnant un jour de suite, puis plus pendant plusieurs heures, puis de nouveau pendant dix minutes, puis plus pendant une demi-heure, rendant son utilisation compliquée et peu fiable.

Bien sûr, j'ai téléphoné à Orange, le 3900, mon téléphone mobile (qui n'est pas chez Orange) connaît, j'ai reçu des SMS me disant qu'on allait me rappeler, ce qui n'a jamais été le cas, et enfin, un technicien est venu le 22, en début d'après-midi. J'ai repris espoir... Il a testé les lignes et les branchements, m'a dit qu'un fil était défaillant, l'a changé. Mais comme il n'a pas pu le faire passer par la gaine existante, bouchée par la terre et les racines (la joie des systèmes enterrés..), il l'a laissé en aérien, en attendant qu'on fasse venir un terrassier pour faire une nouvelle tranchée. Ensuite il a rebranché tous les fils, autant dehors que dans la maison, et on a regardé. Ah, le téléphone est redevenu normal, mais... Plus d'Internet, la ligne ne fonctionne plus. Le jeune homme m'a dit qu'il avait du y avoir une erreur dans les branchements, mais qu'il ne pouvait rien faire, n'ayant pas le dossier du 70 25 la ligne ADSL.. Qu'il me rappellerait et qu'il repasserait s'il avait le dossier. Bien entendu, il n'a pas rappelé ni n'est revenu...

J'avais au matin du 23, un RV téléphonique avec la conseillère chargée du dossier, et elle, elle a rappelé, à l'heure dite. J'ai du hausser le ton, et montrer mon mécontentement, ajoutant qu'elle était bien la seule à être de parole. Elle a fait des efforts et m'a dit que le technicien (un autre ou le même ?) passerait chez moi ce jour entre 13h et 18h... Viendra-t-il ? Arrivera-t-il à réparer ? Aurai-je une connexion internet qui me permette de poster ce billet de blog avant l'année prochaine ? 

Nous sommes le 29 novembre, et Manu est passé. Voilà un technicien fort efficace, qui était déjà venu et que je connaissais. Il a "bricolé" je ne sais quoi, suis pas technicienne, et, miracle, Internet fonctionne ! Ah le plaisir de voir s'afficher une page web sur le navigateur ! Mais la ligne fixe ne marche pas encore, ce qui ne me dérange pas vraiment, les mobiles peuvent prendre le relai, et j'ai besoin de souffler avant de me mobiliser sur autre chose et de digérer ces quinze jours de suspens. Maintenant, compte tenu de la vétusté de la ligne, il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour que ça dure.

Comment faisait-on avant internet ?

 Le fait est qu'on s'en sert en permanence, pour tout, des impôts aux jeux, des achats de livres et d'objets divers qu'on ne trouve plus chez les commerçants locaux, aux renseignements de géographie ou d'histoire, des résultats sportifs aux rendez-vous médicaux, et j'en passe...

Alors, quand la connexion ne fonctionne pas ou mal, on est tout désemparé. Comment faire ? Je ne peux pas faire ma commande de livraison chez Carrefour, je ne peux pas contribuer à Wikipédia, je ne peux pas acheter ce livre chez Amazon, je ne peux pas jouer... Etc.. Et si je ne peux pas me distraire en jouant, qu'est-ce que je peux faire ? Du tricot ? Du canevas ? Non, pas aller se promener, le temps ne s'y prête pas, et les jambes ne suivent plus ; alors ?

Il est vrai qu'avant, on s'en passait, et pour cause. On consultait l'annuaire pour les numéros de téléphone, on faisait sa déclaration d'impôts avec papier et stylo, on avait dictionnaire et encyclopédie pour chercher des choses oubliées, on allait à la Maison de la Presse (*) pour acheter le livre qu'on voulait lire, on téléphonait aux amis ou on écrivait une lettre, il ne venait évidemment pas à l'idée de poster un billet de blog, ni de surveiller les vandalismes sur Wikipédia ! On vivait autrement, et on n'en souffrait pas ! Et là, on est tout vide !

Et bien entendu, ce genre de choses arrive le week-end, ce qui reporte d'autant un éventuel rendez-vous avec un technicien pour réparer l'installation défaillante, alors c'est le souci, la déprime totale, et l'ennui avec un E majuscule. 

Mais au fait, et si on en profitait pour se désintoxiquer ? 

(*) Laquelle n'existe plus dans le bourg le plus proche, il faut donc prendre sa voiture et faire une trentaine de kilomètres aller/retour..

Fantasmes

J'aimerais tant pouvoir voyager à nouveau, comme avant... Mais comment ? Revoir les USA où je suis allée si souvent, bien sûr, mais c'est un peu compliqué, faut parler anglais, se débrouiller avec l'argent (ce n'était pas moi qui m'occupais de ça..), et pouvoir marcher, voire conduire. 

En plus, j'aimerais prendre à nouveau l'avion, mais dans les meilleures conditions possibles, en classe Affaires, évidemment, tant pis pour le prix, se serait le dernier voyage..

Alors où et comment ? À La Réunion, par exemple, avec taxi pour se rendre à l'hôtel, celui de l'Etang Salé me plaisait bien, et excursions avec les petits cars touristiques, pour ne pas avoir à prendre une voiture. Là au moins, la monnaie est l'euro et la langue le français, et pour cause ! Et marcher jusqu'à la plage ou jusqu'à l'église semble une chose possible. 

Mais tout de même, revoir Chicago et sa somptueuse architecture, ou Fairbanks dont je rêve si souvent, et pourquoi pas San Francisco, son Fisherman Warf et sa clam chowder dans du pain français... Oui, mais grimper les rues n'est pas évident là-bas, compte tenu des invraisemblables pentes. 

Quoi d'autre ? Une croisière de luxe ? Vers où ? L'antarctique ? Ou sur un fleuve asiatique, je ne suis jamais allée en Asie.. Mais quid des inévitables et certainement interessantes excursions ? Pas sûr que mes vieilles jambes puissent suivre un groupe..

Alors, je regarde les photos que les gens postent sur Facebook, de New-York, du Maroc, d'ailleurs, et je fantasme !

Il paraît que quand on a encore des projets, c'est qu'on n'est pas tout à fait vieux..... 

 

Fake news

Il paraît que quelqu'un a vu ce que quelqu'un lui a dit, que quelqu'un avait proposé de supprimer systématiquement et sans avertissement le permis de conduire à toute personne ayant dépassé les 70 ans.

Eh bien, ça en ferait du monde, des millions sans doute, et plein de voitures en moins sur les routes ! Mais, à moins de vouloir faire de sérieuses économies sur les pensions vieillesse, il va falloir assurer la survie des populations rurales (celles des grandes villes, ayant trains, autobus et métro à disposition, n'ont pas besoin de voiture) pour ce qui concerne l'alimentaire et la santé, déjà. Voilà quelques propositions :

* Remettre en fonctionnement toutes les lignes de chemin de fer qui existaient autrefois et qui ont été supprimées ;

* Assurer un service de car avec fréquence toute les heures au minimum, parce que la boulangerie est à plusieurs kilomètres, et le médecin à plusieurs dizaines de kilomètres ;

* Obliger sous peine d'amende importante les commerçants alimentaires et objets usuels à faire des tournées quotidiennes dans tous les villages et hameaux. 

Utopique tout ça ? Retour aux années 50-60 ? Mais oui, à l'époque, une voiture n'était pas indispensable et d'ailleurs, il y avait moins de conducteurs. Depuis, tout a été supprimé pendant les Trente Glorieuses, et il serait bien difficile de revenir en arrière... Si les personnes âgées conduisent, ce n'est pas forcément par plaisir, mais par nécessité pour leur vie quotidienne. De plus, d'après les assurances, ce ne sont pas les plus accidentogènes, en tous cas bien moins que les jeunes messieurs de moins de trente ans !

Je me demande qui a bien pu lancer cette "fake news"... Sans doute un jeune homme de 25 ans, qui a eu son permis récemment, et qui n'a pas supporté de se "traîner" derrière une vieille roulant à 80km/h sur une départementale limitée à 80 ! C'était moi la vieille, vous croyez ? :-)

 

Plastique ou quoi d'autre ?

Non, elles ne sont pas en plastique !

 L'excellent magazine Ça m'intéresse a fait paraître une remarquable enquête sur la prolifération du plastique et de ses dérivés (Nylon, Polyester, etc..) dans la vie quotidienne et sur les dégâts et autres inconvénients que ça génère. 

On en est bien conscient mais... L'arrivée de nouveaux textiles et de nouveaux objets ont grandement facilité la dite vie quotidienne, et le moyen de s'en passer n'est pas évident et ressemble à première vue à une sacrée régression. 

Par exemple, dans les vêtements, il faudrait privilégier le coton, le lin, la soie ou la laine. Ben voyons... Les deux derniers sont parmi les textiles les plus difficiles à entretenir, il faut les laver délicatement à la main, les sécher à plat, etc.. Quant au deux premiers, il faut les repasser obligatoirement, ce qui va consommer du temps et du courant électrique (oui, on n'en est pas encore revenu au fer chauffant sur la cuisinière quand même !). Pauvre ménagère, qui va se croire revenue avant la guerre !

Pour les bébés, il faudrait revenir aux couches lavables. Mais si elles sont lavables, il faut les laver ! Dans la machine, à 60° minimum, pour l'hygiène, donc, consommation de lessive, de courant électrique et d'eau, cette denrée qui se fait rare et qu'il ne faut pas gaspiller. Alors que faire ?? 

On parle même de sacs poubelle lavables.. Et on en revient aux inconvénients ci-dessus, qui supprimeraient le plastique, mais seraient bien peu écologiques. 

Il y a quand même des points qui seraient à creuser. Acheter certaines denrées en vrac, que l'on prendrait dans une boîte personnelle (non, pas en plastique, en verre par exemple), ça se fait déjà chez quelques commerçants. L'ayant expérimenté pour des pâtes, quand on n'en a besoin de moins de 250g, j'ai trouvé ça bien commode, même si j'avoue les conserver dans un Tupperware (nul n'est parfait !). Quant aux verres consignés, même si l'Allemagne et quelques uns de leurs voisins Alsaciens la pratiquent dans de plus en plus de commerce, ce n'est pas encore généralisé, et pourtant... Ça me rappellerait mon enfance, quand on rapportait chez l'épicier les bouteilles en verre vides, et qu'on repartait avec les pleines, dans le casier qui allait bien, et ça éviterait de remplir le bac d'ordures à couvercle jaune qui est trop souvent plein. 

Des idées, il y en a plein, des sensées, des plus ou moins farfelues, mais pour qu'elles soient adoptées, et donc efficaces, il ne faut surtout pas qu'elles donnent l'impression de régresser et de revenir à la vie d'avant, et là, toute femme me comprendra, n'est-ce pas ? 

Terre bénie ou terre maudite

 

Il y a presque 3000 ans que les Hébreux, conduits par Moïse, sont sortis du pays d'Egypte et ont traversé le désert en direction de la Terre Promise, terre bénie où ruisselaient le lait et le miel comme il est dit dans la Bible.. Arrivés sur place, ils ont du combattre les peuples qui s'y trouvaient, les Hittites, les Amalécites, et d'autres dont je ne me souviens plus. Et ça a duré des siècles, des siècles de luttes contre d'autres peuples, contre les Perses de Babylone, et enfin contre les Romains qui ont occupé ce territoire, inclus dans leur empire. 

Ce petit coin de terre, à l'extrémité est de la Méditerranée, n'a jamais été en paix avec ses voisins proches, ou avec les puissances plus lointaines envahissantes, jamais... Et encore de nos jours, avec les horreurs qui s'y passent... Y a-t-il un autre endroit sur la Terre qui ait connu autant de vicissitudes au cours des siècles voire des millénaires ? Ce lieu est-il maudit ? 

L'Iqos c'est fini

Il y avait un moyen d'assouvir son addiction au tabac, qui avait de nombreux avantages, c'était l'Iqos. 

Comme c'était du tabac à chauffer et non à brûler, il n'y avait ni cendre, ni odeur ; on pouvait s'en servir à proximité de personnes non fumeuses sans les déranger. La cigarette, une fois fumée, pouvait se mettre dans la poche, sans risque d'incendie puisqu'il n'y avait aucune combustion, donc, pas de mégots sur les trottoirs. On achetait un appareil que l'on rechargeait comme un téléphone, et des paquets de Heets aux arômes différents. Les Heets Blue étaient les meilleurs (à mon avis) avec leur goût rafraîchissant de menthe forte.

C'était donc un système très pratique, très discret, et les heets étaient moins chers que les cigarettes normales, mais...

Un beau jour, pour des raisons obscures, les Heets ont commencé à disparaître de chez les buralistes qui ont précisé que non seulement ils ne seraient plus livrés, mais que le fournisseur reprenait d'autorité tous les appareils invendus. L'un d'eux se plaignait qu'il perdait de l'argent puisqu'on ne lui reprenait pas les paquets qui restaient. Alors pourquoi ?

Au début on a cru que c'était les Heets mentholés qui n'étaient plus vendus, parce qu'il contenait de la menthe et que la menthe étaient interdite dans le tabac, on se demande pourquoi... Mais, quand les commerçants ont vu que tout devait disparaître, ils se sont posé des questions, pourquoi supprimer ce produit qui se vendait bien ? Ils ne savent pas vraiment en fait, peut-être que le fabricant veut proposer un tout nouveau système ? Qu'il y aurait donc eu un projet marketing différent ? Qu'il y ait eu une décision en haut lieu pour interdire ce produit ? Allez savoir... Les cigarettes électroniques n'ont jamais été supprimées, même celles qui sont mentholées ! 

Je sais, je sais, fumer c'est mal, c'est dangereux, c'est cher, c'est inutile... Je SAIS !

 

Dis, quand reviendras-tu ?

 Quand reviendras-tu notre automne aux belles couleurs, avec son vent vif et frais, ses pluies bienfaisantes, qui sont à l'origine de l'expression "un temps de Toussaint" ?

Quand reviendras-tu notre hiver avec ses jours courts et froids, ses flocons de neige, et son givre qui fait briller les branches dénudées ?

Où faudra-t-il aller pour ne plus avoir chaud, pour ne plus avoir un été qui s'étire sur cinq mois de l'année avec des températures insupportables et un soleil de plomb ?

Sur Mars ? Là au moins, il ne fait pas chaud du tout, -60° au mieux, mais ça manque de végétation, d'herbe et d'arbres.. Et c'est bien loin ! La Lune, c'est plus près, mais là aussi il n'y a pas la moindre fleur..

Oh punaise !

On ne parle plus que de ça, chaînes d'infos, réseaux sociaux, tout le monde s'excite avec l'invasion de ces bestioles, au point de susciter une réunion politique en haut lieu et en urgence. Il y a même une représentante de la Gauche Insoumise qui a dit : "Si aujourd'hui nous trouvons des punaises de lit partout, dans tous les lieux du quotidien du pays (...) c'est parce que ce gouvernement a décidé de ne pas agir politiquement sur cette question".

Agir politiquement sur un insecte ? En pratique on fait quoi ? On le reconduit aux frontières ? On lui ôte le droit de vote ? Non mais, sérieusement... Des insectes dangereux, ça ne manque pas : certains moustiques véhiculent de graves maladies, les frelons qu'ils soient asiatiques ou d'ailleurs peuvent être à l'origine de piqûres graves, les mouches transportent des maladies aussi, les tiques pour les chiens, les termites pour les maisons, et il y en a bien d'autres.

Les fameuses punaises de lit ? Elles provoquent d'incoercibles démangeaisons fort désagréables, mais n'envoient pas pour autant aux urgences ou en soins intensifs. Certes, il faut les éradiquer, il y a même des entreprises spécialistes de la chose, qui disent officier aussi bien dans les "beaux quartiers" que chez les plus défavorisés, elles doivent se faire un gros chiffre d'affaire en ce moment, avec la paranoia que cette invasion a généré. De là à convoquer le Gouvernement... Que peut-il y faire d'ailleurs ? A part se charger de "désinfecter" les lieux publics dont il a la responsabilité ? Parce que chez les particuliers... Obliger les gens à faire désinfecter leur maison ? Alors qu'en ce moment beaucoup ne parviennent plus à s'acheter les denrées alimentaires de base ? Faudrait peut-être raison garder..

Vous me direz que j'en parle à mon aise, n'ayant encore jamais croisé cette espèce. Des punaises, j'en vois, mais pas de cette race, des grosses d'un centimètre de long environ, qui font un bruit d'avion quand elles s'envolent. Je me demande seulement s'il n'y a pas plus important à s'occuper en ce moment, ou alors, on focalise là-dessus pour éviter d'avoir à traiter des choses plus graves... ? 

Voilà une punaise qui n'est pas de lit !

En conclusion, une citation de Mr Roux de Bézieux, auteur d'un livre sur le sujet : « L'augmentation du nombre d'articles de presse est plus importante que l'augmentation du nombre de punaise de lits. »

Signes du vieillissement

 On les connaît, par exemple, la mémoire ancienne qui ressort, avec une précision étonnante, alors qu'elle n'avait pas été évoquée depuis des lustres, et son corollaire, la mémoire proche qui s'enfuit pas plutôt entrée dans le cerveau, au point d'oublier ce qu'on était venu chercher à la cave, et d'être obligé de remonter à la cuisine pour retrouver l'idée de départ ! On pourrait aussi citer les emballages qui n'ont pas du beaucoup changer en quelques années mais qui semblent de plus en plus rétifs et complexes à ouvrir. Je n'oublie pas le changement d'aspect physique, mais le moindre magazine féminin vous en rebat les oreilles à chaque parution. 

Mais il y a pire, une perplexité accrue devant le monde qui nous entoure. Je pense au harcèlement scolaire qui, hélas, fait la une des journaux télévisés et de la presse, avec ses drames souvent gravissimes. Même si je viens de dire que la mémoire ancienne ressortait, je n'ai pas le moindre souvenir de harcèlement subi ou effectué pendant toute ma scolarité. Certes, la primaire est loin dans le temps, mais je suis restée dans le même lycée de la sixième à la terminale, sans avoir connu ce genre de choses. Bien sûr il nous arrivait de nous moquer d'une fille qui s'habillait "comme une vieille" (c'est ce qu'on disait), mais on ne la harcelait pas pour autant, et la plaisanterie ne durait jamais. Bon, j'étais dans un lycée de filles, la mixité n'était pas à l'ordre du jour à l'époque, et nous portions toutes les blouses règlementaires, mais quand même, j'aimerais savoir ce qui a bien pu changer :

Des enfants élevés sans rigueur, comme des rois aux pleins pouvoirs dans leurs familles ? Le fait qu'il y ait un mélange de garçons et de filles dans les écoles ? Les fameux réseaux sociaux sur lesquels on peut dire tout et n'importe quoi sous pseudonyme, en toute impunité ? Les parents qui offrent téléphone, ordinateur, connexion internet à des enfants souvent très jeunes, alors que ce n'est pas encore indispensable ? Un mélange de tout ça ? Je n'en sais rien, je le déplore, bien sûr, mais je n'ai pas plus de remède que n'importe qui. 

Bien d'autres choses aussi me surprennent dans le monde actuel, l'écologie punitive, par exemple, les zones de non-droit dans les cités à l'instar du ghetto de Chicago, les crimes gratuits (on pense à Lafcadio dans André Gide, mais qui lit encore Gide ?), etc.. On verra ça une autre fois !

J'ai été harcelée, il y a quelques années, par un quidam dont j'avais du supprimer l'article sur Wikipédia (en fait, je ne me souviens plus du détail, mais le rôle d'administrateur sur l'encyclopédie n'est pas toujours de tout repos !), et qui, pendant trois ans, mettait un commentaire ordurier sur chaque post de ce blog. Comme je recevais un mail à chaque commentaire que je devais approuver, j'ai rapidement pu filtrer l'intrus (merci Mr Google pour vos fonctionnalités avancées de gmail), dont les méchancetés n'ont jamais pu être publiées. Au bout de trois ans, ça s'est arrêté d'un seul coup. Il est mort ? Ou a fini par se lasser de ma non réactivité ? Là non plus je n'en sais rien. Mais c'était moins grave que pour des jeunes, j'était déjà âgée donc bien moins vulnérable. 

Où l'on se réjouit d'être vieux

 Quand on lit ça (copié/collé depuis Météo France) :

Sous l’effet du changement climatique, les épisodes de chaleur seront plus fréquents et plus intenses. Ils seront également plus précoces et plus tardifs. Le réchauffement climatique joue un rôle amplificateur et favorise une extension des vagues de chaleur au-delà de la saison estivale. La vague de chaleur de juin 2022 (du 15 au 19 juin) est un marqueur de cette précocité puisque la France n’avait jamais enregistré une vague de chaleur aussi tôt dans la saison (depuis le début des mesures en 1947). Le caractère tardif de cet épisode est lui aussi une illustration concrète de cette extension de la saison des vagues de chaleur.

La fréquence des vagues de chaleur devrait doubler d’ici à 2050. En fin de siècle, ils pourraient être non seulement bien plus fréquents qu’aujourd’hui mais aussi beaucoup plus sévères et plus longs, avec une période d’occurrence étendue de la fin mai au début du mois d’octobre. Le contrôle des émissions de gaz à effet de serre sera déterminant pour leur stabilisation dans la seconde moitié du XXIe siècle.

On se dit qu'on a fait le plus gros, et que c'est tant mieux, parce que vivre avec une telle chaleur plusieurs mois de l'année, c'est pas vivre, c'est péniblement survivre...

Ou alors, habiter ailleurs ? Mais où ? Dans l'hémisphère sud quand c'est l'été ici ? Utopique pour le commun des mortels, encore que, si c'était possible, je me verrais bien partir à Capetown du 15 juin au 15 septembre (*) ! 

Je crains qu'il ne faille subir, on n'a pas vraiment le choix, mais on se dit que c'est bien pire ailleurs, entre incendies gigantesques, tremblement de terre et autres calamités, et que la Normandie fait encore partie des régions bénies. 

(*) Surtout que j'avais de l'embauche dans une église voisine, à Franschhoek (image d'illustration), pour tenir les orgues aux offices du dimanche.

En pétard !

Déjà qu'on est em***** euh, je veux dire dérangé, par des coups de téléphone non sollicités pour vous vendre des travaux, des voyages, des voyances et que sais-je encore, en voilà une nouvelle : la mesure de la qualité de l'air, enquête effectuée par le bureau d'études Solid'Air, mandaté (soi-disant) par le Gouvernement, à des fins de statistiques pour améliorer la santé des citoyens. J'ai eu... 5 coups de fil, pour prendre un rendez-vous... Au cinquième, j'ai fini par accepter, en prévenant que je n'allais pas être particulièrement aimable avec ce soi-disant technicien mandaté, mais j'ai voulu voir.

Au début, ça commençait bien, monsieur aimable, que j'ai laissé entrer. Il est descendu au sous-sol, où les murs enterrés sont décroûtés depuis toujours, et a levé les bras au ciel : mais c'est très dangereux, vos murs porteurs risquent de s'effondrer et la maison avec, il vous faut rapidement arranger ça. Il ajoute toutefois qu'il n'a rien à vendre, qu'il est juste là pour donner des conseils.... Mais je n'ai rien demandé moi ! Ces murs sont comme ça depuis quarante ans et la maison est toujours debout.

Il monte au premier, où trois fenêtre étaient ouvertes. Et il a le front de me dire que ma maison était mal ventilée !!!!! Je lui fais remarquer que nous sommes à la campagne, que si des personnes respirent de l'air pollué, ce n'est certainement pas notre cas, mais il ne veut rien savoir, me disant toujours que j'aurais droit à des aides pour les travaux ;  Quels travaux, entre les fenêtres qui jointent mal et les interstices entre les poutres donnant à l'extérieur, sans oublier la cheminée, à mon avis, la ventilation, même fenêtres fermées, si elle n'est pas optimale pour le chauffage, l'est pour la circulation de l'air ! Et, de toutes façons, je n'ai rien demandé, ni conseils, ni aide financière !

Il n'était pas très content quand je lui ai signifié qu'on arrêtait là le rendez-vous, et qu'il veuille bien sortir, ajoutant qu'il était inutile de me rappeler cinq autres fois au téléphone.

Certes, cette société a pignon sur rue, j'ai vérifié, mais quel est leur but ?? Vraiment une enquête gouvernementale ?? J'ai des doutes... Pas plutôt des prestataires de services d'isolation et similaire, dans la mouvance écologique actuelle ? Parce que je doute fort que le Ministre de la Santé se préoccupe de l'état de santé des zones rurales loin de toute pollution... 

Et puis, depuis quand veut-on faire le bonheur des gens contre leur gré ?

 

Attendre....

* Attendre un ouvrier qui doit venir entre 9h et midi et qui arrivera, s'il arrive, à midi moins le quart ;

* Attendre sur une chaise dure dans la salle d'attente d'un médecin, d'un hôpital, aux urgences, sans savoir si on est là pour deux heures ou beaucoup plus ;

* Attendre un courrier important le jour où le facteur, surchargé, passera à n'importe quelle heure ;

* Attendre à la caisse du supermarché que la mémé de devant ait fini de ranger ses courses ;

* Attendre chez le commerçant, ou au marché, quand le sac est de plus en plus lourd au bout du bras ;

* Attendre un coup de téléphone quand celui-ci, si bruyant habituellement, se tait inexorablement ;

* Attendre entre un message qui incite à la patience et le printemps de Vivaldi, qu'un correspondant puisse décrocher.

Enfin, dans la vie quotidienne, on attend beaucoup et souvent, non ?

 

La presse écrite

La presse écrite se meurt, la presse écrite est morte ! Minée par les réseaux sociaux, par les articles en ligne, les quotidiens en tête sont à l'agonie, et les patrons de presse se sentent mal. Où est notre quotidien, celui qui était sous le bras avec la baguette sous l'autre bras ? C'était autrefois, maintenant, entre la télévision et internet, on est abreuvé d'informations, et on ne va plus "acheter le journal".

Ah bon ? Et c'est Internet la principale raison ? Peut-être mais... Encore faudrait-il se la procurer la presse papier, parce que c'est le parcours du combattant, en tous cas dans mon coin au mois d'août. La maison de la presse du bourg a fermé et n'a pas eu de repreneur, et le bar-tabac-journaux du village voisin est en vacances, alors ? Eh bien il reste les supermarchés qui vendent des journaux. Seulement, quand on ne va pas y faire de courses, c'est fort ennuyeux de faire la queue pour payer son Equipe ou son Parisien...

Vous me direz que le marchand de journaux le plus proche ne sera pas toujours en vacances, certes, mais encore faut-il qu'il soit livré, et c'est souvent qu'il ne l'est pas. On arrive dans sa boutique, et le présentoir à journaux est totalement vide, sauf la presse locale qui arrive par ses propres moyens. 

Alors on comprend que la presse écrite soit moribonde, parce que si même ceux qui la préfèrent à la lecture sur ordinateur (ou pire, smartphone..) ne peuvent pas l'obtenir facilement, tous les paramètres sont en place pour un décès à plus ou moins court terme.

On charge, ça se décharge, on recharge

 C'est fou de nos jours le nombre d'objets qui, fonctionnant sur batterie, ont sans arrêt besoin d'être rechargés. En vrac, quelques uns :

* Le téléphone portable, évidemment ;

* La cigarette électronique pour ceux qui en utilisent ;

* L'appareil de mesure de glycémie pour les diabétiques ;

* Le rasoir et/ou la tondeuse pour ces messieurs ;

* La tablette ;

* L'appareil photo pour ceux qui ne font pas des photos avec leur téléphone ;

Et je dois en oublier ! Quand on déplace ces outils, pour partir en vacances ou hors de ses bases, faut pas oublier le cordon, sinon l'objet est rapidement inutilisable. Et quand les voitures électriques se multiplieront ?? Encore un truc (encombrant celui-là) qu'il faudra penser à recharger si on ne veut pas rester en rade au bord de la route. 

Du coup, comme on fait souvent ça la nuit, pour que tout soit prêt le lendemain matin, il y a une importante utilisation d'électricité même quand tout est éteint et que l'on dort.

Il n'y a d'ailleurs pas que les outils en recharge, il y en a des trucs dans une maison qui restent tout le temps branchés, on les oublie d'ailleurs...

* Le réfrigérateur, le congélateur

* Le ballon d'eau chaude qui utilise le courant de nuit

* La chaudière l'hiver

* La box internet (le décodeur Canal+ lui s'éteint automatiquement, même qu'il faut un certain temps pour le réveiller ensuite)

* La pendule du four et celle du micro-ondes

* La centrale d'alarme

* Le machin contre les souris et le truc anti-moustique

Et on en arrive à la notion de charges fantômes qui sont, d'après le site Alterna : Une charge fantôme correspond à une consommation énergétique provenant d’un appareil qui n’est pas en fonctionnement. Les appareils laissés en veille peuvent représenter jusqu’à 15 %, soit plus de 100 €, sur la facture d’électricité. Alors on fait quoi ?

On nous préconise d'économiser le courant, mais on ne va pas débrancher le frigo tous les soirs non plus, sinon, c'est inutile d'avoir un frigo !! Ni la liveBox, trop longue à repartir ensuite, ni le micro-onde sinon, faudra tous les matins lui remettre sa pendule à l'heure, ni la centrale d'alarme évidemment... 

Alors on fait quoi ? 

Déjà, on veille à ne pas laisser des lumières allumées dans des pièces inoccupées, c'est la moindre des choses (*), imposer aux fabricants d'objets qui se rechargent de prévoir un arrêt complet de l'arrivée du courant une fois la charge effectuée, puisqu'il paraît que même une fois rechargé, ça reste en veille et ça consomme, déjà, ce serait un bon début !

Mais, comment faisait-on avant ?????

(*) Ça a été seriné aux gens de ma génération, pendant toute leur jeunesse, donc, c'est devenu une habitude, les générations suivantes, je ne sais pas, mais j'ai des doutes...

L'aventure continue ou Orange suite

Le 22 mai, je reçois un message d'Orange qui me dit qu'ils ont bien reçu le compte rendu d'intervention du technicien (expliquant ce qui a été dit dans les billets précédents), et qu'ils vont d'abord se renseigner pour savoir quel était leur sous-traitant responsable des infrastructures de télécommunications pour ma commune, puis voir s'il est susceptible d'effectuer les travaux nécessaires. Si c'est possible, les travaux seront effectués, sinon, la demande d'obtention de la fibre sera automatiquement résiliée. 

Alors on avance ? Ou on piétine ? L'avenir le dira. 

Le 17 juillet, un coup de fil d'Orange, d'un charmant monsieur, qui m'appelait pour me tenir au courant de l'avancement. Il me raconte qu'ils ont eu un contact avec la société Axione qui avait une idée erronée du problème et n'intervenait pas. Ils ont donc relancé Axione en fournissant cette fois schema et explications détaillées. Il m'a dit aussi que :

* Soit Axione acceptait le travail, et la procédure continuera jusqu'à la réalisation finale de ce branchement ;

* Soit Axione refuse, et Orange demandera une expertise.

Il paraît que ce prestataire est le seul à accepter les "cas désespérés"... De toutes façons, il me tiendra au courant.

Et aujourd'hui, 6 août, c'est Axione qui m'a téléphoné pour m'annoncer le passage de leur technicien vendredi prochain, vers 8h30-9h.... Que va-t-il dire ?? On le saura au prochain numéro, le feuilleton continue ! 

> 90%

Eh oui, le Bac, cette année a affiché un taux de plus de 90% de réussite ! Nos descendants sont-ils devenus bien plus intelligents et cultivés que nous ne l'étions ? Si c'était ça... Mais hélas, je crains que ce ne le soit pas.

En fait, le Bac, de nos jours, n'est plus un examen, mais une attestation de fin d'études, qui ouvre les portes de l'université, certes, mais ne garantit en aucun cas le succès dans les études supérieures.

Je me souviens du fils d'un ami, tout content d'avoir eu son Bac, et ses parents encore plus, eux qui avaient du travailler jeunes et n'avaient pas pu poursuivre leurs études. Le jeune homme voulait intégrer une grande école, dont la classe préparatoire était en province (enfin, dans une autre province que la sienne..). Les parents se sont démenés pour lui trouver un logement, l'installer, avec plusieurs voyages de plusieurs centaines de kilomètres. Et... il est revenu chez lui huit jours après, il ne comprenait rien, ne suivait rien, était visiblement pas au niveau requis, et pourtant... Il avait eu son Bac. L'histoire se termine bien, il a appris la mécanique et gère un garage spécialisé en deux-roues, il gagne tout à fait bien sa vie.

Pourquoi donner de fausses illusions à nos jeunes, qui vont souvent tomber de haut, et végéter à Pôle Emploi, alors qu'il y a tant de métiers lucratifs et intéressants que ce Bac dévalué leur masque ? Est-ce bien honnête ? J'en doute fort...

D'autant plus que ce n'est pas vraiment de leur faute. A force de multiplier les réformes et de modifier les programmes, l'Éducation Nationale a tout cassé : on n'apprend plus l'orthographe, c'est ringard, on ne fait plus d'Histoire, ou alors tellement biaisée qu'elle en devient incompréhensible, on néglige les fondamentaux au bénéfice de matières plus ou moins fumeuses, et fort inutiles, et on s'étonne que les enfants entrent en sixième sans savoir lire, écrire et compter (*) ! Alors, pour masquer toutes ces impérities, on donne le Bac à tout le monde....

(*) J'ai pourtant suivi une scolarité d'avant Mai 68,  du temps où on apprenait beaucoup de choses à l'école primaire et au lycée, mais je ne sais toujours pas compter... 

 

Je ne comprends plus rien....

Voilà un jeune homme qui a été tué par un policier dans l'exercice de ses fonctions. Le jeune homme conduisait trop vite, et, comme disent les journaux, était bien connu des services pour des faits de délinquance antérieurs. C'est très triste, pour le jeune homme évidemment, mais aussi pour ce policier dont la vie personnelle et la carrière professionnelle sont détruites. Quelle est la réaction du "peuple" ? Brûler des voitures, détruire des biens publics, pour soutenir le jeune délinquant et stigmatiser le policier assassin ! 

Là, je ne suis plus... Si le jeune conducteur avait fauché une vieille dame ou des enfants, et qu'il n'ait pas été arrêté parce qu'il faut bien que jeunesse se passe, qu'auraient dit ces bonnes âmes ? Que les flics ne font pas leur boulot, et que c'est une honte de payer des impôts pour ça, non ?

Que la réaction du policier ait été disproportionnée, je le concède, sans doute a-t-il pris peur et n'a pas pris le temps de réfléchir, mais sa victime... Quand on veut vivre en marge de la société, et n'obéir à aucune loi, il faut en assumer les risques ! 

Un autre domaine qui m'interpelle, comme on dit : quand des gens souffrant de précarité viennent pleurer en disant que déjà ils avaient du mal à nourrir leurs trois enfants et que maintenant que le quatrième s'annonce, ça va être encore pire. Mais, sommes-nous des humains, des homo sapiens, ou des animaux qui se reproduisent parce que c'est leur instinct et qu'ils ne l'ont pas choisi ? Avoir un enfant est un acte volontaire, pas un acte instinctif il me semble. Et quand on a du mal à en élever trois, on évite d'en faire un quatrième ! D'autant plus que de nos jours, il y a des moyens de faire l'amour sans risque de grossesse si on n'arrive pas à maîtriser ses sens... 

Tout ça n'est évidemment pas politiquement correct, et sans doute pas très chrétien non plus... Sans doute une manifestation de mon grand âge qui ne se retrouve plus dans le monde actuel. 

 

Ruralité 2ème acte

Nous disions donc que la pénurie médicale est un vrai problème dans nos campagnes. Déjà, il faut trouver un généraliste qui accepte de nouveaux clients, et la race est en voie d'extinction ! On en trouve un, à 15 kms, c'est moindre mal, mais si on peut prendre rendez-vous pour une consultation, il faut pouvoir y aller en conduisant sa voiture. Si on est au fond de son lit avec 40° de fièvre, eh bien tant pis, on prend de l'aspirine ou on appelle le SAMU. Parce que les visites n'existent plus ; vous vous souvenez, le médecin de famille qui venait à la maison, avec sa grosse sacoche, il n'avait pas d'heure, mais on savait qu'il allait venir... 

Il ne faut pas non plus tomber malade un week-end, parce que le médecin traitant ne travaille pas, et que s'il y a un médecin de garde (normalement il y en a un..) il faudra aller le chercher fort loin, avec les problèmes évoqués ci-dessus. 

Si le généraliste prescrit des examens complémentaires, et envoie consulter un spécialiste, il faut compter de six mois à un an pour avoir un rendez-vous. Si c'est pressé, tant pis, il reste les urgences de l'hôpital qui sont déjà surchargées et dont ce n'est pas le travail.

C'est pour ça qu'en France, contrairement aux Etats-Unis où il faut d'abord présenter sa carte bancaire avant toute intervention, si la santé ne coûte plus grand chose, entre le tiers payant et les mutuelles (*), et peut donc bénéficier à tout un chacun, il reste à pouvoir utiliser ce privilège, et là, ça se corse !

Bien sûr on va dire que ce sont des préoccupations de pays riches, qu'ailleurs, en Afrique ou dans d'autres coins du monde, il est encore bien plus difficile de se faire soigner, parce que là-bas, il n'y a rien du tout.... Nulle part...

(*) Lesquelles représentent une somme mensuelle rondelette à débourser.

Non, l'image d'accompagnement ne représente pas des caniches blancs dans un jardin, mais des fleurs...

 

Ruralité 1er acte

En 2021, 62% des communes rurales ne disposaient d'aucun commerce contre 25% en 1980, voilà une information qui ne surprendra pas les habitants de la France profonde. Je le constate aussi autour de moi. Dans mon village, distant de 6 kilomètres du hameau où j'habite, il y a en tout et pour tout une superette aux rayons clairsemés (*). On se croirait en Russie du temps de l'URSS ! Et comme le village est lui-même très étendu, il faut prendre sa voiture pour s'y rendre, si vraiment on ne peut pas faire ses courses ailleurs.

Dans le bourg le plus proche (10 kms quand même), là, on voit un étrange phénomène. Il y a quelques années, il y a eu une invasion de banques, qui ont pris la place des petits commerces existants. Et maintenant, c'est un tir groupé des opticiens, qui sont quand même quatre, et des agences immobilières, qui, elles, sont au nombre de 8 à tel point qu'on se demande ce qu'ils peuvent trouver à vendre ! Certes, on trouve encore boulanger, boucher, charcutier, primeurs, poisson, pharmacie, mais plus de maison de la presse, faut aller au supermarché pour acheter le journal, et chez Amazon pour acquérir un livre ou de la papeterie, et plus de magasin de bricolage et/ou produits d'entretien, là aussi, il y a les supermarchés, lesquels sont quand même au nombre de 4.....

Ce qui me fait le plus ronchonner, c'est quand les bobos parisiens écologistes stigmatisent les utilisateurs de voiture ; ils feraient comment s'ils habitaient chez nous ? Oui, c'est vrai, ils prendraient leur vélo, voyons, j'oubliais que c'était une évidence que de transporter le contenu de son caddie de courses sur sa bicyclette, pour un trajet plus ou moins en côte dépassant les 10 kilomètres, à plus de 70 ans... Suis-je bête, je n'y avais pas pensé...

Il n'y a pas que le petit commerce qui disparait, les médecins aussi, c'est bien connu, qu'en dehors de la région parisienne et de la côte d'Azur, les autres départements sont en pénurie médicale, et là aussi, il faut aller loin pour trouver un praticien qui veuille bien vous accepter, en voiture évidemment, parce qu'il n'y a plus de transports publics depuis longtemps. Mais c'est un autre problème qui pourrait largement constituer le sujet d'un autre billet de blog.

(*) Non, il y a aussi une pompe à essence, avec marchand d'outils agricoles, mais jusqu'à quand ?

P.S. L'image d'illustration n'a rien à voir avec le sujet, mais j'ai trouvé extraordinaire cet animal qui est en fait une fleur... 

 

keskispass ?

Que se passe-t-il sur Blogger ? En voulant insérer une image dans le billet précédent, il m'a été demandé de me connecter à mon compte Google... Depuis quand ? Moi, je veux bien, mais quelle lourdeur de procédure ! Un truc à récupérer sur le téléphone, ou par mail, des alertes de sécurité partout, des plantages magnifiques, "vous avez demandé de réinitialiser votre mot de passe", moi, non, je n'ai rien demandé... J'ai du passer par l'historique pour récupérer mon blog sur Firefox (oui, il ne me sert qu'à ça, c'est comme ça), et pour tenter de publier ces quelques lignes, mais je ne vais pas risquer d'insérer une image, parce que sinon, je suis repartie pour un tour, et ça ne m'amuse pas. 

On verra un autre jour, si Monsieur Google est mieux disposé !

Le lendemain : eh bien, ce n'était pas Monsieur Google le coupable, mais Firefox, parce qu'avec Chrome, tout va normalement, même si l'interface de choix de l'image a un peu changé. Donc, va falloir vider le cache de Firefox dont la version est un peu antique, je le reconnais... 

Où l'on commence à voir le bout du tunnel...

Dans la saga Orange !

Ce matin, comme prévu, le technicien du sous-traitant d'Orange est venu. Il a tout bien regardé, observé, analysé, en prenant son temps, et en m'expliquant au fur et à mesure de ses découvertes. Il a bien vu que tout ou presque était sur le domaine public, et que la gaine qui reliait le regard France-Télécom et le mien n'allait pas jusqu'au bout des 60 mètres de distance, le fil téléphonique étant ensuite directement dans la terre.

Il a alors contacté une "secrétaire", pour finaliser avec elle le constat d'échec de pose de fibre, et d'en donner les raisons. Il a encore donné quelques coups de téléphone, jonglant avec ses deux mobiles, et m'a dit que c'était à Orange d'effectuer les travaux, par l'intermédiaire de son sous-traitant Axion, lequel était en charge de tout ce qui est infrastructure des lignes. Orange est prévenu, le sous-traitant aussi, et je n'ai plus rien à faire qu'à attendre un message d'Orange m'annonçant le début des travaux.

Voilà qui est fort bien, Yacine a été très efficace, enfin un qui a compris le problème et a tout fait pour y remédier, ce qui n'était pas le cas des deux précédents techniciens (en plus, il parlait un français parfait, ce qui aide !).

J'ai transmis tout ça au conseiller Orange lors de notre rendez-vous téléphonique de ce jour, mais comme tout semble bien cloisonné dans cette entreprise, il ne savait même pas le nom de l'entreprise qui s'occupe des infrastructures des télécommunications ! C'est moi qui le lui ai appris, un comble.. Et il ne risquait pas de me donner une idée du délai pour ces travaux.

Un SMS d'Orange qui entérine l'échec de l'installation et me dit : "Nous mettons tout en œuvre pour vous proposer un nouveau RV dans un délai de 2 mois maximum". Si c'est le temps qu'il leur faut pour faire la nouvelle tranchée, ça ne me gêne pas, je ne suis plus à un mois près, si c'est autre chose...

Donc, j'attends... Si, dans deux mois il n'y a toujours rien en vue, je relancerais pour la énième fois. Et peut-être qu'un jour, un billet de blog partira par la fibre, peut-être...

Pas moyen d'insérer une image, faut valider un compte mail de Google, attendre un code sur le mobile, ça plante, on recommence, ça replante, alors, il n'y aura pas d'image, en espérant que ce sera arrangé pour la prochaine fois, parce que là, c'est pas digne des produits Google !!

 

Paris-Giverny

 Tel est le nom du nouveau Village des Marques installé depuis peu à Douains, mais quelle aventure pour en arriver là !

Quand j'étais conseillère communautaire à la communauté d'agglo, en 2008, on en parlait déjà depuis un moment. Et pendant tout mon mandat, six ans, à chaque réunion de commission, on apprenait, à ce sujet, une nouvelle déconvenue : les commerçants des villes proches, qui protestaient contre la future concurrence, y compris les traiteurs et bouchers charcutiers qui n'étaient pas concernés par le type de commerce de ce lieu ; la ville d'Evreux avec son maire en tête (actuellement ministre), qui voulait que Mac Arthur Glenn s'installe chez eux pour d'évidentes raisons de prestige, qui multipliait les embûches et faisait refaire le dossier tous les trois mois ; le Conseil d'Etat qui s'obstinait à faire barrage, et bien d'autres.. Quelle patience et quelle ténacité il a fallu aux élus locaux pour croire en ce projet et le mener à bien tant d'années plus tard !

Parce qu'il y a eu aussi le Covid, et ses retards, et nous étions déjà en 2020... Mais "on" a fini par y arriver, et le Village des Marques Paris-Giverny a ouvert ses portes le 27 avril 2023... Faites le compte des années !

Situé à une encablure d'une sortie d'autoroute, entre Vernon et Evreux, sur un immense terrain où se trouvent déjà plusieurs établissements et un hôtel d'entreprise, on y arrive très facilement, et on y trouve un immense parking, dont les places peuvent être utilisées sans avoir besoin d'un chausse pied et d'un tube de vaseline comme dans certains autres..(*). De là, un escalier roulant permet d'accéder aux boutiques.

Tout un village, c'est la base de ce concept, avec des allées couvertes, des places avec jet d'eau et statues, des allées à l'air libre, des façades végétalisées, des bancs partout et des bacs à fleurs et .. Des boutiques évidemment.

99% d'entre elles sont consacrées à l'habillement, avec de grandes marques connues, Calvin Klein, Adidas, Hugo Boss, etc. Mais on y trouve aussi des bonbons, de la vaisselle, des ustensiles de cuisine, des produits de beauté et des restaurants. Au passage, un bon point aux "Five Guys" qui propose des hamburgers/frites délicieux, avec plein d'ingrédients divers au choix, et un bacon grillé digne des meilleurs "Diners" des USA.

J'ai longuement regardé les boutiques de confection, mais ce n'est pas du tout le genre de vêtement que je préfère, les prix, même dits "outlet", sont exorbitants, à mon avis, et rien ne justifie une pareille dépense ! Mais tout est joli, bien présenté, un personnel souriant et agréable, ce qui rend la promenade plaisante. De là à dire qu'on y retournera pour y faire ses emplettes....

(*) Je pense en particulier au parking Vinci de Poissy dans lequel il faut avoir un toit ouvrant pour sortir de son véhicule stationné parce qu'on a bien du mal à ouvrir les portières vu l'étroitesse des places. 

 

Saga Orange suite..

Le conseiller d'Orange, a téléphoné à 11h pile ! Nous sommes restés en conversation pendant trois quart d'heure parce que chez ce prestataire (sans doute que c'est pareil ailleurs) c'est compliqué. Je lui ai dit que je devais prendre rendez-vous avec un technicien, mais pour ça, il faut faire une nouvelle demande de raccord à la fibre, avec nom, prénom, date de naissance, numéro de sécu (non, là, j'exagère, mais je n'étais pas loin), choix du forfait après de longues explications, nouvel envoi de Box (qu'il me faudra certainement rapporter..), etc.. Je finis par avoir le fameux rendez-vous, mais Ismaël me prévient qu'il s'agit uniquement du poseur de fibre, qu'il ne creuse pas de tranchée ni ne pose de gaine, que ça, c'est à moi de le faire !

A moi ?? Même si je n'ai pas trop de soucis quant à l'accord de la mairie pour le passage sur le domaine public, qui va vouloir faire ce travail ? Même si j'ai une petite idée... Ce que je veux c'est qu'on m'indique le trajet optimal de cette tranchée, c'est tout !

Le troisième technicien le fera-t-il ? Comprendra-t-il que je ne veux que son conseil, le reste je le sais déjà ? On verra ça mardi prochain quand il viendra...

Je ne suis pas optimiste, je pense que je vais rester en ADSL, ce qui n'est pas grave tant que ça fonctionne bien, j'ai cru comprendre que c'était aussi l'impression du conseiller, mais on ne pourra pas dire que je ne me suis pas décarcassée !!

Donc... A suivre !
 

Saga Orange et préquelles

Le 29 août 1997, après plus d'une heure au téléphone avec le technicien d'Infonie pour paramétrer Windows 95, pas prévu pour ça, un œil sur l'écran, une main sur la souris, l'autre sur le téléphone, et la troisième sur les CD d'installation pour y récupérer les indispensables fichiers de configuration, avec un modem analogique, j'ai fini par accéder à Internet, et quand la page de jpl.nasa.gov s'est affichée sur Explorer, j'ai poussé un immense ouf de soulagement ! C'était le début d'un long amour... (*)

Sept ans plus tard, en 2004, l'ADSL est arrivé, avec un débit correct, je n'étais pas très loin du DSLam, avec l'intercession d'un modem d'abord, et puis d'une LiveBox, de chez Orange. Certes, il y a eu quelques coupures, dues essentiellement à l'obsolescence de ma ligne téléphonique, mais très rapidement réparées par la maison Orange, bien réactive.

Une nouvelle Box un jour, passage en IPv6, un débit amélioré qui me convient parfaitement, et....

En 2023, j'apprends que je suis éligible à la fibre, moi qui n'y croyais pas, vu ma localisation géographique très isolée. Je m'inscris donc, j'ai un rendez-vous rapidement avec un technicien pour le passage du câble, et je reçois par la poste une Box Fibre. Et c'est là que les soucis commencent !

Le technicien arrive et fait plusieurs tests pour m'annoncer qu'il ne peut pas passer le câble parce que la gaine, ancienne, est bouchée, et qu'il faut faire des travaux. Il ne m'en dit pas plus, ne me donne pas plus d'explications, et s'en va.. Et moi qui croyais, naïvement, qu'il avait commandé les travaux... Ce qui fait que quinze jours plus tard, j'ai vu revenir deux techniciens, de chez le même sous-traitant d'Orange, qui ont fait la même constatation, et pour cause ! Il faut faire des travaux, mais si l'arrivée au premier regard chez moi est dans le domaine privé, le regard principal, celui où arrive la fibre, est dans le domaine public, de l'autre côté en plus du chemin rural.

Je finis par contacter Orange, et là, un conseiller comprend parfaitement le problème, et me dit, au vu du rapport des techniciens, qu'il est impossible de réparer cette tranchée et cette gaine, détériorée depuis longtemps (**), et qu'il faut en ouvrir une nouvelle, mais pour ça, il faut l'accord de la mairie, puisqu'il s'agit du domaine public. On convient d'un rendez-vous téléphonique, huit jours plus tard, après avoir vu le maire, et rendu la Box, puisqu'il fallait résilier la première demande.

Je vois le maire, qui me dit qu'il me donnera son accord pour créer une nouvelle tranchée, mais qu'il faut demander la visite d'un technicien d'Orange qui en déterminera le trajet optimal, et que ce sera à Orange de faire la demande en mairie.

On en saura plus après le rendez-vous téléphonique avec le conseiller... M'est avis qu'on n'est pas rendu ! Heureusement, l'ADSL fonctionne tout à fait correctement, parce que se passer d'Internet, ça me semble tout à fait impossible !! Faut dire que l'ordinateur connecté au réseau mondial est allumé de 8h du matin à 23h....

A suivre....

(*) A l'époque, on payait à la durée, c'était cher, et on faisait attention à ne pas rester en ligne trop longtemps pour ne pas se ruiner !
(**) On peut comprendre que le téléphone fixe ait de temps en temps (pas souvent heureusement) des sautes d'humeur, d'autant plus qu'à l'arrivée au premier regard dans mon jardin, il n'y a plus de gaine du tout, et que le fil est directement sous la terre !
 

Expressions désuètes

Il y a des expressions que l'on emploie souvent, et pourtant, elles font référence à des objets qui n'existent plus. Par exemple :

Raccrocher le téléphone. Depuis quand n'utilisent-on plus un combiné qui était accroché à un objet métallique qui coupait ou ouvrait la communication ? Des lustres... Parce que les téléphones, avant de devenir des objets sans fil, avaient un combiné que l'on posait sur l'appareil, que l'on n'accrochait pas. Et pourtant, on dit toujours : "tiens, il a raccroché"..

Traverser dans les clous. Des clous, ça fait longtemps aussi qu'il n'y en a plus, on parle maintenant de passage protégé, matérialisé par des bandes blanches sur la chaussée. D'ailleurs, les plus jeunes ne font absolument pas le rapport entre l'endroit où les piétons doivent traverser, et les clous évoqués par leur grand mère. Pourtant l'expression est restée, on dit encore : "celui-là, il est dans les clous".. Et celui qui le dit, s'il a moins de 70 ans, serait bien en peine de dire à quoi l'expression fait allusion.

Un petit dernier ? Quelle maman n'a pas dit à son petit garçon qui sort des W-C : "tu as tiré la chasse ?"... Eh oui, autrefois, il y avait un réservoir d'eau tout en haut, d'où sortait un tuyau pour l'eau, et on tirait sur une chaîne avec une poignée pour déclencher le mécanisme. Maintenant, on appuie sur un bouton, on ne tire plus rien, mais on continue à tirer la chasse !

L'image d'illustration n'a aucun rapport avec le texte de ce billet, c'est juste une copie d'écran d'un détail du jeu Reef Rescue, que j'aime beaucoup.
 

Ça suffit !

J'ai fait faire des travaux d'isolation de mes combles, ce qui était indispensable, l'ancienne isolation, faite il y a plus de cinquante ans, était devenue totalement inutile. Je n'ai pas eu de problèmes particuliers avec les travaux.

Mais depuis... Au bout d'un an, j'ai vu arriver deux "techniciens", je connaissais l'un d'eux puisqu'il avait organisé les travaux chez moi, donc, je l'ai laissé entrer(*). Il m'a dit qu'ils venaient vérifier ce qui avait été fait, et me donner un "certificat de conformité". Ils ont tout regardé, longuement, à l'intérieur, puis à l'extérieur, pour ne rien laisser non vu, et là... Ils ont avisé les tuiles faîtières, et m'ont dit qu'il y avait une énorme fuite due à des fissures, qu'il fallait impérativement réparer ça, que ça risquait d'attaquer l'isolation, enfin, c'était la cata !

De retour à l'intérieur, ils m'ont expliqué qu'ils pouvaient se charger des travaux, et qu'il m'en coûterait 8000 Euros !!! Devant mon air ahuri l'un d'eux s'est mis à taper sur sa tablette, et m'a annoncé qu'ils pouvaient le faire, avec les aides de l'Etat, pour 3000 euros seulement ! Tiens, une ristourne de 5000 Euros, d'un coup, ça ne sent pas très bon ça. Je leur ai dit que j'allais demander un devis à un artisan couvreur local, parce que leurs tarifs, même aidés, me semblaient prohibitifs, et que j'allais faire jouer la concurrence comme il est normal de le faire.

Et là, le ton a changé, ils sont devenus arrogants, désagréables, à la limite de l'impolitesse, à tel point que j'ai du les mettre à la porte en les menaçant d'appeler les gendarmes s'ils persistaient. Ils ont fini par s'en aller, furieux sans doute d'avoir loupé leur arnaque, en me traitant de tous les noms. J'ai failli envoyer une lettre au patron de leur entreprise, et je ne l'ai pas fait, me disant qu'il devait être au courant et qu'il était de mèche avec ces employés.

Peu de temps après, j'ai demandé à un ami, ingénieur dans le bâtiment, ce qu'il pensait de ces épouvantables fissures, et quel serait le coût de la réparation. Il a regardé et m'a dit qu'il n'y avait rien de grave, et que ça me coûterait une centaine d'euros de mortier au maximum et que ça n'avait rien d'urgent....

Depuis, il ne se passe pas une semaine sans que l'ont ait un appel téléphonique, d'une soi-disant société d'habitat, m'annonçant qu'ils allaient passer pour vérifier les travaux effectués, et fournir le fameux certificat.. Je les éconduis systématiquement, en leur disant que je ne laisserais pas quelqu'un entrer chez moi, sauf s'il est accompagné des gendarmes ou du maire de la commune, que j'en avais marre de ces tentatives d'arnaque, et je remarque que mes interlocuteurs ont tous le même accent... Un gang ? Des malfrats qui surfent sur la vague écologie/isolation pour se faire du fric ?

Et pourquoi je réponds alors que j'ai une liste de numéros autorisés près du téléphone ? Parce qu'ils appellent avec des numéros acceptés... En les falsifiant je suppose, ce qui ne doit pas être techniquement bien compliqué, puisqu'avant, je recevait des appels de Marrakech avec un numéro d'une région de France.. Donc, on est retombé dans l'insoluble des appels téléphoniques non sollicités..

Je suppose que les gendarmes ont bien d'autres chats à fouetter qu'à récupérer ces numéros falsifiés et à sévir. Quant à l'État, il a aussi bien d'autres soucis !

(*) Je connais évidemment le nom et l'adresse de l'entreprise, ainsi que le nom du PDG... Je me le garde sous le coude

A quoi voit-on qu'on a vieilli ?

On a des rides, de l'arthrose, on n'y voit pas toujours bien clair, on se fatigue vite, on.... Oui d'accord, il y a tout ça, mais encore ?

Tiens, quelques trucs bêtes qui empoisonnent la vie quotidienne, les emballages ; Sortir un comprimé de son blister, ouvrir une feuille de plastique recouvrant une barquette alimentaire, en la prenant par l'angle, ouvrir un bocal de conserve en tractant la languette caoutchouc du joint, et je ne vous cause pas du pot à cornichons ou à confiture dont le couvercle résiste tant qu'il faut utiliser un outil pour l'ouvrir !

Pourquoi aussi est-ce quand on a le plus de mal à se baisser que l'on fait tomber plus de choses par terre ? La pesanteur devient de plus en plus forte au fur et à mesure qu'on prend de l'âge, c'est sûrement la bonne explication ! Étrange qu'ils n'en aient pas parlé au 20h de TF1.

Et ce pack de 6 bouteilles de lait ? On se demande ce qu'ils y mettent dedans pour qu'il soit beaucoup plus lourd qu'avant.. Et qui a encore monté cette étagère d'un cran ? Hein ? Pourquoi vous rigolez ?

J'entends dire que pour faire des économies d'énergie, il faut couper l'eau de la douche quand on se savonne, et éteindre la lumière d'une pièce que l'on vient de quitter.. Mais, mais.. Ce n'est pas nouveau ! On a toujours fait ça, qu'est-ce que c'est que ces conseils qui coulent de source ? Faut leur préciser aux jeunes ? Bon, je vous vois hausser les épaules, vaut mieux que je m'en aille sur la pointe des pieds... En éteignant la lumière bien entendu :-D

Edgar Quinet a dit : "Le véritable exil n'est pas d'être arraché à son pays ; c'est d'y vivre et de n'y plus rien trouver de ce qui le faisait aimer". Si on change véritable exil par véritable vieillesse...

J'ai du mal...

La place de grève à Paris

 ...À comprendre, avec ma vieille petite tête, tous les détails de la réforme des retraites qui fait la une de tous les journaux. Parce que si on ne fait rien, si on laisse en l'état, ce sont les gens qui défilent dans la rue, et pire encore, leurs enfants, qui vont en pâtir. S'il n'y a plus d'argent, ils n'auront plus de retraite ! Les gens de ma génération seront morts à cette date, ou plus du tout en état de voir la différence, mais les autres, ceux qui ont entre 20 et 50 ans.... Quel va être leur sort si on les écoute, et qu'on ne change strictement rien ?

Si on ne change rien, où prendra-t-on l'argent nécessaire ? Je crains que ce ne soit dans leur poche, parce qu'on ne peut pas créer de l'argent par un coup de baguette magique, alors, où est la logique ?

Pour défendre ce que l'on croit être son intérêt, comment en vient-on à couper l'électricité à tout un quartier, sous prétexte qu'il y a là la permanence d'un élu qui ne pense pas pareil ? C'est illégal d'abord, et inhumain aussi. Que penserait-on d'un service hospitalier qui refuse de soigner un malade gravement atteint sous prétexte qu'il appartient à la CGT ? Quel tollé ça ferait !

Je reconnais que moi qui ai pu prendre ma retraite pour mes soixante ans, avec mes 40 trimestres de cotisation, je n'aurais certainement pas apprécié de devoir travailler plusieurs années de plus, surtout dans les conditions où j'exerçais (pénurie de personnel, travail physiquement difficile), mais en tant que personnel de santé, je n'avais pas le droit (moral) de grève, et j'ai donc quand même du mal à comprendre pourquoi ceux qui ont la sûreté de l'emploi peuvent mettre une telle énergie à enquiquiner le peuple (parce que les "riches", ils s'en contrefoutent des mesures de restriction des transports et autres). Pourquoi ajouter sciemment de la difficulté aux difficultés que le petit peuple subit déjà ?

Je crois qu'il est temps que je rejoigne l'EHPAD la plus proche et que je délègue à l'administration le soin de s'occuper de moi et de tout ça (*) ! Parce que, quand on commence à ne plus comprendre l'époque dans laquelle on vit, il faut songer à s'en aller ailleurs..

(*)A condition qu'il y ait du Wi-Fi quand même !!

Achetez la galette mais n'oubliez pas l'oseille

 Epiphanie = galette des rois. C'est une tradition, mais c'est aussi pain béni pour les boulangers pâtissiers qui s'en donnent à cœur joie avec les étiquettes, sachant que tout le monde en achètera au moins une.

Alors, chez mon boulanger de village, la galette frangipane va de 17 à 27 Euros selon la taille (4-5 parts --> 6 parts), un peu plus cher pour celles aux fruits. Ailleurs, ça peut atteindre des sommets vertigineux. Déjà à Paris, le prix moyen est de 23 Euros pour les plus petites, chez un boulanger "normal" et 30 Euros chez Lenôtre... Celle de l'illustration est à 62 Euros pour 10 parts, ce qui fait quand même 31 pour une plus petite.

Alors, les artisans mettent en avant le prix des composants, la main d'œuvre nécessaire, l'électricité trop chère, etc... Euh, j'ai surtout l'impression qu'il font leur beurre avec cette incontournable tradition (sans jeu de mots).

Ce n'est pas si compliqué que ça de faire une galette, la preuve, c'est que j'en avais fait autrefois, certes, avec de la pâte feuilletée toute faite, mais glisser de la compote de pomme (en laissant quelques petits morceaux) entre deux ronds de pâte, dorer le dessus avec du lait ou de l'oeuf, et au four... Ou alors, aller chez Aldi, la galette 6 parts est à 4,99 Euros, et elle est très bonne !

A propos de ce magasin Aldi, une anecdote qui explique que j'y vais souvent même en dehors de la période des galettes : 

Il y a quand même des gens gentils dans ce bas monde. Il y a un caissier particulièrement complaisant. Quand il est de service à sa caisse, il a l'habitude de ranger mes objets dans mes sacs ouverts dans le caddie, en prenant soin de ne pas faire de mélange entre l'alimentaire et les produits d'entretien.

Un jour, il n'était pas de service, et il faisait ses courses. Nous sommes arrivés ensemble à la caisse, et je l'ai laissé passer devant moi parce que j'avais beaucoup plus de choses que lui. Quand il a eu fini de poser ses affaires sur le tapis roulant, il s'est empressé de sortir les miennes du caddie et de les déposer, sans que je touche à rien ! Et c'est pas tout. Une fois ses achats payés, il les a déposés sur le côté et est revenu prendre les miens et les déposer de la caisse dans les sacs. Je l'ai beaucoup remercié, parce que c'est quelque chose qui m'est toujours un peu pénible, surtout que dans ce magasin, les caissiers vont très vite et qu'on a du mal à leur tenir pied pour ranger ses affaires.

J'ai été très touchée de sa gentillesse, tant de sollicitude est tellement rare de nos jours, surtout dans la grande distribution. Alors merci Cédric, j'espère que votre patron sait qu'il a un salarié aussi bienveillant avec les personnes âgées !

Vœux ?

 Non, je ne souhaiterai pas la bonne année, pas de vœux, pas de phrases toutes faites que l'on rabâche sans en penser un seul mot. Bonne année, et surtout la santé... Voilà ce qu'on lit ou entend à longueur de journée dans les premiers jours de janvier. Pffff... Comme si ceux qui le disaient étaient sincères et souhaitaient vraiment que l'interlocuteur passe une année harmonieuse... J'y crois pas ! C'est comme les commerçants qui lancent "passez une bonne journée" alors qu'ils regardent déjà le client suivant, en copiant la mode américaine, déjà ancienne, qui fait dire "have a good day" à toutes les personnes que l'on croise.

D'accord, c'est la coutume, on échange des vœux à cette période de l'année, comme les boulangers font des galettes et les supermarchés lancent la saison du Blanc, il paraît qu'on est un mufle quand on ne le fait pas, que c'est de l'huile dans les rouages sociaux, peut-être, mais c'est tellement hypocrite !

L'année sera ce qu'elle sera, avec son lot de guerres, d'épidémies, de hausse des prix et de la température, qu'est-ce qu'on y peut ? Enfin, le réveillon est passé, avec ses beuveries, ses bises à minuit sous le gui, et sa gueule de bois du lendemain. Moins fêtarde que moi tu meurs !!!

Assez ronchonné, que 2023 nous apporte la paix, dans le monde, dans les familles, dans les cœurs, un vœu pieux ?